Voici des conseils qu’on a pu voir sur le terrain qui nous permettent de discriminer on va dire les mémoires qui obtiennent des mauvaises notes, et ceux qui obtiennent effectivement de bonnes, voire de très bonnes notes. Donc il y a certains critères qui sont beaucoup plus importants que d’autres. Et nous avons essayé de recenser les cinq principaux critères discriminants et nous vous les donnons ici dans cet article.
Tout d’abord le premier critère c’est vraiment la qualité de la rédaction, la qualité de la plume que vous avez; ça c’est quelque chose qui malheureusement ne s’improvise pas et qui prend du temps. Il faut beaucoup s’entraîner, beaucoup rédiger, lire énormément d’ouvrages pour avoir effectivement un style rédactionnel qui soit à la hauteur, disons, du diplôme que vous préparez. C’est quelque chose qui prend vraiment du temps et qui malheureusement ne s’improvise pas.
Le deuxième élément c’est la formalisation. C’est quelque chose qui se fait beaucoup plus facilement puisque respecter le cahier des charges, aérer son document, avoir un bon équilibre entre les illustrations et le contenu rédactionnel etc. c’est quelque chose que l’on peut faire beaucoup plus facilement. Apporter vraiment un soin à cette notion de formalisation c’est quelque chose que vous pouvez faire vraiment facilement en une à trois heures, lorsque vous relisez votre mémoire.
Évitez les fautes d’orthographe qui sont extrêmement pénalisantes et qui peuvent être corrigées vraiment très facilement, soit avec un nouveau regard ou en faisant appel à un relecteur qui va vraiment relire le document et s’assurer qu’il n’ait pas de fautes d’orthographes. Donc ça ce sont vraiment des petits éléments mais qui peuvent être corrigés très facilement et qui ont un impact assez important sur l’évaluation finale que vous allez avoir.
Troisième élément qui est également absolument fondamental et on insistera jamais assez sur ce point là : le mémoire vous ne le rédigez pas unilatéralement. Certes en général ça découle d’une problématique qui vous plaît, qui découle éventuellement d’un problème que vous avez observé sur le terrain – la problématique du mémoire et le mémoire revêt une certaine forme de personnalisation – ceci étant dit, vous devez valider académiquement chacune des parties et le mémoire final par votre directeur de mémoire. Donc cette communication que vous allez avoir avec votre tuteur, elle est absolument fondamentale aussi. N’hésitez pas à lire les articles que nous avons déjà publiés sur le sujet, vous allez constater que j’insiste souvent sur cet élément là. Parce que statistiquement on sait que lorsque vous vous êtes mis d’accord en amont de la rédaction sur les parties, sur le plan, sur la problématique, sur la revue littérature ou la partie théorique, sur la méthodologie de la partie empirique, et que vous avez vraiment pris le soin de faire valider chacune des parties au fur et à mesure, on sait que statistiquement votre probabilité de validation et d’obtenir aussi une bonne note sont extrêmement élevés, voire quasi certaines, puisque le jury ne va pas mettre en porte à faux le tuteur qui aura prévalidé votre mémoire. Donc on ne reviendra pas sur un plan validé. Il ne reviendra pas sur une méthodologie qui a été validée. Donc si vous communiquez bien avec votre tuteur c’est un élément qui a un impact important sur l’évaluation finale que vous allez avoir.
Quatrième conseil pour avoir la meilleure note possible à votre mémoire, c’est d’utiliser des sources de qualité. L’utilisation des sources de qualité est absolument fondamentale : des sources scientifiques académiques, des ouvrages utilisés, des bibliothèques en ligne etc. qui ont une certaine valeur scientifique académique. Cela est absolument fondamental si vous utilisez des sources qui ont moins de valeur telles que des blogs, des sites internet que vous utilisez de manière prépondérante et qui n’ont aucune valeur. Vous décrédibilisez la valeur scientifique académique de votre travail donc c’est quelque chose qui dilue en quelque sorte la qualité de votre travail, de votre recherche. Donc si un mémoire utilisera quasi systématiquement des sources de qualité, des sources de premier choix, qui n’utilisera pas Wikipédia mais qui utilisera plutôt des ouvrages, des livres d’auteurs reconnus de chercheurs, des articles scientifiques et autres et qui aura également suffisamment diversifié ses sources là par exemple, sur un niveau master 2, où l’on attend au moins au minimum une vingtaine ou une trentaine de références académiques – ça sera important de ne pas utiliser des sources qui sont périmées mais des sources de qualité, des sources récentes et de les avoir suffisamment diversifié. Entre un mémoire de ce type là est un autre qui utilisera beaucoup de sites internet, des sources qui sont peut-être anciennes qui ne sont plus à l’ordre du jour ou qui utilisera des documents qui n’ont pas de valeur probante qui n’ont pas été vérifié par le monde scientifique, alors entre les deux mémoires il y aura une différence très importante au niveau de l’évaluation finale. Nous vous invitons vraiment à utiliser des sources de premier choix, c’est vraiment fondamental et ça aura un impact très important sur la note que vous obtiendrez en mémoire.
Enfin cinquième et dernier conseil pour avoir la meilleure note possible à votre mémoire, c’est d’être toujours dans une démarche notamment au niveau de la partie empirique, des préconisations vous allez apporter. C’est d’être dans une démarche d’apporter quelque chose de nouveau, d’apporter de la valeur aux lecteurs et de ne pas vous contenter de simplement reprendre ce qui a déjà été rédigé sur le sujet, de paraphraser l’existant puisque cela vide un petit peu de son sens le dit-intérêt académique de votre mémoire. C’est une simple paraphrasant fait que ce qui existe déjà donc la valeur que vous allez laissez vous aller apporter dans le cadre de se voir sera forcément plus limité donc vraiment essayer toujours d’aboutir sur une partie préconisations qui est relativement développée avec des préconisations qui sont concrètes qui sont suffisamment bien développées et qui sont dans une dynamique d’apporter un maximum de valeur au jury, aux lecteurs ou à l’entreprise, ou au monde scientifique. Cela dépend bien évidemment de votre problématique, votre formation de caractère professionnel, ou recherche de votre mémoire mais toujours dans cette optique d’apporter un maximum de valeur dans le cadre de vos recherches. Vraiment nous insistons là dessus. Si vous bâclez cette partie là et que vous n’apportez pas suffisamment de valeur au delà de la note qui en sera forcément impactée, ça peut même justifier une non validation de votre mémoire, un rejet. Il arrive de voir effectivement des personnes qui ont leur mémoire refusé parce qu’ils ont fait d’excellentes recherches mais ça n’aboutit à aucune préconisation, sur aucune valeur. Par conséquent il n’y pas de substance, il n’y a pas de véritable apport. C’est vraiment un point important.
Nous espérons que ces cinq conseils vont vous aider à rédiger votre mémoire. Si vous avez besoin de plus d’informations n’hésitez pas à aller sur le blog Expertmemoire qui contient également de nombreux conseils pour la rédaction de votre mémoire. Très bonne journée !
