5 astuces pour réussir son mémoire de Management en école de commerce

La rédaction d’un mémoire est une étape décisive dans la formation de l’étudiant. Le mémoire sera l’élément crucial permettant d’évaluer les compétences acquises durant la formation académique et la capacité de l’étudiant à l’appliquer dans le domaine professionnel. Pour mener à bien un mémoire, ci-après quelques conseils utiles.  

1. Trouver un bon sujet

Pour mener à bien un mémoire de management, comme dans tout autre mémoire d’ailleurs, il est capital de commencer par rechercher un bon sujet. Pour cela, il est toujours important de commencer par lister toutes les idées qui viennent en tête pour ensuite les hiérarchiser selon leur degré de pertinence. Ceci fait, il faut procéder à la détermination de tous les avantages et les inconvénients propres à chaque idée selon l’objectif du projet de mémoire et les attirances personnelles.

Une fois ces éléments réunis, il faut ensuite les recenser et identifier les limites de chaque idée. Le choix se fera en fonction de ces derniers. Il est important de choisir un sujet d’actualité et qui fait l’objet de débat sur le domaine professionnel et économique. Cela donne davantage de valeur au mémoire. Il faut tout de même faire attention à ne pas choisir un sujet trop général et se focaliser sur un thème bien précis pour ne pas compliquer le travail.

S’il s’avère difficile de choisir entre plusieurs sujets potentiels, il faut procéder par un système d’élimination par le biais de différents questionnements : est-ce que j’ai suffisamment les compétences nécessaires pour traiter le sujet ? Est-ce que ce sujet correspond réellement à ma formation et à mon projet professionnel ? Est-ce que je serai capable de trouver toutes les informations nécessaires pour traiter ce sujet ? Ce sujet peut-il être traité dans les temps qui me sont impartis ? Les contraintes sont-elles surmontables ? Etc.

Si après cette étape, aucun choix n’a encore été fait, il est aussi possible de demander l’avis d’un professionnel ou l’avis de l’encadreur ou encore celui d’un proche.

Dans la détermination du sujet, l’étudiant doit mettre en évidence sa capacité à le maitriser et à l’approfondir dans le cadre d’une situation donnée, selon le contexte de l’étude où l’entreprise qui fera l’objet de l’étude.

2. Mener efficacement la rédaction de la revue de littérature

La revue de littérature a pour principal objectif de faire un état de l’art sur le sujet de recherche choisi. Avant de commencer la rédaction de la revue de littérature,  il faut impérativement commencer par consulter différents ouvrages et articles concernant le sujet et faire une synthèse. Rédiger une revue de littérature est une étape cruciale, car elle conditionne la compréhension des différents concepts entourant le domaine choisi.

Pour ce faire, il faut se baser sur différents points clés. Premièrement il faut consulter le maximum d’études et d’articles qui ont déjà été menés autour du sujet en question afin d’avoir une idée sur les différentes tendances de la recherche, les méthodes ayant déjà été employées pour traiter le sujet ou encore les concepts clés de l’étude. À part les différentes réflexions déjà menées sur le sujet, l’étudiant doit mettre en évidence ses propres réflexions ainsi que les diverses démarches qui l’ont conduit aux résultats obtenus tout en tenant compte du fait que certaines théories sont soutenues par certains auteurs et critiquées par d’autres.

Ensuite pour arriver à une bonne réflexion, il faut se baser sur des informations pertinentes en privilégiant les articles scientifiques et les ouvrages spécialisés. Dans le cadre d’un mémoire de management, les travaux menés par des chercheurs et des enseignants sont beaucoup plus intéressants que ceux menés par des consultants. Bien que les bibliothèques numériques et les sites rassemblant divers articles intéressants soient faciles à consulter, il se peut que certaines informations soient erronées. Il faut être vigilant et ne pas sous-estimer l’importance des bibliothèques physiques.

3. Déterminer une problématique pertinente

La consultation de divers ouvrages et articles pertinents va mener l’étudiant à déterminer une problématique bien fondée et bien précise sur laquelle le travail de recherche va se baser. La problématique est le principal problème qui doit être résolu à la fin du mémoire suite aux recherches, aux réflexions et aux explications concrètes données. De ce fait, sa détermination est capitale, car d’elle dépend la structuration du plan de travail.

Pour déterminer le plus efficacement une problématique, il faut avoir une bonne capacité d’observation sur différentes situations problématiques et choisir un phénomène qui n’a pas encore été expliqué ou un phénomène qui commence à prendre de l’ampleur et dont les conséquences peuvent être désastreuses. Une bonne problématique doit également être simple et facile à comprendre, précise et cohérente. Il ne faut pas choisir des termes trop compliqués pour l’exprimer, ni utiliser des phrases trop longues.

Une fois la problématique définie, l’étudiant doit déterminer des hypothèses, qu’il tentera de confirmer ou d’infirmer tout long de son travail. Pour cela, l’étudiant doit témoigner d’un grand esprit de synthèse et d’une bonne capacité d’analyse. Pour ce faire, le plus important est de se baser sur le fait qu’un mémoire n’est jamais une compilation du travail de différents auteurs, mais plutôt un travail de réflexion qui se fonde sur différents arguments s’acheminant de manière logique et s’appuyant sur divers supports. Les hypothèses de travail sont généralement les réponses probables menant à la résolution de la problématique. Elles doivent donc se présenter comme des pistes d’analyse sur lesquelles se base la rédaction.

Dans la revue de littérature, les différentes recherches menées doivent contribuer à l’explication du domaine d’étude choisi. Pour cela, il faut noter que la recherche gagne beaucoup plus en pertinence lorsqu’elle ne porte pas sur un sujet déjà traité par d’autres chercheurs sauf si l’analyse s’oriente sur des axes différents.

4. Élaborer un plan bien structuré

Avant de commencer la rédaction d’un mémoire, il est capital de commencer par penser à son contenu et sa structuration, c’est-à-dire le plan. Il faut noter qu’une fois le plan élaboré, la majeure partie du travail de recherche est considérée comme faite. Pour mener à bien l’analyse et la réflexion tout au long de la rédaction, il faut impérativement que le plan soit mûrement réfléchi, car il met en évidence les idées principales à aborder. Il doit également mettre en évidence les arguments et les éléments d’explications nécessaires pour venir à bout de la réflexion, notamment les méthodes à utiliser pour traiter efficacement le sujet et la manière dont la problématique sera abordée. Pour ce faire, le plan d’un mémoire se subdivise en trois parties, dont l’introduction, le développement et la conclusion. Le développement est la partie centrale de l’analyse et doit comporter des chapitres ainsi que des sous-chapitres bien planifiés.  Par ailleurs, chaque étudiant doit savoir que les titres composants le plan d’un mémoire sont les principaux éléments d’accroche permettant de retenir l’attention des lecteurs. En même temps, ils donnent un aperçu des idées majeures qui seront traitées dans la partie concernée. Ils ne doivent donc pas être trop concis au risque de faire perdre l’intérêt de poursuivre la lecture.

Toutefois, il ne faut pas perdre beaucoup de temps à définir le plan du mémoire étant donné qu’il est possible qu’il change et évolue au fil de la rédaction. Le plus important est de déterminer les grandes lignes pour chaque partie.

En cas de problème dans l’élaboration d’un plan de mémoire, il ne faut jamais hésiter à demander l’avis des professeurs, de l’encadreur ou d’autres professionnels maitrisant le domaine de l’étude.

5. Mener une bonne analyse dans la partie empirique

Une fois la revue de littérature rédigée, l’étudiant doit mener une partie empirique qui lui donnera plus d’éléments pour affirmer ou infirmer les différentes hypothèses qu’il a pu déterminer à travers la revue de littérature. Cette partie est un travail qui se base sur le propre travail de l’étudiant et ses propres constats.

Pour mener à bien cette partie, il faut commencer par la présentation de la méthode qui sera utilisée pour l’analyse et pour la vérification des différentes hypothèses avancées. Pour la conduite de la partie empirique, la revue de littérature doit être exploitée pour avoir une idée sur les résultats qui vont en découler. Toutefois, il est possible que l’analyse menée soit en totale contradiction avec tout ce qui a été constaté dans la revue littérature. Pour cela, l’étudiant doit fournir des explications et des preuves pour expliquer cette contradiction.

Pour ce faire, deux choix se présentent : menée une étude quantitative en se basant sur des données chiffrées recueillies auprès d’un échantillon représentatif ou une étude qualitative de nature exploratoire. Par ailleurs, il est également possible de se baser sur d’autres types d’analyse comme une méthode descriptive ou comparative, mais en général, les deux premières méthodes sont les plus utilisées dans le cadre d’un mémoire en management.

Dans la partie empirique, il est possible que l’étudiant n’arrive pas à faire un choix entre étude qualitative et étude quantitative, car chaque méthode dispose de ses points forts et de ses points faibles. Dans ce cas, il faut savoir que ces points peuvent varier d’un sujet à l’autre, et pour cela, il faut choisir la méthode qui est la plus adaptée au sujet du mémoire. Par exemple, si le travail consiste à prouver ou à réfuter une hypothèse, le mieux est de mener une étude quantitative. Par ailleurs, si le travail est destiné à expliquer une situation, un phénomène, etc. une étude qualitative est la plus appropriée.

  • Étude quantitative

Une étude quantitative est destinée généralement à prouver ou à réfuter une hypothèse après une analyse statistique des résultats qui ont été recueillis sur un échantillon représentatif. Grâce à son caractère précis et quantifiable, les résultats obtenus d’une étude quantitative sont généralement réels et impartiaux. En effet, une analyse quantitative permettra à l’étudiant de tester des résultats sur la base d’une série d’expériences qualitatives et va lui mener à une réponse définitive. Le principal outil utilisé dans une étude quantitative est le questionnaire.

  • Étude qualitative

Dans une étude qualitative, il est important de savoir que la recherche doit avoir un caractère subjectif, c’est-à-dire qu’elle est seulement destinée à comprendre un comportement, une tendance ainsi que les raisons qui les conditionnent. Elle se fait généralement par le biais d’entretiens ouverts ou semi-dirigés. Par ailleurs, il est possible de faire appel aux deux méthodes si le travail tend à la fois à démontrer une situation et à expliquer pourquoi c’est le cas.

Une fois la méthode choisie et les résultats obtenus, il est important de présenter les résultats de manière simple et logique afin que les lecteurs puissent facilement les comprendre. Le plus intéressant est de les présenter sous forme de tableaux ou de graphiques suivis de deux ou trois paragraphes les expliquant. Dès lors que les résultats sont présentés, la première chose à faire est de les confronter à ce qui a été trouvé dans la revue de littérature à titre de discussion. Ce faisant, l’étudiant doit au fur et à mesure donner des explications pertinentes par rapport aux résultats observés.

Bien présenter les références bibliographiques

Dans un mémoire de fin d’études, la bibliographie est une partie incontournable dans la mesure où elle présente tous les documents qui ont été utilisés pour l’élaboration du mémoire et qui ont été cités tout au long du travail.

La référence bibliographique conditionne la pertinence des sources d’informations ayant soutenu la rédaction et les différentes idées élaborées. Dans la plupart des cas, les lecteurs sont très exigeants quant à la nature des informations utilisées par les étudiants dans leur travail et aussi de la manière dont les sources ont été citées dans le mémoire. C’est pour cela que la majorité des grandes écoles et universités communiquent dans les guides méthodologiques la façon dont les références bibliographiques doivent être citées en se basant sur différentes normes à savoir l’AFNOR Z 41 – 006, norme APA, etc. Ainsi, les sources citées sans nom d’auteur ou qui sont soutirées sur un forum par exemple ne disposent pas des mêmes valeurs qu’un article d’une revue académique ou d’un ouvrage.

Par ailleurs, la présentation des références bibliographiques varie selon la nature du document : ouvrages, articles, documents électroniques, mémoires, working paper, acte de conférences internationales, partie d’un ouvrage, etc. Généralement, la présentation se fait comme suit lorsqu’il s’agit d’un ouvrage : nom de ou des auteur (s), l’année de parution, le titre de l’ouvrage qui doit être présenté entre guillemet et en italique, l’éditeur, le lieu d’édition, la date d’édition et le nombre de pages. Lorsqu’il s’agit d’articles, la présentation se fait de la manière suivante : nom de ou des auteurs, l’année de parution le titre présenté entre guillemet et en italique, le titre de périodique, le volume, le numéro et la pagination.

Pour gagner du temps dans la présentation de la liste des références bibliographiques utilisées, l’étudiant peut les lister au fur et à mesure que la rédaction avance.

La rédaction proprement dite

Dès lors que l’étudiant parvient à réunir toutes les informations nécessaires pour mener à bout le travail, il peut commencer la rédaction. Pour la rédaction, il faut éviter d’utiliser la première personne. C’est une règle générale. Les idées et les différents arguments doivent être présentés de la manière la plus simple possible pour faciliter la compréhension du lecteur en utilisant autant que possible des phrases courtes tout en expliquant à chaque fois les termes trop techniques en note de bas de page ou dans le texte même.

En cas d’emprunt d’idées d’autres personnes, il faut citer clairement la source dans le corps du texte ou en note de bas de page et donner la référence complète à la fin du document dans le premier cas. Lorsqu’il s’agit de citations, elles doivent être présentées entre guillemets et mises en italiques.

Par ailleurs, lorsque le mémoire comporte des tableaux et figures, il faut impérativement citer les sources même s’ils sont élaborés par l’étudiant lui-même. Dans ce dernier cas, il faut juste préciser « établi par l’auteur ».

Choisir le bon moment pour rédiger l’introduction

Même si l’introduction se situe à la première partie d’un mémoire, il est toujours plus prudent de la rédiger en dernier lieu. En effet, bien que la problématique et les objectifs sont fixés à l’avance, l’introduction ne doit être rédigée qu’une fois la rédaction terminée, car de cette manière,   l’étudiant pourra présenter avec plus de clairvoyance les idées majeures qui composeront son travail ainsi que la manière dont elles seront argumentées. Cela permet également d’éviter les oublis et les redondances d’idées ou de phrases.

Faire attention aux informations accessibles sur Internet.

Dans la plupart des cas, les étudiants ont souvent tendance à utiliser davantage les données et informations disponibles sur le web. Souvent, ces types d’informations sont pertinents et fiables surtout lorsqu’ils proviennent d’ouvrages ou d’articles numériques, mais dans certains cas, il peut s’agir d’informations erronées et risque de porter atteinte quant à la pertinence du travail en lui-même. Pour éviter que le mémoire ne soit pas validé, il faut se baser sur différentes informations, notamment lorsqu’il s’agit de sites en ligne, et procéder à une comparaison avant de se statuer quant à leur véracité ou non. Cela peut demander du temps, mais c’est nécessaire.

Tout ce qu’il faut éviter

Bien que tous les éléments nécessaires pour rédiger un bon mémoire ont tous été présentés, il faut tout de même tenir compte d’autres points à éviter pour éviter de nuire au bienfondé de l’ensemble du travail dont les principaux sont :

  • Changer de sujet au dernier moment
  • Ne pas avoir un objectif dès le début du travail
  • Perdre du temps à définir le plan du mémoire au début alors qu’il peut changer et évoluer
  • Faire du copier-coller
  • Mener des enquêtes ou des entretiens sans avoir une idée claire de ce qu’il faut chercher
  • Commencer la rédaction au dernier moment

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