Le niveau d’exigence sur les mémoires en Belgique ou en Suisse est-il plus élevé que dans d’autres pays francophones

sur les mémoires assez élevé dans certains établissements. 

Mais dans la plupart des pays francophones, les exigences et la méthodologie pour les mémoires académiques sont assez similaires. Cependant, cette similarité n’échappe pas à certaines exceptions notamment dans quelques pays, comme la Suisse ou la Belgique. 

La vraie problématique qui nous intéresse actuellement porte sur la question de savoir : Est-ce que le niveau sur les mémoires dans ces deux pays, à savoir la Belgique et la Suisse, est-il plus élevé que dans d’autres pays francophones ? 

Une profonde analyse sur les guides méthodologiques de ces pays doit être faite afin d’apprécier une telle question. 

LA METHODOLOGIE ET EXIGENCES SUR LES MEMOIRES DANS LES PAYS FRANCOPHONES EN GENERAL :

Après une lecture des guides méthodologiques adoptée par les différentes universités, notamment celles de Bruxelles, de Genève, de Madagascar, et dans d’autres pays francophones, les exigences sur les mémoires sont tous conformes aux normes académiques en vigueur en France. 

Prenons l’exemple lors du choix des thèmes de mémoire, l’on accorde une certaine liberté aux étudiants, sous réserves qu’il traite un sujet entrant dans son domaine de spécialisation. 

Ces universités proposent également aux étudiants les mêmes étapes lors de l’adoption du mémoire – projet et même sur la forme et présentation du mémoire. Aucune exigence particulière n’est soulevée. 

Il est tout de même jugé nécessaire de rappeler ces différentes étapes d’adoption d’un projet de mémoire et du mémoire lui-même : 

  • Primo, les universités francophones proposent aux étudiants de choisir un thème auquel il veut analyser et se spécialiser plus tard. Le choix des thèmes reste une grande liberté pour l’étudiant, mais nécessite une validation de l’établissement et de l’encadreur. 
  • Secundo, il est exigé aux étudiants de rassembler et analyser les différentes littératures et ouvrages concernant leur thème. Ainsi, soulever les questions phares et les arguments à soulever dans le mémoire.
  • Tertio, ces questionnements doivent mener à une question centrale et fondamentale qui constituera ce que l’on appelle « une problématique ». 
  • Quarto, afin de répondre à la question centrale et mieux appréhender le sujet, les différents questionnements doivent être sectionnés et formés un plan à deux ou à trois parties. 

Dans la plupart des universités, le thème, la problématique, le plan et la liste des bibliographies doivent être présentés à l’établissement et à l’encadreur ; ainsi doit faire l’objet d’une validation. Et une telle procédure est également obligatoire une fois la rédaction dudit mémoire terminé. 

La mise en forme du devoir est aussi uniforme et suit la norme universitaire en France, à savoir : Style du texte (Times New Roman) ; police (12) ; Interligne (1,5) ; marges 3,5cm (Gauche) et 2,5cm (Droite).

De telles exigences sont présentes dans toutes les universités francophones que ce soit en France, en Belgique, au Canada ou à Madagascar. 

LES EXIGENCES PARTICULIERES SUR LES MEMOIRES DANS CERTAINS PAYS ET CERTAINES UNIVERSITES :

Comme l’on a dit précédemment, la méthodologie académique n’est pas à l’abri de certaines particularités. 

D’une part, dans certains pays, surtout usant d’autres langues autres que le Français, la translittération est fortement exigée. Parmi ces pays figure la Suisse. 
Par définition, la translittération est le fait de transcrire signe par signe d’un système d’écriture en un autre système. Il arrive très souvent en Suisse que des étudiants utilisent la langue arabe ou un terme dans leur mémoire. Et comme beaucoup de mots en Arabe sont difficiles à traduire en français et en anglais, les universités exigent aux étudiants de translittérer ces termes. 

La translittération est l’une des plus grandes particularités de la Suisse et fait actuellement partie des exigences méthodologiques sur les mémoires, notamment au sein de l’Université de Genève. 

D’une autre part, le système universitaire en Belgique se rapproche beaucoup du système français. Cependant, dans certaines universités Belges, comme celles de Namur, le mémoire prend la forme de quatre travaux distincts mais liés, c’est-à-dire que les quatre travaux doivent être centrés sur un thème central. Ces travaux comprennent :

  • Premièrement, rapport du séminaire de lecture scientifique, 
  • Deuxièmement, le rapport du séminaire de simulation de gestion ou d’application économique,
  • Troisièmement, le rapport du travail pratique réalisé dans le cadre du cours de méthodes quantitatives,
  • Et dernièrement, un travail personnel lié à un cours en particulier.

Or, dans les autres pays usant la langue française, le mémoire ne représente qu’un seul travail qui résumera toutes les recherches et réflexions de l’étudiant. 

Enfin, pour conclure, les systèmes académiques francophones sur les mémoires sont très variés d’un pays à l’autre ; et même utilisant un même langage, mais se rapprochent tous du système français. Le système Suisse comme celui de la Belgique, d’après ce qui a été exposé, présentent certaines particularités par rapport au système des autres pays francophones. De ce fait, l’on peut estimer que le niveau d’exigence sur les mémoires en Belgique et Suisse est élevé que dans d’autres pays francophones. Cependant, l’appréciation d’un tel fait reste subjective, et est différente selon l’appréhension de l’étudiant de la méthodologie. 

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