L’analyse des évènements qui se sont passés, la tentative de recherche des causes qui ont conduit à la situation actuelle, sont des sujets intéressants qui attirent chaque année de nombreux étudiants qui décident d’orienter leur parcours universitaire vers une spécialisation en Histoire. Pour décrocher leur diplôme, ils doivent rédiger et présenter leur mémoire.
Formation et débouchés de la formation en Histoire
La formation permettant de postuler pour le Master Histoire intéresse les candidats qui veulent faire carrière dans la recherche et dans l’enseignement, mais aussi, à ceux qui veulent travailler dans la fonction publique, le patrimoine, les bibliothèques et les archives. Ils peuvent travailler entre autres pour le compte d’entreprises privées spécialisées dans la culture et l’audiovisuel, l’édition, la presse, les médias et les associations. L’histoire est un domaine très vaste qui permet à l’étudiant de comprendre les évènements qui se sont passés, mais aussi les évolutions des relations internationales, des sociétés. Cette formation est une opportunité pour maîtriser les différents outils et ressources thématiques pour lancer une recherche en histoire. L’acquisition des connaissances par les étudiants se fait à travers des séminaires collectifs ou au choix, organisés par des enseignants en histoire. La formation doit impérativement être accompagnée d’un apprentissage de langue vivante et d’études en sciences humaines et sociales.
Spécificités du mémoire d’histoire
Les thèmes pouvant être abordés dans le cadre du mémoire d’histoire sont très vastes : analyse des relations entre les pays pendant une certaine période, étude des politiques mises en œuvre dans différents pays, transformations sociales chez une population, etc. L’étudiant en histoire peut faire un mémoire-compilation destiné à regrouper les différentes sources et les recherches ayant été menées concernant le sujet et de faire par la suite, une critique. En d’autres termes, le mémoire – compilation amène l’étudiant à prendre une position et à analyser les différents points de vue des auteurs. Dans d’autres cas, l’étudiant peut faire un mémoire-recherche qui consiste à aller à la rencontre de la personne ressource. Ce type de mémoire permet d’aborder une question qui a été peu abordée ou une problématique novatrice, et qui de fait, n’a pas suscité l’intérêt de nombreux auteurs. Cependant, les sources sont rares et ce constitue incontestablement une des principales difficultés du rédacteur, ou un défi d’autant plus stimulant pour le chercheur selon l’optique. Mais dans les deux types de mémoires, l’étudiant doit faire preuve de capacité d’analyse, de recherche, de rédaction et d’organisation du travail propres à la démarche attendue par le jury.
Quelques astuces
La qualité des sources est un critère de réussite de la rédaction du mémoire en Histoire. Celles-ci doivent être traitables et fiables. La recherche bibliographique constitue de fait, une démarche cruciale pour l’historien. Pour ce faire, il peut faire une recherche systématique à partir de mots-clés qui lui permettent d’accéder à de fichiers ou à des répertoires. Mais il peut également faire une recherche aléatoire par le biais de la remontée de filières bibliographiques en consultant les ouvrages récents. L’objectif de cette démarche est de discerner les œuvres et les auteurs qui sont les plus cités et de déterminer par la suite, les travaux les plus intéressants et de bonne qualité. Cela permet entre autres de discerner l’information vraie de l’information douteuse ou fausse, probable ou possible, invraisemblable, etc. Lors de la rédaction, l’étudiant doit être précis pour ne pas semer la confusion dans l’esprit du lecteur. A travers les opinions des experts, il peut démontrer un fait. La lecture doit être facile pour susciter l’intérêt du lecteur. Ainsi, il convient d’utiliser des phrases simples, concises. Chaque mot a sa valeur et les superflus doivent être éliminés. De même, l’écrit ne doit pas présenter des répétitions.