Quelles sont les principales erreurs méthodologiques réalisées dans la partie empirique d'un mémoire ?
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Dans toute discipline scientifique, les travaux de recherche sont composés d’une partie contextualisation et compréhension, d’une partie méthodologie et d’une partie analyse et acquis. Cependant, il n’y a pas de plan prédéfini dans la présentation des fruits de ses recherches. Le chercheur est libre d’exposer un rapport, une analyse ou un postulat concernant ses investigations sur sa thématique. Le point qui différencie les travaux de recherche réside plutôt dans la partie méthodologie. Celle qui expose les résultats obtenus après des travaux de terrain. En effet, les disciplines des sciences sociales ne disposent pas d’un volet sur « les expériences reproductibles » comme le dit si bien Bernard Lacombe (1992). Les sciences sociales doivent s’en tenir à une expérimentation sociale reposant sur deux pratiques de validation, dont la recherche qualitative et la recherche quantitative. Ces deux aspects d’un travail de terrain entrainent souvent des erreurs notoires dans la « partie terrain ».

  • Justification du choix méthodologique

Une méthodologie doit se choisir de manière réfléchie. Elle n’est donc pas une évidence tirée à partir de vos simples préconisations. Elle devrait découler de vos fondements théoriques qui analysent votre travail scientifique. Le choix théorique influe alors sur la méthodologie adoptée pour le travail. Les concepts fondamentaux d’un mémoire, d’une thèse ou d’un simple rapport de stage sont le fondement du choix méthodologique (Robert Paturel, 2004). Une étape importante avant d’entreprendre tout travail de recherche.

Un mauvais choix entraine de ce fait de faux résultats. Ce qui signifie dans son sens le plus large des résultats non adaptés à votre problématique et vos hypothèses. L’exemple concret d’un sujet qui traite de la perception de la transparence des banques de détails sans des travaux de terrain exposant les avis des consommateurs, des courtiers, des responsables et d’autres acteurs clés. Des terrains qui devront être conjugués avec des chiffres concrets venant d’une étude récente ou faite par vos soins.

Le choix de la méthodologie d’approche du terrain doit alors se baser sur les réels besoins de votre travail. Des besoins en informations qualitatives ou quantitatives ou les deux et non pas une méthodologie automatique.

  • Une simple narration des résultats

Un vrai travail scientifique ne se contente guère d’exposer les résultats issus d’une enquête, d’un sondage ou de plusieurs entretiens. La partie traitant des résultats de terrain doit comporter des discussions et des analyses — aussi sommaires soient-elles — à chaque fait exposé. Il s’agit souvent d’une maladresse que les chercheurs ont tendance à faire, faute de temps ou de paresse intellectuelle. Cela se reflète dans la présentation des courbes, des graphes ou tableaux qui ne sont pas appuyés par une brève explication. Certes, une partie analyse et discussions sera consacrée en fin de travail. Pourtant, les résultats devront être suivis d’un commentaire et d’une brève analyse. Ces points vont aider le lecteur à comprendre où l’on veut en venir.

  • Appui documentaire

La richesse bibliographique justifie de la scientificité d’un travail. Une erreur que beaucoup de jeunes chercheurs commettent à leur insu, l’absence d’appui théorique dans la partie terrain. Malgré le fait que cette partie expose leurs investigations, les appuis théoriques et conceptuels ne sont pas à lésiner. Le positionnement des résultats de terrain par rapport à un postulat scientifique pour confirmer ou infirmer les résultats démontre la profondeur des travaux.

  • Un réel terrain et non une visite touristique

Il ne paraît pas évident de faire la différence entre un travail qui expose de vrais acquis de terrain et celui qui relate une simple compilation des faits. Une erreur flagrante dans la méthodologie réalisée dans la partie terrain, un terrain creux sans résultats palpables. En effet, une investigation ne doit pas se limiter à une simple exposition des « visites » de lieux. Puisqu’il ne s’agit pas de faire du tourisme scientifique. La méthodologie de terrain contribue à donner de la profondeur à cette partie du travail. Elle doit être structurée avec une présentation progressive.

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