La thèse de doctorat se conçoit comme l’aboutissement de tant d’années d’études qui au final se concrétise par un travail de recherches, de recueil de documents, d’analyse de résultats et surtout de rédaction.

Comment donc bien rédiger sa thèse de doctorat ?

Bien qu’il y ait déjà des consignes rédactionnelles et les règles de présentation relatives à la thèse de doctorat, tout le reste dépend du sujet, notamment du choix de ce dernier qui permettra la construction du plan de thèse qui s‘avère être un pilier fondamental.

Effectivement, une fois le sujet définit, il est essentiel de se donner le temps lors des recherches pour que les idées se posent, presque d’elles mêmes, et surtout favoriser l’approche personnelle du sujet.

D’ailleurs, le choix du directeur de thèse importe grandement étant donné qu’il affectera à tous niveaux, par ses apports et ses critiques, l’étudiant lui-même et subséquemment la qualité de la thèse : il apparaît donc naturel que ce choix se base sur la « longueur d’ondes » et le professionnalisme de chacun.

L’étudiant doit garder en tête que le plan de thèse peut ne pas être définitif et varier au fur et à mesure de la rédaction de cette dernière. Il est alors fondamental qu’il ne se borne pas à vouloir rendre un plan parfait et non modifiable, au contraire.

Ainsi, l’énumération de tous les concepts qui viennent à l’esprit en pensant au sujet s’avère être un excellent moyen d’échafauder le plan.

Pour se faire, l’astuce consiste à ne pas se séparer d’un petit carnet de notes afin de pouvoir y noter spontanément toutes idées relatives à la thèse. Psychologiquement, cela aiderait à ne pas trop se focaliser sur la thèse et favoriser l’inspiration.

Il est ensuite plus aisé de procéder à l’arrangement du plan dont la structure finale représente une présentation d’idées chronologiques et cohérentes du sujet qui amène à une perspective, une autre ouverture ou approche engendrée par le sujet. La technique est simple, elle consiste seulement à assembler les idées telles des images les unes à la suite des autres comme si vous alliez expliquer à une personne ce qu’elles signifient, ce qu’elles veulent dire. Autrement dit, se poser en tant qu’enseignant, formateur ou autre qui maîtrise parfaitement son sujet.

Le plan de la thèse étant considéré comme établi lorsqu’un certain ordre logique de succession apparaît et vous satisfait.

L’étape ultime avant la rédaction proprement dite consiste à présenter et discuter du plan de thèse avec le directeur de thèse. Incontestablement, des suggestions, des critiques, des conseils ou autres peuvent en découler et aider grandement à la rédaction.

Une fois le plan validé donc, la rédaction et le peaufinage des parties peuvent commencer. La règle d’or de la rédaction est de ne pas se mettre la pression et se laisser aller au fil de l’inspiration, ou pas. En effet, l’écriture de la thèse se veut être une expérience enrichissante et non contraignante. De surcroît, plus vous serez serein, non stressé … plus vous serez inspiré et trouverez facilement les mots, la cohérence, les connexions … entre les mots, les idées, les arguments …

Certes, il s’agit de travail scientifique, pourtant il faut y ajouter une touche d’art et de liberté, de culture personnelle afin que justement le lecteur prenne plaisir à lire un tel livre avec aisance. De plus, la thèse reflète votre personnalité et votre savoir-faire.

De la sorte, commencez par les parties qui vous inspirent le plus, ou les plus simples. Ne vous forcez pas à finir tel nombre de pages ou tel chapitre en un temps record, malgré qu’un planning soit nécessaire. Incontestablement, plus vous vous obstinerez plus vous vous éparpillerez et perdrez du temps.

Dans toute rédaction, il ne faut pas oublier que l’essentiel se dit en phrases simples par l’usage d’idées précises, concises et claires.

L’organisation est aussi un facteur ultime dans toute rédaction. En effet, il vaut mieux prévoir des copies de sauvegarde, d’utiliser un système de classement… cela vous permettra de gagner non seulement un temps précieux mais vous aidera à rester calme, ne pas paniquer en cas de problèmes. D’ailleurs, cela se sentira et se reflètera dans la cohérence de votre thèse.

Bon nombre d’étudiants butent en rédigeant de prime abord l’introduction, il est en effet recommandé de ne rédiger l’introduction qu’à la fin de la thèse.

On pourra noter les idées qui émergent et qui peuvent édifier l’introduction au fur et à mesure de la rédaction du corps de la thèse, l’écrire une fois la conclusion terminée s’avère être plus pratique.

Indubitablement, tous les points soulevés par la problématique, les limites du travail et surtout les parties non soulevées bien qu’intéressantes dans le cadre conceptuel ne se révèlent qu’à la fin de la rédaction du corps du mémoire. Or, ce sont ces « faits » qui donnent le ton à la thèse, qui vont pimenter le contenu tout en apportant une touche complète au travail tant dans l’annonce du sujet que lors de la formulation du problématique.

Enfin, la relecture de la thèse est essentielle au peaufinage de la rédaction, tant par l’étudiant que par un autre lecteur. C’est effectivement durant cette relecture que peuvent apparaître des fautes tant d’ordre orthographiques que grammaticales ou encore des petites incohérences, incompréhensions. La relecture permet en conséquence la correction d’éventuelles fautes passées inaperçues par l’étudiant et apporte également un certain travail d’harmonie.

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