Cinq conseils pour trouver un bon sujet pour un mémoire de Naturopathie

Cet exemple de mémoire vise à vous donner un aperçu des attentes académiques relatives à la rédaction de mémoire dans ce domaine de compétence.

Les maladies liées à la thyroïde et comment la naturopathie peut-elle intervenir ?

PLAN

INTRODUCTION

Partie I : CADRE CONCEPTUEL ET DEFINITIONNEL

Chapitre I : Présentation de la thyroïde 

Section 1 : La thyroïde

  1. Définition de la thyroïde
  2. Rôle de la glande thyroïde
  3. Examens diagnostiques de la thyroïde

Section 2 : Les hormones thyroïdiennes 

  1. Rôle des hormones thyroïdiennes
  2. Mécanisme d’action des hormones thyroïdiennes

Chapitre II : Les troubles de la thyroïde

Section 1 : Les troubles fréquents de la thyroïde

  1. Nodule thyroïdien
  2. Hypothyroïdie
  3. Hyperthyroïdie
  4. Goitre thyroïdien
  5. Thyroïdite
  6. Cancer de la thyroïde

Section 2 : Les autres maladies de la thyroïde

Partie II : CADRE SCIENTIFIQUE

Chapitre I : Traitements et prévention des maladies thyroïdiennes

Section I : Les différentes prises en charge de la thyroïde

  1. Les traitements allopathiques
  2. La médecine douce

Section II : Les apports de la naturopathie

  1. Principes de la naturopathie
  2. Fonctionnement et techniques utilisées 
  3. Bienfaits de la naturopathie

Section III : L’accompagnement naturopathique des troubles de la thyroïde

  1. Education en matière de santé
  2. Optimisation des capacités d’auto guérison 

Chapitre II : Etude de cas : intervention par naturopathie

Section I : Méthodologie de recherche

Section II : Présentation globale des cas

Partie III : RESULTATS ET DISCUSSIONS

Chapitre I : Interprétation 

Section I : Choix de la naturopathie

Section II : Analyse de l’efficacité de la naturopathie

Chapitre II : Discussions

Section I : Validation des hypothèses 

Section II : Analyse critique

CONCLUSION

BIBLIOGRAPHIE

AVANT-PROPOS

Ce mémoire est un travail d’approche sur l’univers des traitements naturels en relation avec les troubles thyroïdienne, plus précisément celui de la naturopathie. Il s’agit également d’une réflexion sur le choix de la pratique d’une médecine non-conventionnelle. Il étudiera le processus de la naturopathie et son impact social.

L’idée de ce mémoire de recherche est venue du constat que la naturopathie est devenu un véritable engouement. Elle séduit de plus en plus de monde et cela s’accompagne par une prise de conscience de la population et d’une défiance croissante vis-à-vis des traitements médicamenteux. 

La naturopathie comporte une étude approfondie sur le fonctionnement de l’organisme, la fonction et le mécanisme des différents organes et leur relation entre eux, des pathologies et des différentes techniques de traitement naturel. Cependant, cette médecine traditionnelle est dite à la fois reconnue et non-reconnue. De ce fait, elle suscite de nombreuses critiques étant donné qu’aucune institution n’englobe véritablement cette pratique. 

Peu d’études ont été effectuées sur les effets exacts de la naturopathie sur la thyroïde. Les données étant limitées, nous n’avons pas pu élargir notre approche méthodologique et exploratoire. 

INTRODUCTION

D’après la Fondation Canadienne de la Thyroïde, il est estimé que deux cent millions de personnes dans le monde souffrent d’une maladie thyroïdienne. Certains des troubles thyroïdiens peuvent être traités sur prescription médicale tandis que pour d’autres, la chirurgie est le traitement le plus adapté. Selon American Hospital of Paris, les maladies thyroïdiennes touchent plus de 15% de la population française. Le site Medtronic mentionne dans son article que « certains facteurs peuvent augmenter le risque de développer un trouble de la thyroïde – comme le sexe dont les femmes ont 5 à 20 fois plus de risques de développer une pathologie de la thyroïde que les hommes et environ 3 fois plus de risque de développer un cancer de la thyroïde – l’âge, des antécédents de troubles de la thyroïde, le tabagisme, la consommation d’iode ».

Suivant la définition de Buitekant (2019b) « la thyroïde est une petite glande de 6cm de diamètre, qui a la forme d’un papillon et qui pèse 10 à 25 grammes environ. Elle est située à la base du cou, à l’avant de la trachée, située sous la peau et les muscles du cou ». Schmidt (2011) décrit que « la glande thyroïde influence énormément le système hormonal de l’organisme humain. Sa fonction est en analogie avec la vitesse lorsque le métabolisme est activé, ou l’apathie et la lenteur lorsque ce métabolisme est ralenti. Elle est la glande des émotions, liée à la mémoire et la concentration, associée à la digestion, aux phanères, au sommeil, au cycle féminin » De ce fait, elle joue un rôle fondamental dans le fonctionnement de l’organisme humain.

Le naturopathe Sakhri (2021) décrit dans le site Médoucine que « les causes d’un quelconque déséquilibre thyroïdien sont nombreuses. Elles peuvent être d’origine virale, tumorale ou dues à une malformation ». Plusieurs facteurs déclencheurs peuvent pousser la thyroïde à secréter soit trop d’hormones ou pas assez. C’est dans ce contexte qu’entre en jeu la naturopathie. Elle mise sur une meilleure santé à long terme, tout en se focalisant sur la prévention pour éviter des dérèglements, par des moyens naturels. 

La naturopathie est une médecine non-conventionnelle, aussi définit comme une thérapie complémentaire, qui connait de nos jours une forte progression. Selon Boutry (2015) « elle contribue à la promotion d’une santé globale et durable, qui pourrait, si elle était reconnue par les pouvoirs publics, s’inscrire en parfaite complémentarité avec les autres pratiques sanitaires, médicales ou paramédicales » (p.335).

Dans son site, OMNES explique que « l’OMS classe la naturopathie comme la 3ème médecine traditionnelle mondiale, après les médecines traditionnelles chinoises et ayurvédiques. Le Bureau International du Travail (BIT) l’a officiellement enregistrée en 1968 et elle est également considérée comme une médecine traditionnelle par l’UNESCO ». Aujourd’hui, l’OMS définit la santé d’un individu comme un « état complet de bien-être physique, mental et social » et selon lui, « la naturopathie est un ensemble de méthodes de soins visant à renforcer les défenses de l’organisme par des moyens considérés comme naturels et biologiques ». (Boutry, 2015, p.335)

Notre étude a pour objet d’évaluer la place de la naturopathie ainsi que sa démarche dans le traitement des troubles de la thyroïde et d’analyser son efficacité. Ce travail de recherche devrait apporter des éléments de réponse aux questionnements suivants : Dans quelles mesures la naturopathie pourrait-elle traiter ou prévenir les maladies thyroïdiennes ? Comment fonctionne la naturopathie face au dysfonctionnement thyroïdien ? Quelles sont les différentes techniques utilisées par cette thérapie pour le bon fonctionnement de la thyroïde ? 

Afin de répondre à la problématique principale de cette étude, nous allons retenir deux grandes hypothèses : 

Dans la première hypothèse, la naturopathie favoriserait la régulation du fonctionnement de la glande thyroïde à travers le conditionnement physique. 

Dans la deuxième hypothèse, l’utilisation des solutions naturelles par la naturopathie apporterait des bienfaits non seulement pour la thyroïde mais pour le bien-être global de l’individu.

Afin de bien structurer ce travail de mémoire, nous allons présenter en premier lieu, le cadre conceptuel et définitionnel de l’étude. Ensuite, nous allons entamer en deuxième lieu, le cadre scientifique. Et enfin, en dernier lieu, les résultats et les diverses discussions sur les données recueillies.

Partie I : CADRE CONCEPTUEL ET DEFINITIONNEL

Chapitre I : Présentation de la thyroïde 

Section 1 : La thyroïde

Définition de la thyroïde

Selon la définition de Schmidt (2021) « la thyroïde est composée de 2 lobes latéraux réunis par un isthme sur la ligne médiane, en avant de la trachée et de l’œsophage. C’est une des glandes les plus volumineuses du corps. Son volume varie en fonction des saisons. Elle travaille beaucoup plus en hiver qu’en été. Son débit sanguin varie en fonction des sollicitations de notre système nerveux végétatif (parasympathique et sympathique). Le sympathique diminue le débit sanguin et le parasympathique augmente le débit sanguin. Son nettoyage est assuré par le système lymphatique ».

Rôle de la glande thyroïde

Hershman (2021a) explique que « la thyroïde secrète les hormones thyroïdiennes qui contrôlent la vitesse des fonctions chimiques de l’organisme ».

D’après le naturopathe Schmidt, « la thyroïde contribue à régler le niveau global d’activité et de dépense en énergie de l’organisme en stimulant le cœur, le cerveau. Elle agit quasiment sur tous nos organes. La thyroïde : 

  • Influence le poids et la masse musculaire
  • Favorise la solidité des os, des cheveux et des ongles
  • Favorise le sommeil
  • Joue sur l’humeur et stimule le système nerveux central
  • Module le taux de cholestérol et la glycémie
  • Régule la température corporelle
  • Augmente ou réduit le rythme cardiaque
  • Régule le transit intestinal » (Schmidt, 2021, para. 5)

Examens diagnostiques de la thyroïde 

  • « Le premier des examens médicaux à être prescrit en cas de suspicion de pathologie thyroïdienne est le dosage de la TSH ou thyréostimuline. Il s’agit d’un dosage effectué à partir d’un prélèvement sanguin ». (https://thyroide.ooreka.fr/comprendre/examens-medicaux-thyroide). Dans Le Journal des femmes, il est définit que « la TSH a pour effet de stimuler la thyroïde pour qu’elle secrète les hormones thyroïdiennes, T3 et T4, indispensables à de nombreuses fonctions de l’organisme. Un taux bas de TSH signifie que la thyroïde fabrique trop d’hormones thyroïdiennes et un taux élevé de TSH est un signe que la thyroïde ne fonctionne pas assez et ne produit pas assez d’hormones thyroïdiennes » (Valle, 2021, https://sante.journaldesfemmes.fr/fiches-anatomie-et-examens/2503920-tsh-definition-valeur-normale-basse-haute-test-examen-traitement/).
  • « La scintigraphie thyroïdienne est une technique d’exploration médicale utilisant un traceur légèrement radioactif permettant de visualiser le fonctionnement de la glande thyroïdienne. Ce type d’examen est prescrit dans le cadre de la découverte d’une hyperthyroïdie ou pour le suivi de nodules thyroïdiens. Elle permet d’obtenir des cliches en couleurs qui font apparaitre les éventuelles anomalies. C’est un examen complémentaire important dans le suivi des cancers thyroïdiens ou de certaines maladies de la glande thyroïde » (https://thyroide.ooreka.fr/astuce/voir/724743/scintigraphie-thyroidienne).
  • « L’échographie thyroïdienne est un examen médical non invasif utilisant les ultrasons. Cet examen est généralement prescrit en première intention devant une palpation anormale de la glande thyroïde ou en présence d’une défaillance de la thyroïde. L’échographie thyroïdienne permet d’obtenir des coupes transversales et longitudinales de la glande thyroïde et peut préciser son épaisseur et la présence éventuelle de nodules » (https://thyroide.ooreka.fr/astuce/voir/672333/echographie-thyroidienne)
  • « Le cytoponction thyroïdien est un examen médical qui consiste à prélever au sein de nodules suspects des cellules pouvant être analysées. Cet examen se déroule sous contrôle échographique afin de guider le praticien » (https://thyroide.ooreka.fr/astuce/voir/724745/cytoponction-thyroidienne)

Section 2 : Les hormones thyroïdiennes 

La thyroïde produit essentiellement deux hormones : la thyroxine, aussi appelée tétraïodothyronine ou T4, et la triiodothyronine ou T3. Dans la présentation de la thyroïde par Hershman (2021b), « pour fabriquer les hormones thyroïdiennes, la thyroïde a besoin d’iode, un élément contenu dans l’eau et les aliments. La thyroïde capte l’iode et l’intègre dans ses cellules pour la synthèse des hormones thyroïdiennes. Lors de l’utilisation des hormones thyroïdiennes, une petite partie de leur iode est libérée et retourne à la thyroïde où elle est réutilisée pour fabriquer d’autres hormones thyroïdiennes ».

Rôle des hormones thyroïdiennes

Toujours selon Hershman (2021c) « les hormones thyroïdiennes agissent sur les cellules dans presque tous les tissus du corps en se liant à des récepteurs nucléaires et en modifiant l’expression d’un large éventail de produits de gènes. Les hormones thyroïdiennes sont nécessaires au développement cérébral et tissulaire normal chez le fœtus et le nouveau-né, et, quel que soit l’âge, elles régulent le métabolisme protéique, glucidique et lipidique. La T3 est la forme qui se lie le plus activement au récepteur nucléaire; la T4 n’a qu’une activité hormonale minime. Cependant, la T4 a une durée de vie plus longue et peut être convertie en T3 (dans la plupart des tissus) et sert ainsi de réservoir pour la T3 ».

Selon Ooreka Santé (s.d.), « sous leur forme libre, les hormones thyroïdiennes pénètrent dans le noyau des cellules et permettent la synthèse d’un nombre conséquent de protéines. Les hormones thyroïdiennes augmentent également le métabolisme cellulaire.

Ainsi, les hormones thyroïdiennes vont notamment :

  • gérer la production énergétique au niveau cellulaire :
    • en stimulant les dépenses énergétiques,
    • en produisant de la chaleur (régulation de la température du corps) ;
  • contrôler les réflexes en rendant le corps plus sensible aux catécholamines (adrénaline par exemple) ;
  • jouer un rôle crucial dans le développement et la croissance ;
  • permettre la maturation :
    • du système nerveux central (synthèse de myéline),
    • des cartilages de conjugaison (croissance osseuse) ;
  • gérer la transformation de la nourriture en composés organiques ;
  • réguler la calcémie (quantité de calcium présente dans le sang) en la limitant ;
  • réguler le métabolisme des :
    • protéines,
    • glucides,
    • lipides en accélérant leur utilisation par les cellules de l’organisme ;
  • augmenter :
    • le rythme cardiaque,
    • la pression artérielle ;
    • la sudation.

Les hormones T3 et T4 jouent de nombreux autres rôles au niveau :

  • des phanères (cheveux, poils, ongles) ;
  • des dents ;
  • de la peau ;
  • du tube digestif ».

Mécanisme d’action des hormones thyroïdiennes

D’après l’article de Leblanc (s.d.) dans MediPedia « la T4 est un précurseur d’hormone, une sorte de pré-hormone qui, une fois dans le sang, se transforme en T3. La T3 régule le métabolisme, c’est-à-dire le niveau d’activité du corps et des organes, et donc celui des dépenses d’énergie. La thyroïde agit donc sur la température corporelle, le cœur, le système nerveux, le tube digestif, l’appareil génital, la peau, les cheveux. Quand les hormones thyroïdiennes sont produites en quantité excessive ou insuffisante, ce sont toutes ces zones et fonctions du corps qui peuvent être perturbées ».

Il est aussi cité que : « la production des hormones thyroïdiennes par la thyroïde est régulée par un système de rétrocontrôle. Le rétrocontrôle des hormones thyroïdiennes implique 3 structures: la thyroïde, l’hypophyse et l’hypothalamus ».

Hershman (2021c) explique que « la synthèse des hormones thyroïdiennes nécessite de l’iode. L’iode, ingéré dans les aliments et l’eau sous forme d’iodure, est activement concentré par la thyroïde et converti en iode organique (organification) dans les cellules folliculaires par la peroxydase thyroïdienne. Les cellules folliculaires entourent un espace rempli de colloïde, qui se compose de thyroglobuline, une glycoprotéine contenant de la tyrosine. La tyrosine au contact de la membrane des cellules folliculaires est iodée sur 1 (mono-iodotyrosine) ou 2 (di-iodotyrosine) sites et ensuite couplée afin de produire les 2 formes de l’hormone thyroïdienne.

  • Diiodotyrosine + diiodotyrosine → T4
  • Diiodotyrosine + monoïodotyrosine → T3

T3 et T4 restent incorporées dans la thyroglobuline au sein du follicule jusqu’à ce que les cellules folliculaires captent la thyroglobuline sous la forme de gouttelettes de colloïde. Une fois à l’intérieur des cellules folliculaires thyroïdiennes, la T3 et la T4 sont libérées de la thyroglobuline. La T3 et la T4 libres sont ensuite libérées dans la circulation sanguine, où elles sont liées à des protéines sériques de transport. La protéine de transport primaire est la globuline liant la thyroxine (TBG), qui a une grande affinité mais une faible capacité de transport de T3 et de T4. La TBG transporte habituellement environ 75% des hormones thyroïdiennes liées.

Les autres protéines de liaison sont :

  • La préalbumine liant la thyroxine (transthyrétine), qui a une grande affinité mais une faible capacité pour la T4
  • L’albumine, qui a une faible affinité mais une capacité élevée pour T3 et T4

[…] Toutes les réactions nécessaires à la formation et à la libération de T3 et de T4 sont contrôlées par la TSH sécrétée par les cellules hypophysaires thyréotropes. La sécrétion de TSH est régulée par un mécanisme de rétrocontrôle négatif dans l’hypophyse: des taux élevés de T4 et de T3 libres inhibent la synthèse et la sécrétion de TSH, alors que des taux réduits l’augmentent. La sécrétion de TSH est également influencée par la thyrotropin-releasing hormone (TRH), qui est synthétisée dans l’hypothalamus. Les mécanismes précis régulant la synthèse et la libération de TRH ne sont pas clairs, même si le rétrocontrôle négatif des hormones thyroïdiennes sur la synthèse de TRH est bien établi. La majorité de la T3 circulante est produite en dehors de la thyroïde par désiodation de T4. Seulement 1/5 de la T3 circulante est sécrété directement par la thyroïde ».

Chapitre II : Les troubles de la thyroïde

Section 1 : Les troubles fréquents de la thyroïde 

Il existe différentes pathologies, plus ou moins graves, de la thyroïde.

  1. Nodule thyroïdien

Dans son analyse, Buitekant (2019a) avance que « l’apparition d’un nodule thyroïdien, grosseur anormale formée au niveau de la glande thyroïde nécessite un bilan médical afin d’effectuer un diagnostic précis de la cause du nodule et du traitement envisageable. Comme l’explique le Docteur Scheimman « la grande majorité des nodules thyroïdiens n’entraîne aucun symptôme. La plupart étant découverts lors d’une échographie du cou, plus rarement lors de la palpation du cou par le médecin au cours d’une consultation ». Il existe plusieurs types de nodules thyroïdiens :

  • Le nodule colloïdal qui représente la forme la plus courante et est constitué de cellules normales. 
  • Les kystes, en majorité bénins, sont des formations remplies de liquide pouvant atteindre plusieurs centimètres de diamètre. Un nodule inflammatoire peut apparaître le plus souvent chez des personnes atteintes d’une thyroïdite.
  • Le nodule peut également être lié à un adénome, tumeur bénigne, qui évolue lentement ».

Buitekant ajoute ensuite que : « Dans 5 à 10 % des cas environ, il peut s’agir d’un cancer de la thyroïde qui concerne les femmes dans 75% des cas et qui se soigne bien avec un taux de survie à 5 ans dépassant 90 %. Si le nodule produit trop d’hormones thyroïdiennes, il se manifeste alors par des signes d’hyperthyroïdie : une perte de poids, des palpitations cardiaques, des troubles du sommeil, une faiblesse musculaire, une diarrhée, de la nervosité ou de l’irritabilité ».

  1. Hypothyroïdie

L’article de Vidal (2021) explique que les causes de l’hypothyroïdie sont multiples :

« – L’hypothyroïdie par carence ou excès alimentaire en iode

  • L’hypothyroïdie d’origine auto-immune : c’est-à-dire qu’elle est due à une réaction du système de défense de l’organisme, ou système immunitaire, contre les cellules de la thyroïde. La plus fréquente des hypothyroïdies auto-immunes est la thyroïdite de Hashimoto qui touche préférentiellement les femmes de plus de 40ans mais peut également toucher les enfants.  Cette maladie pourrait être déclenchée par le stress, une infection virale ou une prédisposition génétique. La thyroïdite de Hashimoto est définitive et justifie un traitement hormonal à vie.
  • L’hypothyroïdie consécutive au traitement de l’hyperthyroïdie : environ 40 % des hypothyroïdies surviennent à la suite du traitement d’une hyperthyroïdie, soit par iode radioactif, soit par chirurgie, ou encore par médicaments antithyroïdiens de synthèse. Dans ce cas, l’hypothyroïdie a été recherchée car il est plus facile et plus sûr de vivre avec une hypothyroïdie traitée qu’avec une hyperthyroïdie, potentiellement dangereuse.
  • L’hypothyroïdie par mauvaise observance du traitement : chez les personnes qui doivent prendre des hormones thyroïdiennes toute leur vie, il arrive qu’une hypothyroïdie apparaisse soit parce que la personne ne prend pas régulièrement son traitement, soit parce qu’elle prend d’autres médicaments ou substances qui diminuent l’absorption des hormones thyroïdiennes par l’intestin.
  • L’hypothyroïdie congénitale : il s’agit d’une forme d’hypothyroïdie propre aux nouveau-nés. Elle est le plus souvent due à une anomalie de la formation de la thyroïde pendant la grossesse, mais elle peut également être la conséquence d’un traitement de l’hyperthyroïdie chez la mère pendant la grossesse ».

Il est aussi dit dans l’article que « il est assez fréquent que l’hypothyroïdie soit modérée et ne produise pas de symptômes notables. Lorsque des symptômes apparaissent, on observe :

  • une fatigue chronique,
  • une sensibilité au froid augmentée,
  • une prise de poids,
  • un rythme cardiaque anormalement lent,
  • une peau sèche,
  • de la dépression ou des troubles de la mémoire,
  • un taux élevé de cholestérol sanguin,
  • des crampes musculaires,
  • de la constipation,
  • des règles irrégulières, etc ».
  1. Goitre thyroïdien

Dans la dernière mise à jour de Buitekant (2020), « le goitre correspond à une augmentation de volume de la thyroïde. Il est souvent de petite taille mais peut atteindre un volume plus important et provoquer une gêne lors de la déglutition. La majorité des maladies de la thyroïde, y compris l’hyperthyroïdie et l’hypothyroïdie, peuvent provoquer un goitre ».

Haberfeld (2020) explique que « le goitre peut être du a : 

  • Un déséquilibre dans la synthèse des hormones thyroïdiennes,
  • Une carence en iode, un oligo-élément nécessaire à la synthèse des hormones thyroïdiennes,
  • Une affection de la glande,
  • Une tumeur ». 
  1. Thyroïdite

Buitekant (2020) décrit la thyroïdite comme « une inflammation de la thyroïde et qu’il existe plusieurs types de thyroïdites dont :

  • La thyroïdite auto-immune est due à un dérèglement immunitaire avec la production d’anticorps s’attaquent à la glande thyroïde. 
  • La thyroïdite de Hashimoto est la première maladie à avoir été reconnue comme maladie auto-immune. Elle représente aujourd’hui environ 20% des maladies de la thyroïde et se traduit essentiellement par une hypothyroïdie.
  • La thyroïdite de De Quervain
  • La thyroïdite de Riedel
  • La thyroïdite du post partum ».
  1. Cancer de la thyroïde

Suivant les éclaircissements de Buitekant (2020) « le cancer de la thyroïde se manifeste par la présence d’un nodule à la base du cou. Ce nodule est en général très dur et s’accompagne d’une inflammation des ganglions du cou. Le traitement est généralement chirurgical ».

Section 2 : Les autres maladies de la thyroïde

  • « La maladie de Basedow : c’est une maladie auto-immune. Le système immunitaire de l’organisme produit des anticorps qui se retournent contre lui puisqu’ils viennent se coller à la surface des cellules de la thyroïde et stimulent de manière excessive la production d’hormones thyroïdiennes. La thyroïde augmente alors de façon significative, ce qui est l’une des caractéristiques de la maladie de Basedow » (https://lasante.net/fiches-conseil/pathologies/maladie-basedow-hyperthyroidie.htm).
  • « Thyroïdite iatrogène : elle entraîne des symptômes d’hyper ou d’hypothyroïdie, mais, dans tous les cas, toutes sont dues à un traitement médicamenteux » (https://thyroide.ooreka.fr/comprendre/thyroidites-iatrogenes).
  • « Thyroïdite aigue : elle entraîne parfois des douleurs très importantes qui contrastent généralement avec la plupart des autres maladies thyroïdiennes. Toutefois, il convient de distinguer : les thyroïdites subaiguës indolores (dites silencieuses) et les thyroïdites aiguës (particulièrement douloureuses, mais rares). La thyroïdite aiguë à proprement parler est due à des bactéries, à des mycobactéries ou à des champignons. Elle reste toutefois rarissime » (https://thyroide.ooreka.fr/comprendre/thyroidite-aigue).
  • « Thyrotoxicose : caractérisée par des taux d’hormones thyroïdiennes libres en augmentation en raison d’un dysfonctionnement de la glande thyroïde. Il existe trois mécanismes permettant d’expliquer cette pathologie : l’augmentation de la synthèse des hormones thyroïdiennes, la destruction des vésicules thyroïdiennes et l’apport extérieur d’hormones thyroïdiennes » (https://thyroide.ooreka.fr/comprendre/thyrotoxicose).

Partie II : CADRE SCIENTIFIQUE

Chapitre I : Traitements et prévention des maladies thyroïdiennes

Section I : Les différentes prises en charge de la thyroïde

Le traitement d’une maladie de la thyroïde peut s’effectuer de plusieurs manières. 

Les traitements allopathiques

Le traitement allopathique des pathologies thyroïdiennes est le traitement le plus classique et désigne la médecine conventionnelle. Il permet de prendre en charge plus rapidement la pathologie définie. Ce traitement concerne le traitement médicamenteux et les interventions chirurgicales. 

La médecine douce

Les traitements médicamenteux de la thyroïde peuvent parfois être considérés comme des traitements lourds pouvant avoir des effets secondaires sur le long terme. De ce fait, il existe d’autres alternatives pour soigner les troubles de la glande thyroïde ; il s’agit des remèdes naturels tels que :

  • L’homéopathie
  • L’iode
  • Le décodage biologique
  • La naturopathie.

Section II : Les apports de la naturopathie

Dans cette étude, nous allons particulièrement nous focaliser sur la naturopathie et son intervention pour prévenir et soigner les maladies thyroïdiennes.

Principes de la naturopathie

La naturopathie repose sur quatre grands piliers fondamentaux :

  • Ne rien faire qui pourrait nuire au patient ;
  • Identifier et traiter la cause ;
  • Utiliser le pouvoir de guérison de la nature ;
  • Enseigner au patient les règles de fonctionnement de son corps et lui apprendre à en prendre soin de façon naturelle. 

L’objectif de cette médecine traditionnelle est d’assurer la régénération et stimuler la capacité d’auto-guérison de l’individu afin de réduire les risques de maladie. La préservation de l’état de santé requiert la responsabilité de l’individu envers les besoins fondamentaux de son corps. Le traitement par naturopathie est caractérisé par l’utilisation de moyens naturels et biologiques en considérant tout un ensemble de facteurs comme la capacité physique, le mental, la physiologie, la psychologie et l’environnement social. Etudier l’individu dans sa globalité est la priorité dans le but de rééquilibrer le fonctionnement de l’organisme. 

Fonctionnement et techniques utilisées 

Les naturopathes n’utilisent que des produits et des techniques naturels. Ils sont considérés comme des éducateurs de santé et accompagnent le patient tout au long du processus. Ses domaines d’intervention sont les suivants :

  • L’alimentation et l’hygiène de vie ;
  • La psychologie en relation avec les humeurs et les émotions ;
  • L’état physique.

Mais il arrive parfois que ces facteurs ne suffisent pas pour établir l’équilibre. Dans ce cas, d’autres techniques naturels sont utilisés par le naturopathe tels que l’hydrologie, les massages, le traitement par des plantes. 

Bienfaits de la naturopathie

D’après ANPQ, « la naturopathie a plusieurs bienfaits :

  • Retrouver une bonne hygiène de vie
  • Rétablir l’équilibre alimentaire, combattre le surpoids 
  • Relâcher les tensions physiques et émotionnelles
  • Accompagner l’activité physique 
  • Favoriser la prévention et l’augmentation du potentiel d’auto-guérison
  • Stimuler les fonctions du système immunitaire et activer le système lymphatique
  • Eliminer les toxines accumulées
  • Optimiser ses performances sportives
  • Apprendre à devenir autonome et à écouter son corps
  • Garder la personne en bonne santé par des moyens naturels et de façon préventive
  • Accompagner la personne pour qu’elle puisse retrouver l’harmonie avec elle-même, son environnement et les autres » (https://www.anpq.qc.ca/fr/la-naturopathie/les-bienfaits-de-la-naturopathie).

Section III : L’accompagnement naturopathique des troubles de la thyroïde

La naturopathie englobe différentes approches naturelles et complémentaires pouvant intervenir en cas de dérèglement de la thyroïde. Le recours à ces approches repose sur les besoins de chaque personne. Nous pouvons en citer quelques-unes : 

  • La phytothérapie
  • L’aromathérapie
  • L’homéopathie
  • Les règles d’hygiène de vie
  • La lithothérapie
  • L’acupuncture
  • L’oligothérapie
  • L’hydrologie
  • La musicothérapie
  • L’ostéopathie
  • Les techniques de respiration

Il est nécessaire de rappeler que même si certaines solutions de naturopathie peuvent aider à soulager certaines pathologies thyroïdiennes, elles doivent être accompagnées par une consultation médicale auprès d’un spécialiste de la thyroïde. 

Education en matière de santé

Le premier rôle du naturopathe est de renseigner au patient comment et par quels moyens, il peut maintenir une bonne santé et renforcer ses barrières immunitaires. Il a pour mission de faire prendre conscience l’importance d’avoir un mode de vie sain, de faire connaitre ses impacts positifs sur le bien-être physique et moral. Certes, il est difficile d’apporter des changements brusques dans ses habitudes de vie. Les solutions naturelles ont souvent des mesures drastiques mais il est important de savoir reconnaitre et faire les bons choix de style de vie qui vont influencer les comportements de la vie quotidienne et définir l’hygiène de vie de la personne. 

Ensuite, son rôle est de proposer les changements nécessaires à faire au niveau de l’alimentation, de la gestion du stress, des activités physiques du patient après avoir fait un bilan approfondi sur celui-ci. 

Le naturopathe Sakhri (2021) propose dans le blog de Medoucine, 5 conseils pour prendre soin de sa thyroïde :

«  –  Cuisiner et manger des aliments de saison et colorés afin d’apporter tous les micronutriments nécessaires pour la bonne synthèse des hormones (L-phénylalanine, L-tyrosine, sélénium, zinc notamment). Avoir un apport en huile de qualité équilibré en oméga 3, 6 et 9.

  • Avoir un apport en produits marins comme les crustacés, les poissons, les algues comme les laminaires (riches en iode et autre minéraux assimilables).
  • Eradiquer les perturbateurs endocriniens.
  • S’éloigner de toutes sources de stress ou de ce qui peut en causer (relaxation, gestion du stress, massage, méditation)
  • S’exprimer et faire des activités (ré-)créatives. Pratiquer une activité physique adaptée pour se détoxifier et faire des exercices de respirations offrant une meilleure oxygénation d’une part, mais aussi une sensation de détente comme la cohérence cardiaque ou la respiration alternée ».

Optimisation des capacités d’auto-guérison de la thyroïde 

  1. L’alimentation

L’alimentation est un élément fondamental pour optimiser le fonctionnement de la thyroïde, puisqu’il faut veiller à avoir un apport suffisant en iode, en zinc et sélénium mais également en autre micronutriments comme les vitamines et les antioxydants. Plusieurs règles alimentaires sont à observer lorsqu’on présente une pathologie thyroïdienne. De ce fait, adopter une bonne hygiène alimentaire est indispensable pour la régulation de la thyroïde. 

Tableau 1 – Liste des aliments à éviter et à privilégier en cas de maladie de la glande thyroïde. Reproduit à partir de « Thyroïde et alimentation », par Ooreka (s.d.). 

Aliments à éviterAliments à privilégier
Les crucifères :chou (blanc, rouge, vert),chou-fleur,chou de Bruxelles,brocoli ;les radis ;le rutabaga ;les patates douces.Produits de la mer :poissons de mer (morue, sardines, etc.)crustacés ;algues.Remarque : ne pas en manger exagérément en cas de thyroïdite de Hashimoto (risque de production d’anti-TPO en excès).
Le soja (limiter le tofu et le lait) qui inhibe les hormones thyroïdiennes et le traitement à la lévothyroxine ;le manioc ;le millet.Légumes crus :légumes verts,haricots verts (riches en iode),légumes feuillus,carottes, etc.
Les arachides :cacahuètes,noix (de pécan, de macadamia),noisettes.Fruits :fraises (qui jouent sur les glandes endocrines),agrumes riches en vitamine C,kiwis, etc.Noix du Brésil

Un certain nombre de compléments alimentaires peuvent être utiles en cas de pathologies thyroïdiennes mais sous surveillance médicale. Parmi eux, on peut citer :

  • le chlorure de magnésium
  • le zinc
  • le sélénium.
  1. Les plantes médicinales 

Le Docteur Blond (2016) indique dans l’article de Santé Magazine que « les plantes médicinales jouent également un rôle crucial car elles vont agir sur différents sphères afin d’apporter un équilibre global a la thyroïde :

  • Le fucus : une algue brune qui apporte de l’iode. Il contient des polyphénols, des mucilages, des protéines et des minéraux, dont l’iode, carburant des hormones thyroïdiennes. 
  • Dans la tige et les feuilles d’avoine, cueillies avant la floraison, on trouve des oligoéléments, fer, manganèse et zinc, des polyphénols et un alcaloïde, la gramine. Celle-ci présente des analogies chimiques avec deux neuromédiateurs, la dopamine et la sérotonine, qui interfèrent avec le fonctionnement – via l’hypophyse – de la thyroïde. C’est probablement grâce à la gramine que l’avoine stimule la thyroïde. 
  • Une thyroïde qui s’emballe largue des hormones en excès. Cet afflux se traduit par des signes d’hyperthyroïdie. La lycope, aussi appelée « pied de loup », bloque la production d’hormone thyroïdienne T4 et évite la surchauffe ». 

La phytothérapie a plusieurs avantages : les ingrédients sont naturels, les plantes médicinales sont moins coûteuses que les médicaments synthétiques et les risques d’allergies sont plus ou moins minimes. Toutefois, elle a aussi ses inconvénients. Les dosages doivent être appropries afin d’éviter de possibles complications. Il est important de consulter un expert de la santé et de ne pas se fier à l’automédication. 

  1. La gestion du stress

Le monde dans lequel on vit aujourd’hui est un monde complexe marqué par la recherche constante de performance, de compétitivité et de perfection. Tout cela peut être source de stress. Le stress n’est pas une maladie mais peut avoir des répercussions graves sur l’état de santé physique et mental d’un individu. Il peut affecter la thyroïde et causer son dysfonctionnement. 

La gestion du stress est un facteur déterminant dans la régénération de la thyroïde. Il faut savoir se reposer quand il le faut et savoir accepter que l’on ne puisse pas tout contrôler. La relaxation est une solution naturelle efficace. Actuellement, on peut découvrir toutes sortes de techniques de relaxation telles que le yoga, la méditation et même l’ASMR, une nouvelle technique de plus en plus tendance, popularisée via Youtube.

  1. Le sport 

Le sport est également un autre moyen de stimuler naturellement la thyroïde. Il influence la circulation sanguine ainsi que la circulation des hormones thyroïdiennes. Cependant, en cas d’hyperthyroïdie, la gym douce est recommandée, comme la marche et la natation, car la thyroïde est déjà en hyperactivité. Toutefois, il est important que le sport pratiqué soit adapté à la personne. 

L’activité physique améliore non seulement la forme physique mais aussi la santé mentale qui est un point positif pour la régulation de la glande thyroïde. 

Chapitre II : Etude de cas : intervention par naturopathie

Section I : Méthodologie de recherche 

Pour la réalisation de cette étude, la recherche exploratoire semble la mieux adaptée afin de fournir des éclaircissements et une compréhension des grandes caractéristiques de l’intervention de la naturopathie pour soigner les maladies de la thyroïde. Elle est généralement qualitative. Cette méthode permet de sélectionner des informateurs ou des sources de données capables de renseigner sur les aspects de la réalité étudiée. 

Le but principal de ce mode de recherche est de se familiariser avec des faits ou des situations de base dont l’objectif est de répondre à notre question principale. Pour cela, nous allons collecter les données à travers des grands moteurs de recherche pouvant indiquer des cas de personnes touchées par des troubles de la thyroïde et qui ont opté pour des solutions naturelles comme remède : la naturopathie, peu importe leur âge, leur sexe et leur position géographique. 

Cette méthode offre l’avantage de la facilité d’utilisation avec une recherche par spécification et thématique malgré la surabondance des informations et d’acquérir de nouvelles connaissances. Mais les informations peuvent être filtrées en adéquation avec la requête du chercheur et il doit ainsi évaluer la pertinence et la qualité des données trouvées.

Section II : Présentation globale des cas

  • Premier cas

Elodie Leclercq (2017), une jeune française venant d’Europe, témoigne son expérience sur une maladie de la glande thyroïde en particulier. Atteinte d’une hypothyroïdie depuis plus de trois années, elle nous explique dans sa chaine Youtube, les causes et les différents symptômes de la maladie ainsi que les avantages des traitements naturels de la thyroïde. 

Dans son cas, la maladie a été difficilement diagnostiquée, surtout qu’en Europe, le diagnostic des maladies thyroïdiennes est assez compliqué. Elle a dû prendre plusieurs traitements et voir différents docteurs avant d’avoir pu détecter le dérèglement de sa thyroïde. Elle nous raconte que lors des prises de sang, les médecins ne font pas de vérification complète, mais dans plusieurs cas ils ne se réfèrent que sur le taux de TSH sans vérifier la T3, la T4 et les anticorps. Elle suggère que pour éviter d’avoir un bilan sanguin faussé, il est important de faire une analyse complète.

Les principaux symptômes, ceux qu’elle trouve les plus fréquents, sont les suivants :

  • Grande prise de poids : Elodie a pris 14kg en tout. 
  • Grande perte de cheveux.
  • Troubles de la digestion : caractérisés soit par la constipation soit par la diarrhée ou alternance des deux.
  • Perte de mémoire.
  • Chute de libido.
  • Règles irrégulières.
  • Taux de cholestérol élevé.
  • Peau et cheveux secs.
  • Fatigue constante.
  • Dépression et sauts d’humeur.
  • Acnés
  • Difficultés de concentration
  • Anxiété et stress
  • Douleurs articulaires et crampes.

Afin de soigner efficacement les maladies thyroïdiennes, Elodie explique qu’il est primordial d’étudier de manière approfondie les différentes causes ou sources de la maladie. Selon elle, « il n’y a pas que la thyroïde », il s’agit de tout un ensemble d’organes reliés que l’on doit prendre en compte et prendre soin. Les causes peuvent être diverses : 

  • Fatigue des glandes surrénales 
  • Problème de foie
  • Perméabilité intestinale 
  • Stress
  • Pilule contraceptive qui peut causer un déséquilibre hormonal
  • Métaux lourds

L’intoxication au mercure est l’une des principales causes de l’hypothyroïdie de notre sujet. Pour prendre soin de sa thyroïde, elle a choisi des traitements naturels car les traitements comme la prise de Levothyrox, un médicament répandu pour soigner l’hypothyroïdie, est certes efficace mais à long terme, il peut causer des effets secondaires. Les procédés de son traitement se basent en général sur le protocole paléo auto-immune qui est un protocole alimentaire associé à une mode de vie privilégiant le bien-être et la santé en vue de réparer la sante intestinale, d’équilibrer les hormones et réguler le système immunitaire. Ce protocole est un régime assez strict et demande beaucoup de rigueur et d’investissement et est accompagné de compléments alimentaires et du soutien de la médecine. 

Les quatre grands points de son traitement, qui est qualifié comme étant de la naturopathie, se fait comme suit :

  • La nutrition : une alimentation qui doit être 100% naturelle :
  • Eliminer les produits industriels
  • Diminuer l’apport de sucre
  • Eviter le soja
  • Supprimer le gluten
  • Manger des légumes à chaque repas – cuits de préférence.
  • Prendre des protéines de qualité à chaque repas : végétales ou animales mais aller plus vers les protéines animales car elles sont plus assimilables pour le corps et plus disponibles.
  • Prendre des graisses de qualité : huile de coco, huile d’olive, huile de noix …
  • Le repos : il est important d’être à l’écoute de son corps, de prendre du temps pour se reposer même au cours de la journée.
  • Le sport doux : la marche, le vélo, le yoga, …
  • La méditation et la relaxation.

Elodie affirme que les médecines douces ou alternatives sont d’une grande aide pour stimuler les différents points au niveau du corps qui sont tous reliés. Elles permettent de relancer l’énergie. Les traitements naturels doivent toujours être accompagnés par un spécialiste. 

  • Deuxième cas 

Notre deuxième cas se porte sur une femme de 53 ans ménopausée d’1m63, 62 kg, suivant un traitement sous lévothyrox 50 puis 75,   depuis plus de 15 ans. Mais ensuite, quelques effets secondaires se sont apparus.

Ces symptômes sont les suivants : 

  • Prise conséquente anormale du poids 
  • Perte de cheveux 
  • Ongles striés 
  • Constipation
  • Cystite à répétition  
  • Tension artérielle toujours basse
  • Frilosité en permanence 
  • Perméabilité intestinale 

Suite à une visite chez l’endocrinologue, son traitement a changé et elle est depuis peu sous euthyral et lévothyroxine 75.

Apres un bilan sanguin, une iodurie sur 24h et une échographie, on constate une thyroïdite, la maladie d’Hashimoto ainsi qu’une carence sévère en vitamine D. 

Suite à cela, la patiente a décidé de consulter un naturopathe afin d’améliorer son traitement par des soins plus naturels.

Il lui a été prescrit de :

  • Revoir son alimentation : supprimer radicalement le gluten. Cuisiner et manger des aliments de saison et colorés.
  • Privilégier la phytothérapie avec une plante adaptogène comme shisandra et l’adwaganda 
  • Avoir un apport en iode en consommant  des produits marins 
  • Apport quotidien de vitamine D tous les jours zygma 100 000 unités
  • Supplément action en : 
  • zinc 1 comprimé le soir
  • sélénium 1 comprimé le matin ou 2 noix du brésil par jour
  • magnésium 1 comprimé par jour matin et soir pendant 3 mois    
  • oméga 3 6 9,  2 comprimés par jour 
  • traitement sur 3 mois de tyrosine 
  • Pratiquer une activité relaxante tels que la méditation, le massage, la gestion du stress, la respiration avec la cohérence cardiaque 
  • Méthode réflexogène avec la réflexologie plantaire 
  • Hydrologie du colon 
  • Et pratiquer une activité physique adaptée tel que le pilates ou le yoga ainsi que la marche rapide.

Suite à ce traitement, on a pu constater une régularisation au niveau de la TSH de la patiente.

  • Troisième cas 

Sabrina Gourlain (2018) partage comment elle a fait pour soulager ses soucis de thyroïde sans lévothyrox. Ne voulant pas être opérée et prendre des médicaments à vie, elle a décidé de se soigner naturellement. Et au bout de quelques temps, elle a pu voir des résultats positifs. 

Le dysfonctionnement de sa thyroïde a débuté en 2013. Ce dysfonctionnement a été déclenché par le stress et une mauvaise alimentation. Ses symptômes les plus courants sont caractérisés par :

  • Une grosseur au niveau du cou
  • Des angines à répétition
  • Des bouffées de chaleur
  • Une fatigue intense et constante
  • Des vertiges
  • Une grande prise de poids
  • Des sauts d’humeur
  • Une libido presque inexistante
  • Une perte de cheveux
  • Une perte de mémoire

Apres son diagnostic, le médecin lui a suggéré d’enlever sa thyroïde et de prendre du lévothyrox à vie. Comme elle a entendu parler du scandale autour du lévothyrox et de ses effets secondaires, elle s’est directement dirige vers la médecine non-conventionnelle et d’arrêter de prendre des médicaments. 

Son traitement est base sur : 

  • L’amélioration de l’alimentation : 
  • Eliminer les plats cuisinés rapides 
  • Manger des aliments frais (des fruits et des légumes de saison)
  • Réduire la quantité de viande rouge
  • Privilégier des protéines végétales comme les lentilles, les pois chiche,…
  • Privilégier les cuissons à la vapeur
  • Diminuer les sucres raffinés (à remplacer par le miel sans sucre ajouté) 
  • Enlever les laits à base de lait de vache
  • Prise de compléments alimentaires :

Elle boit de l’aloe vera tous les jours avec des compléments alimentaires : un probiotique, un daily, de l’arctic sea, du gin-chia et du ginkgo. 

  • Pratique d’activités physiques régulières

En suivant ce traitement naturel, elle a pu conserver sa thyroïde et son fonctionnement est redevenu normal au bout de 3 ans, seulement avec la présence d’un micronodule qu’elle espère faire disparaitre au fur et à mesure du temps. 

  • Quatrième cas 

Florence Pinheiro Ortolan (2020) témoigne de la guérison de son trouble thyroïdien par le traitement naturel. Elle a pu reconnaitre sa maladie grâce à une conférence à laquelle elle a participé. Ses symptômes ont été les mêmes que ceux qui ont déjà été cités au-dessus. Son traitement est passé par :

  • L’alimentation
  • La complémentation pour corriger les déficits
  • La gestion du stress
  • L’écoute de son corps et de son assimilation 
  • Cinquième cas 

Anaïs Damour (2019) témoigne sur son parcours de guérison face à la thyroïdite auto-immune dans sa chaine Youtube. Elle a suivi le protocole de 90 jours d’Izabella Wentz afin de soigner naturellement ses problèmes de thyroïde. Le protocole peut être frustrant et lourd car il s’agit d’un changement de mode vie et d’organisation pouvant avoir des conséquences sur son environnement social mais elle confirme l’efficacité de ces 90 jours de changement. 

Le protocole passe par trois phases : 

  • Phase de détoxification du foie pendant 2 semaines : suivre un régime alimentaire ou on éliminera le gluten, le soja, les produits laitiers, le sucre et l’alcool et se supplémenter en magnésium, NAC, etc. 
  • Phase de repos pour les glandes surrénales pendant 4 semaines : réduire le stress et toujours suivre un régime alimentaire en enlevant les céréales, le café, les graines, se supplémenter en vitamine B, magnésium, sélénium et utiliser des plantes adaptogène. 
  • Phase de soin des intestins pendant 6 semaines : enlever les aliments réactifs, équilibrer sa flore intestinale, toujours en suivant le même régime alimentaire que les autres phases. 

Suivre le protocole à la lettre n’est pas obligatoire mais le principal objectif est d’identifier ses intolérances alimentaires et de rétablir son régime en fonction de ses besoins. Elle explique que les symptômes disparaissent petit à petit pour enfin guérir complètement. Selon elle, le mental joue un rôle primordial dans la guérison. Il est dit que si la maladie ne disparait pas au bout des 90 jours, il faudra vérifier d’autres paramètres dans le fonctionnement de l’organisme qui peut être relie au dérèglement de la thyroïde. Ce traitement a pu l’aider à adopter un mode de vie plus sain et équilibré et à se sentir mieux dans son corps. 

Partie III : RESULTATS ET DISCUSSIONS

Chapitre I : Interprétation 

Section I : Choix de la naturopathie

Suite aux différentes recherches effectuées, nombreux sont ceux qui se dirigent petit à petit vers la médecine non-conventionnelle. D’après les 5 cas étudiés, le traitement naturel est un choix personnel. Le traitement médicamenteux n’est pas neutre, les effets induits peuvent s’avérer lourds et entrainer des effets secondaires pouvant aggraver l’état de la personne surtout s’il doit être pris à long terme et peut conduire à des prescriptions supplémentaires avec d’autres effets secondaires. Les témoignages démontrent qu’il y a toujours d’autres solutions que la prise de médicaments et que le choix ne dépend que de nous et de notre volonté à nous investir. Certes les traitements naturels comme la naturopathie demandent plus de temps, d’investissement et beaucoup d’efforts mais les bienfaits sont considérables car il s’agit de tout un mode de vie. 

Les personnes se tournent le plus souvent vers la naturopathie lorsqu’elles ont des troubles ponctuels ou chroniques, quand elles veulent préserver leur capital santé ou quand elles souhaitent soulager les effets secondaires suite aux traitements médicaux lourds et être accompagnées.

Section II : Analyse de l’efficacité de la naturopathie

La naturopathie est une technique permettant de rééquilibrer l’hygiène de vie et les fondamentaux de la santé pour générer du bien-être. Le but principal n’est pas de remédier à une maladie particulière mais d’activer la capacité d’auto-guérison de l’organisme pour qu’elle puisse par la suite faire disparaître les maladies. 

L’efficacité de la naturopathie à traiter les maladies thyroïdiennes dépend du degré de prise en compte de divers paramètres relatifs au fonctionnement de notre organisme et non seulement celui de la glande thyroïde. Le système endocrinien qui coordonne et régule un grand nombre de fonctions essentielles de l’organisme est un système complexe, composé de plusieurs glandes endocrines qui entrent en relation les uns avec les autres. La thyroïde fait partie de ce système. Il s’agit alors d’analyser tout un processus que l’on doit procéder étape par étape pour pouvoir traiter naturellement la thyroïde, et cela peut prendre du temps. Conformément aux divers témoignages, ce traitement a une vertu active qui n’a certes pas d’effet direct pour contrecarrer les symptômes de la maladie ciblée comme l’allopathie mais il permet de manière effective à régénérer toute la force vitale de l’organisme et permet à celui-ci à se défendre ensuite contre diverses pathologies. 

Chapitre II : Discussions

Section I : Validation des hypothèses 

En s’appuyant sur différentes documentations et de faits réels, la naturopathie fonctionne de manière globale en identifiant et régulant plusieurs cibles en même temps, elle fait un bilan vital. Le naturopathe se base sur différentes techniques naturelles tout en corrigeant le mode de vie du patient. La régulation de la thyroïde par le traitement naturopathie a un effet positif pour tout le corps car il propose un nettoyage de l’organisme pour lui permettre de se relancer plus facilement. Le traitement peut s’avérer long mais il a de nombreux bienfaits dont l’un d’eux est la responsabilisation de l’individu face à sa santé. Cela nous permet de confirmer nos deux hypothèses qui sont les suivantes : la naturopathie favorise la régulation du fonctionnement de la glande thyroïde à travers le conditionnement physique et qu’elle apporte des bienfaits non seulement pour la thyroïde mais pour le bien-être global de l’individu.

Section II : Analyse critique

Suivant l’article de Besson (s.d.) dans le site de Juste Bien, il est dit que « chaque année, la naturopathie fait de plus en plus d’adeptes, à tel point que certaines la qualifient aujourd’hui de médecine générale des approches de soins alternatifs ». C’est une forme de thérapie toujours controversée, qu’il convient d’utiliser après s’être extrêmement bien renseigné. Elle est reconnue officiellement par l’OMS, l’UNESCO et le BIT comme médecine traditionnelle occidentale mais cependant, elle n’est pas reconnue de la même façon dans tous les pays européens. En effet, la règlementation de cette pratique n’a pas été établie de façon précise dans la plupart des pays. 

L’article précise que : 

« […] même si elle séduit de plus en plus de personnes dans le monde, elle reste néanmoins très critiquée. Les principaux reproches portent sur son efficacité, et sur les nombreuses dérives qui existent. Ses effets ne sont pas vraiment prouvés, principalement à cause du manque d’études sur le sujet. […] ses méthodes et son aspect « naturel » peuvent être contestés. En effet, toute substance est susceptible de provoquer des effets secondaires, qu’elle soit naturelle ou non. […]

Le peu de formation médicale des naturopathes est également très critiqué. Ils n’ont en effet la plupart du temps aucune expérience en hôpital ou en clinique. On peut donc craindre la prescription de traitements inutiles, voire dangereux. De plus, le choix de certains malades a ne consulter que des naturopathes peut gêner le diagnostic d’une maladie qui peut être grave, en retarder la prise en charge et mettre en danger leur santé. Mais le risque majeur, lorsque l’on souhaite avoir recours à la naturopathie, reste celui des dérives sectaires et du charlatanisme. […] comme elle n’a pas été officiellement reconnue par l’Etat dans de nombreux pays, il n’existe pas de cadre ou de définition strictement admis. […] beaucoup d’abus ont lieu […]. C’est particulièrement le cas pour tout ce qui concerne les prescriptions alimentaires, qui peuvent donner lieu à des carences graves ».

Boutry (2015) nous éclaircit que le naturopathe n’est pas un médecin mais plutôt un conseiller qui ne fait qu’accompagner la personne dans sa globalité et dans ses interactions avec l’environnement. Il ne guérit pas la maladie mais identifie ses causes en prenant compte les conditions de vie quotidienne et aide le corps à la combattre. 

Comme tous les traitements, la naturopathie a aussi ses limites :

  • L’individu peut ne pas arriver à se prendre en charge et reformer profondément son hygiène de vie.
  • La vitalité de l’individu peut être insuffisante pour soutenir les processus d’auto-guérison naturelle à cause de raisons diverses comme la vieillesse (Boutry, 2015). 

CONCLUSION

Au terme de cette étude sur l’intervention de la naturopathie face aux troubles de la thyroïde, nous pouvons en déduire que les traitements naturels sont bénéfiques sur plusieurs plans. Le mode de vie du patient étant considéré de manière approfondie, l’optimisation du bien-être est le but à atteindre. Dans le traitement de la thyroïde, cette médecine douce s’intéresse aux causes profondes, fait en plusieurs phases, afin de bien mener le rééquilibrage du corps qui aura ensuite une incidence positive sur la diminution, voire la disparition totale des symptômes. 

La naturopathie requiert une approche globale de l’individu et non en fonction d’une pathologie définie comme dans la pratique de la médecine allopathique. Elle permet d’explorer de nouveaux paramètres pour évaluer le degré de vitalité et la capacité d’auto-guérison de l’individu. 

Les cas étudiés ont pu nous démontrer que la naturopathie est avant tout un choix personnel, un engagement. La démarche de ce traitement commence par le mental : une personne disposée à s’investir pour reconditionner ses habitudes quotidiennes, de l’alimentation à ses activités physiques. Le processus est long mais apporte, au fur et à mesure du temps, de nombreux bienfaits. 

Malheureusement, la naturopathie, malgré sa progression, se trouve actuellement confrontée à des problèmes fondamentaux comme la formation des praticiens et la détermination de leur niveau de compétences ainsi que la règlementation précise, dans un cadre juridique, de cette pratique. Face à cette situation, la naturopathie se trouve parfois au centre d’escroquerie et de charlatanisme qui peuvent avoir des conséquences graves tels que la mise en danger de la vie d’autrui.

BIBLIOGRAPHIE

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Elodie Leclercq. (2017, 22 janvier). Hypothyroïdie : guérir naturellement (partie 1) [Vidéo]. Youtube. https://www.youtube.com/watch?v=yc_tVs6cGWM.

Elodie Leclercq. (2017, 22 janvier). Hypothyroïdie : guérir naturellement (partie 2) [Vidéo]. Youtube.https://www.youtube.com/watch?v=Wab6gKIxYF4.

Florence Pinheiro Ortolan. (2020, 26 juin). Hypothyroïdie : signes, symptômes et traitement naturel ! [Video]. Youtube. https://www.youtube.com/watch?v=3iOZtKdQlA4.

Sabrina Gourlain. (2018, 16 février). #1 Ma thyroïde sans lévothyrox [Vidéo]. Youtube. https://www.youtube.com/watch?v=NsmQg0zIVWc&t=161s.

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