
Sommaire
- Comprendre les attentes du jury pour réussir votre mémoire infirmier
- Comment trouver un sujet de mémoire infirmier inspirant et pertinent ?
- Exemples de problématiques de mémoire infirmier efficaces
- Modèle de plan pour mémoire infirmier (exemple commenté)
- Méthodes et outils pour une recherche bibliographique réussie
- Comment rédiger un mémoire infirmier clair et professionnel ?
- Comment présenter les limites de votre TFE sans perdre de points ?
- Organiser son travail et gérer le temps
- Se faire accompagner : une aide précieuse
- Relire, corriger et finaliser son mémoire
- Préparer sa soutenance de mémoire infirmier : exemples et astuces
- En résumé
- Obtenir de l’aide pour rédiger votre mémoire infirmier
Rédiger un mémoire infirmier, aussi appelé TFE (travail de fin d’études), représente une étape importante du parcours de l’étudiant infirmier. C’est à la fois un moment de réflexion, de recherche et de mise en pratique des compétences acquises durant la formation. Pourtant, beaucoup d’étudiants se sentent perdus face à l’ampleur du travail à réaliser. Pas de panique : avec la bonne méthode et un accompagnement adapté, il est tout à fait possible de rédiger un mémoire clair, pertinent et valorisant.
Par exemple, de nombreux étudiants racontent qu’ils se sentent dépassés dès qu’ils ouvrent leur premier plan ou commencent la bibliographie. C’est normal : le mémoire est souvent le premier travail de recherche que vous réalisez seul.
Comprendre les attentes du jury pour réussir votre mémoire infirmier
Avant de se lancer dans la rédaction, il est essentiel de bien comprendre les attentes de ce travail. Le mémoire infirmier n’est pas seulement un exercice académique. C’est aussi une manière de démontrer votre capacité à analyser une situation de soins, à réfléchir sur votre pratique professionnelle et à proposer des pistes d’amélioration. En d’autres termes, il ne s’agit pas seulement d’écrire, mais de donner du sens à votre expérience.
Le mémoire permet de montrer que vous êtes capable de prendre du recul sur vos actions, d’adopter une démarche réflexive et d’appuyer vos propos sur des données issues de la recherche. C’est un vrai travail de professionnel en devenir.
Comment trouver un sujet de mémoire infirmier inspirant et pertinent ?
Le choix du sujet est une étape cruciale. Il doit à la fois vous intéresser et être en lien direct avec votre futur métier. Un bon sujet est souvent celui qui vous touche personnellement ou qui soulève une question rencontrée lors de vos stages. Par exemple : la relation de confiance avec le patient, la gestion de la douleur, ou encore la communication dans une équipe de soins.
Pour trouver votre sujet, posez-vous quelques questions simples : Qu’est-ce qui m’a marqué durant mes stages ? Quelles situations m’ont poussé à réfléchir ? Quels thèmes reviennent souvent dans les discussions professionnelles ? Ces interrogations vous guideront vers une problématique pertinente et motivante.
Exemple : si vous avez été marqué par la détresse d’un patient en fin de vie, votre sujet pourrait porter sur l’accompagnement émotionnel du soignant face à la souffrance. Si au contraire vous avez travaillé en pédiatrie, un sujet autour de la relation de confiance avec les enfants hospitalisés peut être très pertinent.
Exemples de problématiques de mémoire infirmier efficaces
Une fois le sujet choisi, il faut définir une problématique, c’est-à-dire une question centrale à laquelle votre mémoire tentera de répondre. Par exemple : “Comment la relation soignant-soigné influence-t-elle l’observance du traitement ?” ou “Quels facteurs favorisent l’accompagnement de la douleur chronique chez les personnes âgées ?”.
Votre problématique doit être précise, réalisable et adaptée à vos ressources. Elle oriente tout le travail de recherche et donne une cohérence à votre rédaction. Mieux vaut une question bien ciblée qu’un thème trop large.
Par exemple, si votre sujet traite de la communication, votre problématique pourrait être : “Comment la communication bienveillante favorise-t-elle la coopération du patient diabétique dans son suivi quotidien ?”.</p
💡 Cas pratique — Problématique claire
Contexte : Hugo veut travailler « la douleur post-op » (trop large).
Action : Il précise : population, lieu, facteur clé. « En chirurgie orthopédique, comment l’échelle EVA, utilisée à J1, améliore-t-elle l’analgésie ? »
Résultat : Une problématique mesurable, ancrée terrain.
À retenir : Cadrez avec qui / où / quand / quoi / comment.
Modèle de plan pour mémoire infirmier (exemple commenté)

Le plan est la colonne vertébrale de votre mémoire. Il doit permettre au lecteur de suivre facilement votre raisonnement. En général, un mémoire infirmier se compose de trois grandes parties :
- L’introduction : elle présente le sujet, la problématique et les objectifs du travail.
- La partie théorique : elle regroupe vos recherches, vos lectures et vos références scientifiques.
- La partie pratique : elle expose votre méthodologie, vos observations et l’analyse des résultats.
Exemple de structure : dans un mémoire sur la douleur post-opératoire, la partie théorique pourrait présenter les protocoles de prise en charge, la partie pratique analyser l’observation d’un service chirurgical, et la conclusion proposer des pistes d’amélioration pour l’évaluation de la douleur.
Enfin, la conclusion doit synthétiser les points essentiels, rappeler les apports du travail et éventuellement ouvrir sur de nouvelles pistes de réflexion.
Méthodes et outils pour une recherche bibliographique réussie
Pour enrichir votre mémoire, appuyez-vous sur des sources fiables : articles scientifiques, revues professionnelles, ouvrages spécialisés ou sites institutionnels comme la HAS (Haute Autorité de Santé). Prenez soin de noter toutes vos références au fur et à mesure pour éviter les oublis au moment de la bibliographie.
Utilisez des mots-clés précis liés à votre sujet et variez vos sources pour croiser les points de vue. Cette diversité renforce la crédibilité de votre travail et montre votre rigueur méthodologique.
Par exemple, si votre mémoire traite de la prévention des chutes, vous pouvez consulter les recommandations de la HAS et comparer plusieurs études publiées dans la Revue de l’infirmière.
Comment rédiger un mémoire infirmier clair et professionnel ?
La rédaction du mémoire infirmier demande de la rigueur, mais aussi de la clarté. Écrivez avec des phrases simples, évitez le jargon et privilégiez les formulations fluides. Chaque partie doit répondre à un objectif précis. Par exemple, dans la partie théorique, vous expliquez ce que la littérature dit du sujet. Dans la partie pratique, vous montrez ce que vous avez observé et comment cela rejoint (ou non) les éléments théoriques.
N’oubliez pas que la qualité d’un mémoire ne réside pas dans sa longueur, mais dans sa cohérence et sa capacité à faire le lien entre théorie et pratique.
Par exemple, au lieu d’écrire : “Il est parfois difficile pour les infirmiers de gérer la douleur des patients parce que la charge de travail est importante”, vous pouvez formuler : “La charge de travail importante peut parfois limiter le temps consacré à l’évaluation de la douleur du patient”. C’est plus direct, plus professionnel et plus fluide.
Comment présenter les limites de votre TFE sans perdre de points ?
Beaucoup d’étudiants redoutent la partie “limites du travail”, pensant qu’elle pourrait nuire à leur note. En réalité, c’est tout le contraire. Reconnaître les limites de votre démarche, c’est faire preuve de maturité professionnelle. Cela montre que vous savez prendre du recul et identifier ce qui pourrait être amélioré.
Par exemple, si vous n’avez pu interroger que trois patients au lieu de dix, indiquez-le simplement et expliquez que cela a restreint la portée des résultats sans en remettre en cause la pertinence.
Les limites peuvent concerner le nombre de participants, le manque de temps, ou encore la difficulté à accéder à certaines données. L’essentiel est d’expliquer ces contraintes avec honnêteté et d’en tirer des enseignements pour la pratique future. Présentées sous cet angle, les limites deviennent une réelle force.
Organiser son travail et gérer le temps
La gestion du temps est souvent le plus grand défi. Entre les stages, les cours et la rédaction, il est facile de se sentir débordé. L’idéal est d’établir un planning réaliste, avec des étapes claires : choix du sujet, recherche bibliographique, rédaction, relecture, mise en page…
Avancez progressivement, sans attendre la “période idéale” pour écrire. Quelques lignes chaque jour suffisent à construire un texte solide sur la durée. L’important est de rester régulier et motivé.
Par exemple, fixez-vous des étapes simples : “Semaine 1 : choix du sujet”, “Semaine 2 : recherche bibliographique”, “Semaine 3 à 5 : rédaction de la partie théorique”, etc. Cette approche évite la procrastination et maintient la motivation.
Se faire accompagner : une aide précieuse
Il est normal de ressentir des moments de blocage ou de doute. C’est pourquoi de nombreux étudiants choisissent de se faire accompagner. Un regard extérieur, qu’il s’agisse d’un enseignant, d’un tuteur ou d’un professionnel de l’aide à la rédaction, peut grandement faciliter votre progression.
Un accompagnement personnalisé permet de clarifier vos idées, d’améliorer la formulation et de garantir la cohérence globale du mémoire. Ce n’est pas une tricherie, mais un moyen d’apprendre à mieux structurer vos pensées et à gagner en confiance.
Exemple : un étudiant accompagné a pu reformuler son plan pour mieux relier théorie et pratique. En seulement deux séances de suivi, son texte est devenu plus clair et plus argumenté.
Relire, corriger et finaliser son mémoire
La relecture est une étape incontournable. Elle permet de repérer les erreurs, d’harmoniser le style et d’assurer la fluidité du texte. Si possible, faites relire votre mémoire par une personne extérieure. Un regard neuf détecte souvent ce que vous ne voyez plus.
Pensez également à soigner la présentation : marges, interlignes, titres, numérotation, bibliographie… Ces détails comptent dans la qualité perçue du travail final.
Préparer sa soutenance de mémoire infirmier : exemples et astuces
La soutenance est l’occasion de mettre en valeur votre travail et de partager votre réflexion. Pour être à l’aise le jour J, entraînez-vous à présenter votre sujet à voix haute, devant des proches ou des camarades. Préparez une trame claire : contexte, problématique, méthode, résultats, limites et ouverture.
Restez calme, souriant et authentique. Le jury ne cherche pas la perfection, mais à évaluer votre compréhension du sujet et votre capacité à argumenter.
Par exemple, vous pouvez préparer une courte phrase d’introduction : “Bonjour, je m’appelle Clara et j’ai choisi d’aborder la question de la douleur post-opératoire car elle m’a profondément marquée lors de mon stage en chirurgie”. Ce type d’entrée en matière attire immédiatement l’attention du jury.
💡 Cas pratique — Pitch de soutenance
Contexte : Jade stresse à l’oral.
Action : Elle prépare un pitch de 30 secondes : « J’ai choisi la prévention des chutes en EHPAD, observée en stage. Méthode : entretiens IDE. Résultats : 3 leviers, dont l’évaluation initiale. »
Résultat : Entrée en matière claire, jury rassuré.
À retenir : Contexte → méthode → résultat → apport. Court et limpide.
En résumé
Rédiger un mémoire infirmier demande de la méthode, de la curiosité et de la persévérance. En avançant pas à pas, en acceptant les ajustements nécessaires et en vous entourant des bonnes ressources, vous pouvez transformer ce défi en une réelle expérience d’apprentissage.
Chaque étape – du choix du sujet à la soutenance – est une occasion d’affirmer votre identité professionnelle. N’ayez pas peur des doutes : ils font partie du processus et témoignent de votre engagement.
Obtenir de l’aide pour rédiger votre mémoire infirmier
Si vous ressentez le besoin d’un soutien dans la rédaction de votre TFE infirmier, sachez qu’il existe des services d’aide spécialisés. Ces accompagnements offrent des conseils personnalisés, une relecture professionnelle et un suivi méthodologique. Vous restez auteur de votre mémoire, tout en bénéficiant d’un cadre structurant et rassurant pour avancer efficacement.
Avec rigueur, patience et accompagnement, chaque étudiant peut réussir à rédiger un mémoire infirmier solide, valorisant et porteur de sens. Ce travail est bien plus qu’une simple évaluation : c’est une étape fondatrice vers votre avenir professionnel.
Sources et références utiles
FAQ — Mémoire infirmier (TFE)
Comment choisir un bon sujet de mémoire infirmier ?
Choisissez un thème qui vous passionne et en lien avec vos expériences de stage. Un bon sujet est à la fois concret, motivant et réalisable dans le temps imparti.
Quelle longueur doit faire un mémoire infirmier ?
En moyenne, un TFE infirmier compte entre 30 et 50 pages hors annexes et bibliographie. La qualité de l’analyse prime sur la quantité de texte.
Faut-il faire valider son plan avant d’écrire ?
Oui, il est fortement conseillé de le soumettre à votre tuteur ou formateur afin d’assurer la cohérence du raisonnement et la conformité aux attentes de l’école.
Comment citer ses sources dans un mémoire infirmier ?
Utilisez la norme APA ou Vancouver selon les consignes de votre IFSI. Chaque citation ou donnée doit être accompagnée d’une référence complète en bibliographie.
Comment réussir sa soutenance de TFE infirmier ?
Entraînez-vous à présenter votre sujet à voix haute, structurez votre discours (problématique, méthode, résultats, limites) et adoptez un ton calme et professionnel.









