Cette partie de votre procédé est surtout liée à la partie empirique de votre mémoire, celle qui relève des observations terrain.
Partir d’une grille d’analyse
Le premier point c’est toujours partir d’une grille d’analyse que vous allez constituer dans le cadre de la méthodologie à présenter en amont de la partie empirique de votre mémoire. Dans cette méthodologie vous allez avoir cette grille d’analyse qui vous permettra de préciser les variables qui vont être analysées au sein de la partie empirique, et qui vont préciser les liaisons entre ces variables. Bien évidemment pour ces dernières, on considère exclusivement ce qui est pertinent, c’est à dire ce qui est lié aux hypothèses de votre mémoire. Il est bon de rappeler que les hypothèses sont les réponses à la problématique de votre mémoire ; les réponses supposées qui vont être confirmées ou infirmées grâce à ces variables que vous vérifierez, par exemple de par vos observations sur le terrain. Si vous faites une analyse sur des patients pour un mémoire en médecine, vous allez vérifier si l’administration par exemple d’un vaccin est efficace ou non, vous allez également tester certaines variables au sein de la grille d’analyse, ou encore mettre en évidence des corrélations entre elles.
Privilégiez les graphiques, les schémas pour mettre vos données en évidence
Grâce à ces résultats, ces données, vous pourrez mettre en évidence les corrélations éventuelles au sein de schémas ou de graphiques. Les graphiques sont toujours beaucoup plus parlants que des contenus denses illisibles. Pour les directeurs de mémoire, les jurés professionnels, quel que soit le domaine, il est toujours plus aisé de voir un graphique, d’analyser un graphique, ou un schéma qui est beaucoup plus parlant et qui permet aussi de retenir beaucoup plus facilement l’information plutôt que de devoir faire l’effort de lire un long texte illisible. Il est donc conseillé de mettre en évidence ces corrélations de cette façon.
Utilisez des logiciels de données
Dans le cas où vous avez recueilli beaucoup de données dans le cadre d’une analyse quantitative, avec de multiples questionnaires, il existe un moyen de dépouiller et d’analyser ces résultats de façon rapide et pratique. En effet, vous pouvez utiliser des logiciels d’analyse et de traitement de données tels que SPSS, Sphinx et autres. Certains logiciels peuvent être utilisés en version gratuite pendant une certaine période d’essai. Ils vont faciliter l’analyse de vos données, ainsi que la mise en évidence de corrélations, qui vous serviront ensuite à mettre en place ces liaisons entre les variables pour rédiger la partie empirique.
Faites preuve d’humilité : énoncez les limites de votre étude
Le dernier conseil, non sans importance, est de faire preuve d’humilité dans les conclusions de vos analyses terrain. Cela se matérialise par le fait de faire apparaître dans une partie de votre mémoire, la partie “limites” de votre étude. Vous anticipez ainsi les observations éventuelles du jury. Ne pas le faire vous expose de fait à leurs vives critiques.
Comment le faire ? Tout simplement sur la partie statistique, annoncez qu’il existe toutefois une marge d’erreur à votre analyse, une part de risque ou encore un risque de biais. Puis précisez lesquels peuvent être ces risques. Par exemple, lors de votre étude quantitative, indiquez que vous avez vous êtes basé sur un échantillon au lieu de la population mère, que cet échantillon vous permet d’extrapoler avec une marge d’erreur.
L’humilité est ainsi valorisée et elle servira d’autant plus au sein du mémoire puisque le jour de la soutenance, le jury va toujours essayer de chercher l’erreur, vos limites. Le fait d’anticiper cela vous permet de marquer des points. La partie limites peut parachever la partie empirique mais peut également faire l’objet d’une partie à part entière, d’une conclusion, d’une partie conclusive à la fin de votre partie empirique.
Voilà tout ce qu’il faut savoir pour analyser des données et l’intégrer dans le cadre de la rédaction de votre mémoire.
