Tout d’abord la particularité du mémoire que vous êtes amené à rédiger dans le cadre d’une formation CNAM repose sur le fait que ce soit une formation à distance. Donc, il n’y a pas de présentiel. La plupart du temps vous n’êtes pas amené à rencontrer votre directeur de mémoire. Qu’est-ce que cela a comme conséquence au niveau de la rédaction votre mémoire ?
La première chose c’est que le processus est relativement déshumanisé donc vous n’allez pas rencontrer votre directeur de mémoire. Vous n’allez donc pas faire des points intermédiaires avec lui. Donc pour réussir dans ce type de cas de figure, la rédaction de votre mémoire, il va falloir respecter trois (3) principes pour mener à bien cette rédaction.
Alors le premier principe effectivement, il faut mettre l’accent sur les échanges et la fréquence avec votre directeur de mémoire. Vous êtes censé avoir un tuteur qui vous suit dans le cadre de la formation ou du moins c’est le cas dans le cadre de la plupart des formations et vous êtes censé en avoir un qui vous est alloué par le CNAM. Donc il va falloir veiller justement à compenser cette absence, on va dire de rencontre physique avec le tuteur par des points intermédiaires que vous serez amené à faire par mail ou par téléphone. Donc il ne faut pas hésiter à être force de proposition, à prendre les devants, à être proactif et à envoyer les parties à votre directeur de mémoire, en commençant notamment par le plan. Il sera vraiment l’ossature du mémoire ou que s’il y a vraiment une partie sur laquelle nous invitons à faire valider, c’est bien le plan. Puisque si effectivement le plan est validé par votre tuteur vous ne reviendrez pas là-dessus et ça va réduire le risque de réécriture par la suite. Or si vous commencez à rédiger sans faire de plan, vous prenez un risque de vous faire critiquer, de devoir réécrire, ce qui sera forcément beaucoup plus compliqué. Donc vraiment on compense cette absence de contact et de rencontre physique avec le tuteur par plus de points intermédiaires et veiller notamment à valider le plan et puis le mémoire au minimum, si le directeur de mémoire n’est pas trop disponible. Donc à faire valider le mémoire dans sa totalité avant de le déposer pour sécuriser sa validation. C’est le premier point.
Le deuxième principe, d’un point de vue organisationnel, la tendance qu’on peut avoir lorsqu’on n’est pas suivi lorsqu’on n’a pas de rencontre c’est de se déresponsabiliser et à procrastiner, c’est-à-dire à remettre à demain ce qui peut être fait aujourd’hui. Donc là, c’est le même principe, il va falloir compenser en fait ce manque de suivi que vous allez avoir puisque la formation se fait à distance par le fait d’établir un planning auquel vous allez vous tenir de manière rigoureuse. On va faire un planning, on va se fixer des objectifs ce qui va non seulement vous mettre en quelque sorte une forme de pression et de stress qui va vous mobiliser et à respecter les différentes échéances comme fixé et finir dans les délais, à éviter le stress et surtout comme indiqué dans le premier point, à faire valider votre mémoire au tuteur avant de déposer. C’est l’ avantage de fixer un planning avec des dates intermédiaires. Si on n’a pas de planning le risque, et c’est quelque chose qu’on voit souvent chez certains de nos clients qui viennent nous voir de manière désespérée, c’est que les personnes attendent le dernier moment. Donc quand ils se rappellent qu’ils ont un mémoire à rédiger, et qu’ils se rapprochent de la date limite, là forcément on a beaucoup moins de marge de manœuvre, on peut faire beaucoup moins de choses, on a beaucoup moins de possibilités. C’est source de stress et on va devoir sacrifier en quelque sorte les échanges avec le tuteur. Donc vraiment le point sur lequel on insiste c’est vraiment de faire un planning et de s’y tenir de manière rigoureuse. C’est le deuxième point effectivement que nous vous recommandons.
Enfin dernier point, c’est un élément qui est propre plus ou moins à tous les mémoires, mais qu’il est bon de mettre en œuvre dans le cadre de ce type de formation, c’est d’avoir un avis extérieur. Donc une personne qui va vous relire puisque forcément vous n’allez pas rencontrer votre tuteur, vous aurez moins de suivi donc vous serez peut-être livré en quelque sorte à vous-même dans le cadre de la rédaction. Il ne faut pas hésiter à sortir un petit peu de vos gonds, et d’aller rencontrer éventuellement une personne qui va vous relire, qui va avoir une nouvelle vision sur le mémoire, et qui va peut être mettre en exergue certaines fautes de forme ou de fond, que vous avez pu commettre en rédigeant, donc des choses que vous n’avez pas vues puisque vous avez été constamment focalisé sur la rédaction. Et quand on a la tête dans le guidon, forcément on ne se rend pas compte de certaines choses par manque de concentration. Donc c’est toujours bon d’avoir une deuxième perspective et de croiser les points de vues, de croiser les perspectives sur le mémoire et de faire appel à une autre personne, un relecteur qui va vous relire, qui va vous aider à peut-être faire apparaître des choses. Sinon vous pourrez être sanctionné pour certaines lacunes, certains problèmes que vous n’auriez pas détectés au moment de la rédaction.
Pour récapituler :
- Première chose on va essayer d’être proactif et de communiquer au maximum avec le directeur de mémoire qui vous est mandaté
- Deuxième chose on va établir un planning rigoureux avec des dates pour les différentes parties, et auquel on va se tenir de manière rigoureuse
- Troisième chose, on va faire appel à un relecteur qui va nous aider à faire apparaître certaines erreurs qui sont dans le mémoire, qu’on n’a peut-être pas vu dans le cadre de la rédaction, donc une personne qui va avoir le recul nécessaire, la distance nécessaire pour faire apparaître ces erreurs.
Nous espérons que cet article va vous aider à rédiger votre mémoire dans le cadre de votre formation au CNAM. Bon courage pour la rédaction de votre mémoire.