Le sujet de mémoire infirmier ou TFE est le couronnement des longues années de formations des étudiants infirmier. Malheureusement, En France, des chiffres alarmants, publiés en 2017 par la FNES, font état d’une situation de souffrance psychologique subie par ces derniers. Plus concrètement, 78,2% d’entre eux ont déclaré avoir souffert d’un mal-être causé par le stress et 7,4% ont déclaré avoir eu des pensées suicidaires. En 2022, rien n’a changé. Les 5 sujets de mémoires infirmier commentés ci-dessous visent à inspirer et aider les étudiants infirmiers à réussir leurs études.
le choix de votre sujet de mémoire est absolument crucial car il déterminera toute la rédaction du mémoire à suivre. Un bon sujet de mémoire sera non seulement intéressant pour le jury, mais il vous facilitera la rédaction du mémoire infirmier, car il suscite rat un intérêt lors de vos recherches de votre rédaction, et dans la disponibilité des références bibliographique relatives au cadre conceptuel.
Sujet 1 : L’humour face à l’anxiété préopératoire « Faites de beaux rêves ».
Ce travail postule que 40 % des opérés sont anxieux. Aussi, l’objectif du Mémoire est d’améliorer le contact de l’infirmier avec les patients, « de les aider aux mieux dans ce moment difficile ». En l’espèce, l’auteur propose d’utiliser l’humour pour pallier à ce problème. Néanmoins, quid des infirmiers qui n’ont pas le sens de l’humour ? par extrapolation, la limite de ce mémoire se trouve dans le fait qu’il n’a pas abordé la question sur l’état psychologique de l’infirmier. Il s’est focalisé uniquement sur le patient.
Sujet 2 : En quoi l’authenticité du soignant est-elle importante dans la relation soignant/soigné dans le cadre d’une alliance thérapeutique chez un patient atteint d’addiction alcoolique ?
Il s’agit d’un Mémoire intéressant dans le sens où il n’est pas à sens unique. Il met en exergue l’importance de la relation soignant/soigné. Aussi, l’auteur affirme qu’une relation hiérarchisée entre l’infirmier et le malade alcoolique est contraire et même néfaste à l’alliance thérapeutique. On peut effectivement partager l’idée de l’étudiant, selon laquelle : « il n’était pas contre-indiqué ni même dérangeant d’être plus qu’un soignant, mais d’être soi-même, autant pour soi que pour le patient ».
Sujet 3 : Solide comme un Roc ? Comment les infirmiers peuvent-ils gérer leurs émotions pour allier soin et congruence dans une unité de psychiatrie ?
Nous savons tous qu’un malade enfermé dans une unité psychiatrique est souvent l’auteur de terribles infractions. Or, l’infirmier est obligé de s’occuper de lui en faisant fi de ses sentiments personnels. C’est là tout l’intérêt de ce travail. Grâce à une analyse interprétative, l’auteur étudie les différentes stratégies pour gérer les émotions. Pour lui, on ne peut pas s’interdire de ressentir. Néanmoins, il ajoute que travailler avec ses émotions, c’est honoré sa part d’humanité. Tout dépend de la condition de travail.
Sujet 4 : Les soignants et la toilette mortuaire : La fin d’une histoire ?
Le Mémoire cherche à comprendre les émotions que peuvent ressentir les soignants vis-à-vis de la mort de leurs patients. Selon l’auteur, « outre le besoin inconscient de faire un deuil de la relation construite avec le patient, le soignant partageait et se projetait aussi dans la souffrance de la famille ». A cet effet, ce Mémoire possède le mérite d’accorder une importance particulière à la valeur du travail d’équipe pour l’épanouissement du soignant. Autrement dit, l’infirmier qui partage ses émotions avec son équipe est plus heureux et productif. Supporter seul les blessures peut-avoir pour conséquence la dépression et le suicide du personnel médical.
Sujet 5 : TFE infirmier – Quelle place donner à nos émotions ?
Selon l’auteur, la prise en charge des enfants en service de pédiatrie est complexe en raison des charges d’émotions présentes dans le lieu, notamment celles des parents. Une telle situation peut altérer la perception et avoir des impacts sur le travail de l’infirmier. C’est pour cela qu’on peut partager aisément l’idée de l’auteur, selon laquelle, il est nécessaire pour l’infirmier de connaitre ses émotions pour mieux les gérer.
