Les sciences politiques permettent d’étudier les réalités politiques comme la conception du gouvernement, les comportements politiques, les partis politiques, les politiques publiques, etc. La rédaction du mémoire constitue une autre part de la formation par laquelle, l’étudiant doit passer. Mais cette démarche incontournable est aussi la plus délicate pour obtenir le diplôme.
Formation et débouchés
La formation en sciences politiques permet aux étudiants qui la suivent d’acquérir une bonne capacité de raisonnement et d’avoir des savoirs faire professionnalisant. Elle vise entre autres à cultiver un esprit de synthèse chez les étudiants et à faire une démonstration claire afin de pouvoir comprendre le monde contemporain. La science politique intègre des études menées au niveau national et international. Par ailleurs, les étudiants peuvent aussi postuler pour des métiers dans le domaine de la Communication, et dans le domaine académique, en tant qu’enseignant-chercheur.
Contenu d’un mémoire de sciences politiques
Le mémoire de sciences politiques comprend généralement une soixantaine de pages hors annexes et hors pages liminaires. Il doit présenter un résumé qui synthétise la problématique et les principaux résultats obtenus par l’étudiant. Il présente entre autres, une introduction, un corps du travail, une conclusion et une bibliographie. Le corps du travail comprend des sections et des sous-sections. L’articulation de ces différentes parties dépend de la problématique et des hypothèses de départ. Chaque partie doit contribuer à vérifier une hypothèse. Les propos évoqués dans le mémoire sont objectifs et ne consistent pas à juger les personnes ou à faire des critiques concernant le fait que certaines valeurs morales ou éthiques, ne soient pas respectées. Selon le sujet, le mémoire explique la culture et l’organisation politique d’un pays ainsi que les différents enjeux qui y sont liés.
Quelques conseils pour rédiger son mémoire de sciences politiques
Le mémoire commence par une introduction qui présente le sujet, la problématique clairement définie. Elle doit aussi présenter la singularité de l’étude par rapport à tous les autres sujets portant sur le même thème. Après avoir délimité le sujet, l’étudiant procède à la construction du plan qui peut se présenter sous différentes formes : apports – limites ; conditions – effets, causes – conséquences ; changements – continuités, ressemblances – différences, etc. L’introduction doit défendre les intérêts de la recherche, et présenter les hypothèses. La conclusion pour sa part, correspond au bilan de l’étude. Elle montre entre autres la perspective de recherche. La rédaction est un exercice délicat et elle ne doit pas être faite à la hâte. Ainsi, plus elle débute tôt, plus l’étudiant a le temps pour relire son document et apporter des améliorations. La relecture doit être faite par l’étudiant lui-même d’abord, puis par une autre personne par la suite.
Rédiger des paragraphes courts et concis
Lorsque vous rédigez un mémoire de sciences politiques, vous devez faire en sorte que vos paragraphes et vos phrases soient brefs. C’est important car cela rend votre document plus lisible. Si vos lecteurs sont confus ou perdus dans votre document, ils auront plus de mal à comprendre vos points et vos arguments. Cela peut également vous faire perdre des points dans votre mémoire. Lorsque vous écrivez des paragraphes courts et concis, il est plus facile de diviser votre essai en sections plus petites et plus faciles à lire. Cela aidera vos lecteurs à suivre votre thèse et vos arguments beaucoup plus facilement. Vous devez également garder à l’esprit que chaque paragraphe de votre mémoire de science politique doit avoir un objectif clair et précis. Vous pouvez être tenté d’ajouter quelques paragraphes qui n’ont rien à voir avec le sujet traité. Cela peut facilement être évité si vous gardez chaque paragraphe spécifique, ciblé et concis.
Utilisez des sources fiables
La meilleure façon d’écrire un mémoire de sciences politiques efficace est d’utiliser des sources fiables. Lorsque vous rédigez un mémoire pour votre cours de sciences politiques, vous devez toujours utiliser des sources secondaires. Ces sources sont des recherches effectuées par quelqu’un d’autre. Vous devez éviter d’utiliser des sources primaires dans la mesure du possible. Les sources primaires sont des recherches que vous avez effectuées vous-même. Lorsque vous choisissez une source, veillez à en utiliser une qui soit crédible. Les sources crédibles sont dignes de confiance et fiables. Vous pouvez généralement les trouver dans des livres et des journaux évalués par des pairs. Vous ne devez pas vous fier à ce qui n’est pas publié dans une source fiable. Vous risqueriez d’obtenir des informations incorrectes et de mauvais arguments. Lorsque vous choisissez les sources à utiliser dans votre mémoire de sciences politiques, commencez toujours par la liste des lectures suggérées fournie par votre professeur. Cela vous donnera un bon point de départ pour vos recherches.
Construisez votre argumentation
Lorsque vous rédigez un mémoire de sciences politiques, vous présentez un argumentaire sur un sujet particulier. Vous devez vous assurer que vous construisez votre argumentation tout au long de votre mémoire. Si vous ne le faites pas, votre argumentation s’effondrera. Vos lecteurs ne comprendront pas ce que vous essayez de dire et ce que vous essayez de prouver. Lorsque vous écrivez votre article, vous devez rédiger votre énoncé de thèse au début de votre essai. Cet énoncé indique à vos lecteurs ce que vous défendez et vous aide à orienter votre rédaction. Pendant que vous écrivez, vous devez constamment vous demander : “Comment est-ce que je prouve ceci ?”. Si vous êtes en mesure de répondre à cette question pour chaque section, vous êtes sur la bonne voie pour rédiger un essai efficace.
Soyez précis lorsque vous discutez des définitions
Lorsque vous rédigez un mémoire de sciences politiques, vous êtes amené à discuter de plusieurs termes différents et de leurs définitions. Veillez à être aussi précis que possible lorsque vous discutez de ces termes et de leur signification. Par exemple, disons que vous écrivez un mémoire sur le premier amendement et que vous devez définir la liberté d’expression. Vous pourriez écrire que la liberté d’expression est “le droit de s’exprimer sans crainte de poursuites de la part du gouvernement”. Bien que cette phrase soit grammaticalement correcte, elle n’est pas spécifique et ne fournit aucune information supplémentaire à votre lecteur. Lorsque vous rédigerez votre article, vous devrez reformuler la phrase ci-dessus pour qu’elle soit plus spécifique et plus directe. Par exemple, vous pourriez écrire : “La liberté d’expression est le droit de s’exprimer sans crainte de poursuites de la part du gouvernement. Cela signifie que personne ne peut vous censurer ou vous punir pour ce que vous dites.” Cette phrase est beaucoup plus spécifique et descriptive. Elle fournit à votre lecteur davantage d’informations et lui permet de mieux comprendre le terme et sa signification.
Résumer : Terminer un mémoire en sciences politiques
Lorsque vous rédigez un mémoire dans le domaine des sciences politiques, vous consacrez probablement beaucoup de temps à la recherche et à la rédaction. Il est important de terminer votre mémoire sur une bonne note. Vous devriez profiter des derniers paragraphes pour résumer vos arguments et réaffirmer votre thèse. Lorsque vous rédigez votre conclusion, vous devez vous concentrer sur la réaffirmation de votre thèse. C’est le seul paragraphe que vous ne devez pas écrire de la même manière que le reste de la rédaction. Votre conclusion est votre dernière chance d’avoir un impact sur vos lecteurs et de les faire repartir avec les informations que vous avez fournies. Vous devez indiquer clairement ce que vous avez soutenu et pourquoi vous pensez que c’est vrai.
3 exemples de sujets de mémoire en sciences politiques
Si vous êtes confronté au syndrome de la feuille blanche et ne savez pas sur quel sujet vous orienter pour votre mémoire en sciences politiques, voici une suggestion de quelques sujets pouvant être une source d’inspiration :
1. Politique et réseaux sociaux
Dans cette section, nous explorerons le rôle des médias sociaux en politique. Les médias sociaux deviennent une plate-forme pour les campagnes politiques et sont devenus un outil important pour les politiciens pour atteindre leurs électeurs.
Les plateformes de médias sociaux ne sont pas seulement utilisées par les politiciens mais aussi par leurs opposants. Par exemple, Donald Trump utilise Twitter comme l’un de ses principaux outils pour faire passer ses messages. Il tweete sur ce qu’il fait et ce qu’il va faire à l’avenir, tout en attaquant ses adversaires comme Hillary Clinton et Barack Obama.
2. Méthodes pour améliorer le comportement électoral grâce à des programmes d’autonomisation politique
Les programmes d’autonomisation politique sont conçus pour motiver les électeurs et améliorer leur comportement électoral. Ces programmes ciblent différents groupes de personnes et utilisent différentes stratégies pour promouvoir le processus électoral.
Il existe deux approches principales dans lesquelles ces programmes peuvent être utilisés. Le premier est par contact direct avec les électeurs, tandis que le second est par contact indirect avec les électeurs.
3. Le politiquement correct et son influence sur la démocratie en France
Le politiquement correct est un terme qui a été utilisé pour définir l’évitement des formes d’expression ou d’action qui sont perçues comme excluant, marginalisant ou insultant des groupes de personnes socialement défavorisées ou victimes de discrimination.
C’est un terme qui a été utilisé dans les débats sociaux et politiques de diverses manières, y compris le débat sur la question de savoir si la langue doit être surveillée pour les mots qui peuvent offenser.
Certaines personnes ont soutenu que le politiquement correct est une forme de censure, tandis que d’autres ont soutenu qu’il prévient les discours de haine.
Le gouvernement français a été accusé de créer une atmosphère où les gens ne peuvent plus dire ce qu’ils pensent de peur d’être traités de racistes ou de sexistes.