Cet exemple de mémoire vise à vous donner un aperçu des attentes rédactionnelles sur le plan académique pour ce type de mémoire.





Les spectateurs autour de l’événement du Tour de France

RESUME

Le Tour de France, fort de ses 120 années d’existence, est devenu un événement sportif mondial diffusé dans plus de 190 pays dans le monde, devenu pour beaucoup le « troisième événement sportif mondial ». C’est également une fête populaire rassemblant des millions de français et d’étrangers sur le bord des routes lors du mois de juillet, qui fait partie intégrante du patrimoine culturel français. Cet événement a donc un impact économique majeur qui pousse à considérer et à mieux en comprendre la dimension marketing et commerciale.

Nous déterminerons donc les différents types de spectateurs puis nous analyserons leurs attentes et comportements en interaction avec les différents intervenants constituant l’économie du Tour de France, partant de la caravane publicitaire aux marques, partenariats et sponsors pour répondre en quoi le Tour de France transforme-t-il les spectateurs en consommateurs, et ainsi déterminer à quel moment ils sont spectateurs et à quel moment ils sont consommateurs ou si les deux se confondent.

MOTS CLES : Marketing du Sport, Événementiel sportif, Comportement du consommateur, Attractivité

Table des matières

Introduction p. 3

Revue de la littérature p. 4

Méthodologie p. 9

Bibliographie p.10

Planning p.11

INTRODUCTION

Le Tour de France traverse les époques et ne cesse de se renouveler. Crée en 1903 à l’initiative du journal l’Auto, cet événement annuel passe en un siècle d’un rendez-vous journalistique à un véritable événement géographique et socioculturel, permettant d’augmenter l’attractivité d’un territoire : « les grands événements sportifs contribuent au développement local et à la promotion d’un territoire d’accueil » (Schoeny, 2018). La médiatisation du Tour ainsi que la retransmission télévisuelle dans plus de 200 pays donne une portée importante à sa notoriété, faisant de celui-ci le premier événement sportif annuel regardé dans le monde. C’est un véritable tremplin pour promouvoir le sport et la France à travers la planète, et l’on peut déjà constater un impact économique dû à cet événement. On note en effet une augmentation de la satisfaction client d’hôtels durant le Tour, selon une étude de Trivago de 2016 : « la consommation d’une nuitée durant le passage du Tour dans une ville faisait grimper la note d’une chambre d’hôtel de 24% en moyenne » (Fagnoni & Castoldi, 2018). De plus, une activité économique autour de l’événement semble se faire avec la Caravane du Tour, présente depuis 1930, différentes marques et partenariats présents pour faire prospérer l’événement et pour permettre la continuité du sport professionnel. « Le Tour de France, événement festival, est également une marque qui se retrouve tout au long de l’année, sous diverses formes » (Fagnoni & Castoldi, 2018). Ainsi, on peut dire qu’au-delà d’être un événement sportif, le Tour est un carrefour où se rencontrent des spectateurs, des supporters, des équipes et des entreprises. Il est intéressant d’analyser et de mesurer les impacts économiques, politiques et socio-culturels du Tour de France sur tout un pays. On peut donc s’intéresser à la dimension marketing de la Grande Boucle, et se demander en quoi cet événement transforme-t-il les spectateurs, venus gratuitement, en consommateurs. La gratuité, caractéristique distinctive d’un sport en plein air tel que le cyclisme sur route, est l’élément phare de ce sujet, puisqu’il permet de traiter plus en profondeur la manière d’être du spectateur et de nécessiter une recherche approfondie permettant de trouver des éléments sur ses comportements en lien avec la consommation.

On définit comme consommateur un individu qui « agit à des fins qui n’entrent pas dans le cadre de son activité commerciale, industrielle, artisanale, libérale ou agricole » (article 3 loi Hamon, 2014)

Le spectateur, quant à lui, est « celui, celle qui regarde, qui contemple un événement, un incident, le déroulement d’une action dont il est le témoin oculaire » (Guéneau, 2006).

Il y a plusieurs aspects que l’on souhaite analyser chez le « consommateur » du Tour de France. Consommateurs auprès de marques, dont il serait intéressant d’évaluer l’intérêt d’être présentes sur un tel événement, consommateurs par rapport aux à côté, avec la Caravane, les commerces locaux, mais également par rapport aux valeurs transmises par l’événement telles que l’incitation à la pratique sportive, ou encore les enjeux écologiques liés à un changement de moyens de transport, ici le vélo.

Nous allons dans un premier temps étudier la typologie des spectateurs du tour de France en mettant en place des hypothèses et en segmentant les différents types de spectateurs, puis nous irons nous focaliser sur leurs éventuelles consommations en mettant en place une étude qualitative en interrogeant des personnes qui travaillent sur l’organisation du Tour, ceux qui s’occupent des partenaires, et sur certains spectateurs assidus.

REVUE DE LA LITTERATURE (autour de 25 pages)

Il existe plusieurs études sur le Tour de France, notamment en tant que sport business, et plus globalement sur les impacts économiques et l’attractivité qu’un événement sportif peut apporter à un territoire. Pour l’événement sportif dans sa globalité, on peut voir avec l’exemple de Marrakech que chaque événement a sa propre caractéristique, c’est-à-dire apporte quelque chose d’unique. En effet, du circuit automobile au marathon, les forces mobilisées diffèrent, mais ont tous le point commun de contribuer à la visibilité de la ville, à l’attractivité de son territoire, et nous le voyons ensuite, à son étalement urbain (Abyre et al. 2018)

Le document qui prend l’exemple de Marrakech nous explique donc que les grandes villes ayant des infrastructures développées sont les endroits où les événements sportifs sont la plupart du temps organisé puisque cela permet de mettre en avant une ville, une culture, et les progrès humains. À travers l’exemple de Marrakech, qui est une ville de plus en plus attractive selon des études menées sur le tourisme et l’augmentation des places de literie de 2007 à 2016, on veut nous montrer que les événements sportifs organisés dans cette ville contribuent à cette attractivité. Ceux-ci permettent des rassemblements, enrichissent les Pouvoirs Publics et ont un impact socio-culturel sur la population, poussant notamment les jeunes à bouger davantage et faire de l’exercice, et à privilégier des comportements écologiques notamment dans la manière de se déplacer.

Ce qui est important à creuser ici est l’impact économique des événements autour de Marrakech, étudier les statistiques chiffrées lorsqu’il y a un événement sportif en comparaison à lorsqu’il n’y en n’a pas, par exemple avec le nombre de nuitées dans les hôtels, pour en faire sortir les corrélations les plus évidentes entre attractivité du territoire et événement sportif.

Ce qu’il manque dans cet article est le sentiment d’appartenance et l’implication des spectateurs lors des événements sportifs, ainsi que des aspects qui montrent en quoi ils sont des spectateurs et quels types de spectateurs nous avons.

Dans le même thème, nous avons un autre article relatant du lien entre l’hôtellerie et le sport. Le document s’intitulant « Hôtel et sport : quelles relations ? » met en avant l’importance des hôtels dans la pratique sportive en s’appuyant sur l’attractivité des hôtels de la Suisse alpine de 1830 à 1954. Dans une période où le sport se développe de plus en plus et demande davantage d’espace, et où l’importance de la structure scolaire, dont le sport en fait partie, est soulignée, les hôtels deviennent des lieux incontournables. En plus d’accueillir, ceux-ci permettent un développement touristique du territoire et voient leur activité s’accélérer, ce qui leur permet de proposer des offres très intéressantes.

Il est important dans ce document de prendre en compte les différents aspects du fonctionnement hôtelier pour comprendre comment s’organise un événement sportif. Nous pouvons comprendre de ce document que les hôtels jouent un rôle prépondérant, non seulement pour accueillir des touristes, mais aussi pour contribuer à l’attractivité du territoire.

Nous pouvons tout de même relever qu’il s’agit d’un exemple très ancien et que certains modèles d’organisation soient aujourd’hui obsolètes.

D’autres articles ont été passé en revue en ce qui concerne l’aspect culturel de l’événement sportif. Il est intéressant de relever des différentes études qu’il y a un aspect patrimonial de l’événement sportif, que certains événements tels que le Tour de France, au-delà d’être un événement sportif annuel, est une course historique gravée dans le patrimoine français. La dimension patrimoniale d’un événement est notamment mise en avant par l’article s’intitulant « Les événements sportifs patrimoniaux : développement d’un concept en émergence ». En effet, Une étude a été menée pour identifier ce qu’est une événement sportif patrimonial. Ce concept voit le jour pour répondre à un problème d’ancrage de l’événement sportif à un territoire, qui provoque généralement des conflits avec la population locale, notamment pour l’organisation d’événements internationaux de manière unique avec l’exemple des Jeux Olympiques. Cette étude débouche sur le fait que l’événement sportif patrimonial, qui permet de dynamiser un territoire donné, possède deux critères majeurs. D’une part la pérennisation, ce qui signifie l’ancrage de l’événement sur un même territoire sur le long terme, d’autre part la différentiation, qui est l’histoire autour de l’événement, qui doit être en accord avec celle de son territoire.

Dans cet article, il est enrichissant pour notre sujet d’approfondir les recherches sur les deux critères énoncés de l’événement sportif patrimonial. En effet, cela permet de nous mettre à la place, à la fois des organisateurs et des marques autour de l’événement, et de comprendre l’importance de leur présence sur l’événement et ce que cela symbolise. Il nous met également à la place du spectateur, qui pour certains peut être un rêve de participer à un tel événement comme le Tour de France.

Revenons à l’attractivité du territoire. D’autres études s’articulent autour des enjeux qui se créent autour des événements sportifs. L’article s’intitulant « L’événement sportif, au croisement d’enjeux patrimoniaux, économiques et politiques, un élément structurant pour un territoire ? » met cette fois ci en lumière la dimension politique de l’événement. En effet, cet article mêle organisation d’un événement sportif et les enjeux territoriaux qui en découlent. Il explique tout d’abord qu’un organisateur d’événement sportif est d’abord un chef de projet puisqu’il faut tout planifier en amont. Il décline l’événement sportif en 3 aspects :la visibilité de l’événement donné au territoire, l’identité et les impacts sociaux de ce rassemblement à la population de ce territoire. En effet, il est dit qu’un grand événement sportif donné de la fierté aux locaux, de la notoriété à l’international et du tourisme post-événement, ce qui motive les politiques à entreprendre ce type d’organisation. Enfin, cette littérature met en garde l’aspect économique, un grand événement demande des coûts très chers, et un budget non géré peut engendrer des problèmes et faire perdre des bénéfices liés à l’événement comme le non-entretien de nouvelles infrastructures.

Nous retenons de ce document l’investissement des parties prenantes autour d’un événement, ce qui peut conforter l’idée que beaucoup sont sollicités pour l’organisation qui doit se préparer très en avance. Ce qui est intéressant à explorer est l’aspect économique. Pour la première fois dans cette revue de littérature est évoqué les inconvénients et menaces en cas de mauvaise gestion du budget et d’une mauvaise anticipation des conséquences liées à l’événement.

Pouvoir maintenir un événement sportif en cas de crise, gérer l’organisation et pouvoir s’adapter, c’est aussi ce qui nous intéresse dans le ce travail de recherche. La littérature existante propose des études en lien avec ce sujet-là. Nous pouvons nous appuyer sur l’étude qui porte le nom suivant : « Le rôle socio-économique du sport professionnel ». Celui-ci est pertinent dans la mesure où l’exemple est tiré d’un autre sport, le football. En effet, cet article explique la dimension à la fois publique (santé publique, aspect social) et privée (économique) du sport. Il est tout d’abord relevé un aspect socio-culturel au sport dans son influence sur la gestion des conflits et le changement mental, puis une étude a été menée sur la situation économique de certains grands clubs de football européen après la crise de 2008. Cette étude permet de savoir que les clubs, vus désormais comme des entreprises, doivent davantage se concentrer sur leur propre structure que dépendre de résultats sportifs ni sont instables, et par conséquent ne peuvent pas miser sur la bourse.

Si l’étude menée autour de clubs européens de football permet de comparer des chiffres avant et pendant la crise, il semble manquer de détail en ce qui concerne les impacts sur les spectateurs qui se rendent au stade. Une analyse plus poussée autour des comportements d’achats des spectateurs (devenant pour le coup des consommateurs), pourrait apporter d’importantes informations sur les raisons d’achats et les motivations de ceux-ci lorsqu’ils viennent assister à un match de football.

Après avoir traité de manière générale les événements sportifs, nous allons nous focaliser sur des articles étudiants plus spécifiquement d’événements planétaires comparables au Tour de France. L’article choisi, intitulé « Evénementiel sportif, impact économique et régulation », va évoquer de grands événements planétaires.

Cet article met tout d’abord en avant la mondialisation de grands événements sportifs et l’impact de la retransmission télévisuelle sur celle-ci, en prenant l’exemple des Jeux Olympiques d’été et de la Coupe du monde de football entre les années 1980 et 2008. Il met également en avant plusieurs études mettant en corrélation l’équilibre de niveau dans le sport et l’attractivité avec l’exemple du football. Il est montré que les ligues américaines ont tendance à être plus déséquilibrées que les ligues européennes s’il on prend la moyenne entre 1966 et 2006 et que cet équilibre n’a pas de bons impacts sur l’intérêt du public. Le fait d’avoir beaucoup d’enjeux, moins de buts, fait débat, et cet article propose de changer certaines règles du jeu pour modifier cet aspect.

La première partie de ce document sur la retransmission télévisuelle d’événements tels que les Jeux Olympiques d’été et la Coupe du monde de football est à relever dans ce mémoire. La visibilité et les impacts socio-économiques que la diffusion à la télévision offre peut nous aiguiller sur les raisons et les intérêts des grandes marques et entreprises à avoir des accords avec l’événement sportif.

En allant au plus particulier, nous trouvons tout de même des articles académiques traitant directement du Tour de France. Nous voulions trouver des éléments économiques qui ont déjà été étudiés sur le Tour de France, nous trouvons des informations dans l’article dont le titre est « De l’événement sportif au sport business : le Tour de France.

Le Tour de France, premier événement sportif annuel mondial, se voit dans cet article passer d’une dimension journalistique à une dimension géographique, les paysages de France étant mis en valeur par une large diffusion télévisuelle, pour atteindre une dimension commerciale. La marque « Tour de France » est la plus connue dans le monde du cyclisme et va au-delà du sport, et différentes marques se battent pour fabriquer les maillots et accessoires liés à l’événement. L’aspect commercial enrichit l’expérience du spectateur avec la Caravane du Tour, si bien qu’on a transformé un spectacle de quelques minutes à une véritable rencontre entre commerçants et consommateurs.

Nous avons, grâce à cet article, des éléments en main pour nous rendre compte de tout le fonctionnement économique du tour de France, si bien que l’on évoque enfin la relation entre commerçants et consommateurs. Ce paysage général mis en avant, représentant le Tour de France, va nous permettre d’explorer plus en détail en quoi le Tour, en plus d’attirer des spectateurs, les transforme en consommateur.

Un article académique se focalise quant à lui sur les spectateurs du Tour de France. Le document « Derrière la barrière : les spectateurs du Tour de France » s’intéresse à la typologie des spectateurs qui assistent à l’événement. Nous avons ici plusieurs oppositions. D’une part les spectateurs au bord des routes, et les téléspectateurs, avec un accent mis dessus car l’article analyse une étude ancienne des années 1960, d’autre part les populations bourgeoises en opposition avec les spectateurs populaires. On y ajoute également parmi tous ces spectateurs un phénomène de sentiment d’appartenance, puisque tout un groupe va se lever pour un même coureur. C’est le début des groupes de supporters.

Il est intéressant dans cet article de voir s’il y a des similitudes dans la typologie des spectateurs avec notre époque, pour voir s’il y a des éléments invariables et ancrés chez les suiveurs du Tour de France.

Pour finir, il faut se concentrer sur la littérature traitant des deux termes de la problématique, à savoir « spectateur » et « consommateur ». Pour ce qui est du spectateur, un article titré « Du spectateur à l’interacteur ? » donne plusieurs significations du terme spectateur et illustre une évolution de sa condition. En effet, nous passons d’une définition simple, claire et radicale d’un spectateur réduit à une condition d’observateur, qui constate, de manière passive. Ce document veut montrer que petit à petit cette signification correspond de moins en moins à la réalité. Le spectateur devient interacteur et contribue à l’événement qui se produit, en termes d’ambiance, en terme socio-économique, et de celui-ci nait un sentiment d’appartenance.

L’idée d’un spectateur « acteur » de l’événement qui est ressorti de cet article donne une information sur sa contribution lorsqu’il est sur place ou en tant que téléspectateur. Cet aspect semble l’un des plus importants à creuser pour notre étude. En effet, si nous partons du postulat que le spectateur fait partie intégrante de l’événement, il faut déterminer les acteurs de l’événements dont les intérêts sont d’attirer ces spectateurs à venir, ce qui peut permettre de découvrir d’autres informations socio-économiques.

Pour ce qui est du consommateur, la littérature ne définit que très peu ce terme. Il faut trouver pour cela un site dont la page se nomme « la notion de consommateur » pour avoir une définition objective du terme « consommateur ». La définition, reprend celle établie dans l’article 3 de la loi Hamon du 17 mars 2024.

Cette approche très juridique montre qu’il manque du contenu pour définir le terme « consommateur ». Il serait préférable d’avoir une approche davantage commerciale avec plusieurs exemples pour mieux illustrer la définition.

De manière générale, la littérature existante propose des études intéressantes qui méritent d’être complétées et/ou confirmées. En ce qui concerne les études qui analysent le Tour de France, la littérature est assez restreinte, il faut souvent s’appuyer sur l’événement sportif en général pour l’appliquer au Tour de France. Certains exemples sont pertinents, et manquent parfois de récence. Il faut en effet s’appuyer sur des études qui datent de plusieurs décennies. Pour les termes « spectateurs » et « consommateurs », il nous est proposé du contenu basique reprenant des significations anciennes et parfois obsolètes, et donc cela mérite d’être remis à jour.

Points revue de littérature :

Pas faire de catalogue

Qu’est ce que les articles disent et surtout qu’est ce qu’ils ne disent pas

Dire quel angle ils n’ont pas abordé

Contredire ce que dit tel ou tel auteur

Contribution et limites de chaque article pour amener une question de recherche

Mettre en lien les limites de chaque article

Rechercher les articles découlant des limites (au pire ajouter des articles et en retirer d’autres)

Faire un entonnoir à la fin : limites, justification de la question de recherche.

. Expliquent les rivalités, culture, sentiment d’appartenance liés au sport.

Articles géographiques et patrimoniales des événements sportifs : exposition médiatique, impacts sur le tourisme (hotels), étrangers venant en France, etc… pas assez d’exemples français (Marrakech, Suisse).

Parlent de la gratuité comme un risque, un peu négatif, seulement dans l’exemple des visites et des musées.

Analyse assez ancienne de la typologie des spectateurs, peut être obsolète (bourgeois, spectacle populaire, fans, etc…)

Exemple de business : parlent des places, billetteries, audiences à la télé, sponsor etc… mais pas de corrélation entre le spectacle gratuit et la consommation des spectateurs.

Caravane du tour : fête populaire : se concentrer sur cet article.

Définitions de « spectateur » et de consommateur à la fois assez large et claire, mais pas forcément adaptée aux événements sportifs.

Articles expliquant qu’on passe d’un spectacle passif à un spectacle actif : le spectateur est acteur de l’événement : intéressant.

Concept d’événement sportif patrimonial : ancrage dans le territoire, perennisation et tradition. Ex : conflits pour les JO.

Développer les articles en jaune et écrire des choses

METHODOLOGIE 7/8 pages

Le sujet a été choisi de manière à allier ma passion du sport et du Tour de France au master dans lequel je finis mes études, à savoir le marketing et ses stratégies.

Il faut dans un premier temps établir des hypothèses sur la typologie des spectateurs du Tour de France à travers des articles de presses, la revue de la littérature ainsi que des observations sur le terrain. Aujourd’hui, nous retenons comme hypothèses d’une part la segmentation entre les spectateurs locaux, français et étrangers et selon s’ils sont amateurs de cyclisme ou expert dans le domaine, d’autre part une segmentation selon s’ils sont des spectateurs au bord des routes, téléspectateurs et selon leur catégorie socioprofessionnelle ainsi que leur milieu social.

Une autre hypothèse va être testée lors de cette étude. S’il on a affaire à des consommateurs, nous devons distinguer les consommateurs actifs, c’est-à-dire qui prennent en conscience leurs décisions d’achat, des consommateurs passifs qui vont se faire influencer par des messages subliminaux et des publicités pour consommer plus que de raison.

Dans un second temps, il sera judicieux de mesurer les impacts socio-économiques du covid sur le Tour de France en prenant en compte les statistiques du Tour de France 2020, ce qui pourrait permettre de tirer certaines conclusions sur l’attractivité de l’événement, les éventuels changements de comportement chez le spectateur et son adaptation aux restrictions sanitaires et aussi du décalage du au calendrier puisque cette édition du Tour de France s’est déroulée en septembre et non en juillet.

Une fois ces investigations menées, la classification des spectateurs et leur comportement, nous allons interroger des parties prenantes autour du Tour de France pour connaitre l’intérêt d’une marque, d’une entreprise, d’un partenaire d’être présents sur l’événement en termes de visibilité, d’image, et de gain économique. Cela doit nous appuyer sur l’aspect « consommateur » du spectateur.

Pour cela nous prévoyons de privilégier une méthode qualitative avec des entretiens semi-directifs où nous allons interroger une dizaine de personnes, travaillant pour du parrainage, pour l’organisation du Tour, pour des marques et également un ou deux amateurs de cyclisme qui a l’habitude de suivre assidument la Grande Boucle.

Cette méthode qualitative est la plus appropriée puisque l’on interroge peu de personnes, on ne souhaite pas avoir un échantillon représentatif mais l’expérience d’acteurs autour de l’organisation du Tour de France pour affiner la recherche sur les éléments montrant que le spectateur est également un consommateur. On se base sur des observations et des phénomènes pour arriver à exprimer des théories, des thèses. Nous sommes donc dans une approche inductive.

Pour trouver les acteurs à interroger il faudra s’appuyer sur le réseau professionnel pour pouvoir les contacter. Des pistes sont d’ores et déjà présentes. Il est prévu d’interroger Mathieu Zamanian, ancien directeur d’Education First France qui est un sponsor d’équipe, Pierre Marie Argouarc’h, l’ancien DRH de la Française des Jeux, un ou deux employés d’Amaury Sport Organisation, l’organisateur du Tour, un représentant de marque telle que Cochonou, le doyen de la caravane publicitaire ainsi qu’un responsable de Videlio qui est un partenaire audiovisuel depuis plus de 15 ans. Le réseau personnel pour ce qui est des spectateurs du Tour est également une piste à envisager.

Les entretiens seront enregistrés et retranscrits intégralement, pour collecter des données par rapport aux mots utilisés.

Pourquoi ces choix ? En ce qui concerne la Française des Jeux, il faut savoir que l’entreprise sponsorise une équipe cycliste depuis 1997. C’est donc une marque ancrée dans ce sport et il est intéressant d’analyser les différentes facettes autour d’un événement sportif. Quand le partenariat est évoqué, on pense la plupart du temps à un contrat commercial ou à de la communication publicitaire, mais il ne faut pas oublier les principaux sponsors, sans qui le sport professionnel ne peut pas se dérouler correctement. Pour l’ancien directeur d’Education First France, nous sommes dans une situation comparable à la Française des Jeux s’il on omet l’ancienneté. De plus, je possède le contact de monsieur Zamanian depuis que j’ai eu le privilège d’honorer son invitation lors de Paris-Roubaix en 2018, dans une voiture de staff de l’équipe Education First.

Pour Amaury Sport Organisation, il s’agit d’une étape incontournable puisque cette entreprise organise le tour de France depuis plus de 30 ans. De plus, d’autres événements d’envergure comme Paris-Dakar ou le marathon de Paris sont organisés par A.S.O. Il y a donc une opportunité d’avoir des informations à la fois particulières, sur le Tour de France, et générales, sur les événements sportifs à « ciel ouvert ».

Les questionnaires seront préparés en vue des entretiens semi-directifs et nous allons essayer de comprendre les motivations des spectateurs, et surtout des intérêts pour des entreprises d’investir dans le Tour de France, en étudiant chaque aspect. Des questions ouvertes sont prévues, indispensables dans l’étude qualitative, ainsi que des questions orientées , à choix multiples, pour préciser certains propos.

Pour compléter cette étude, il me faudra utiliser des indicateurs de mesures tels que la matrice SWOT (Forces, faiblesses, opportunités et menaces) et également une analyse PESTEL (politique, économique, social, technologique, écologique et légal).

En complément de la méthodologie dont je dispose grâce à l’EM Normandie, je compte m’appuyer sur le document « Mémoire de Master » de Michel Kalika, pour m’aider à être conforté dans la manière de construire ce mémoire.

Il ne faut pas parler des hypothèses

Justifier les choix quanti et quali pour des articles académiques

3 sous-paragraphes : -différences quali/quanti ;-méthode de reprise des données-présentation du terrain et des personnes interrogées

BIBLIOGRAPHIE :

ABYRE, À. ET AL. (2018). L’attractivité urbaine à travers les événements sportifs : cas d’événements sportifs organisé sur la ville de Marrakech au Maroc. Public & Nonprofit Management Review, Vol.3. 2 pp.14-26.

ANDREFF, W. (2013). Economie du cyclisme : Succès commercial et équilibre compétitif du Tour de France. Le Vélo et le Droit : Transport et Sport.

BARGET, E. & GOUGUET, J. (2010). La mesure de l’impact économique des grands événements sportifs. L’exemple de la Coupe du Monde de Rugby 2007. Revue d’Economie Régionale & Urbaine, pp 379-408.

BOURGEON, D. ET AL. (2003). L’Analyse de l’expérience de consommation de spectacles vivants : de nouvelles perspectives managériales. AFM

BOURGEON-RENAULT, D. & BOUCHET, P. (2007). Marketing expérientiel et analyse des logiques de consommation du spectacle sportif. Revue Française du Marketing, Issue 212, pp.87.

CHARRIER, D. ET AL. (2019). L’impact social des grands événements sportifs: réflexions théoriques et méthodologiques à partir de l’Euro 2016. Movement & Sport Sciences- Science & Motricité, pp. 1-13.

CHARRIER, D. & JOURDAN, J. (2009). L’impact touristique local des grands événements sportifs. Une approche qualitative de la Coupe du monde de rugby en Île-de-France. Téoros, Volume 28, n°2 pp 45-54.

CIVARDI, C. (1985). Du supporteur au consommateur : acculturation, déculturation et violence rituelle chez les spectateurs du football britannique. Recherches anglaises et nord-américaines, 18, pp. 105-130.

COLOMB, V. ET AL. (2009). Le stade, la star et le spectateur : architecture, starification et mise en scène de soi-finale du Mondial 2006. Les Cahiers du journalisme n°19, pp.100-117.

DERBAIX, M. ET AL. (2010). Valeur perçue, gratuité et consentement à payer. Le cas des spectacles sportifs. Décisions Marketing n°59 p.17.

DESBORDES, M. (2007). A review of the economic impact studies done on the Tour de France: methodological aspects and first results. Int. J. Sport Management and Marketing,Vol . 2, Nos. 5/ 6. pp. 526-540.

DESBORDES, M. & FALGOUX, J. (2017). Organiser un événement sportif : stratégie et méthodologie d’organisation. Eyrolles, pp. 7 […] 95.

DEBORDES, M. & RICHELIEU, A. (2018). Événementiel sportif, impact économique et régulation. Marketing du Sport une vision internationale, Chapitre 5, pp. 71-95

DIDRY, N. (2009). Les enjeux de l’événement sportif : Approche économique et études de cas. L’Harmattan p.87

FAGNONI, E. & CASTOLDI, L. (2018). De l’événement sportif au sport busines : le Tour de France. Bulletin de l’association de géographes français, 95-1, pp 129- 143

FONTANEL, J ET AL. (2019). Le rôle socio-économique du sport professionnel. ETDESSP DU SPORT

FUMEY, G. (2006). Le Tour de France ou le vélo géographique. Annales de Géographie (n°650) pp. 388 à 408.

GAYANT, J. (2016). L’industrie du spectacle sportif. Economie du sport pp.1-12

GUENEAU, C. (2006). Du spectateur à l’interacteur ? Médiamorphoses, 18, pp.68-73.

HUG, D. (2020). Le consommateur, définition ! Université de Neuchâtel.

JUNOD, T. (2007). Grands événements sportifs : des impacts multiples. Finance & Bien Commun (n°26), pp. 92-98.

LAVENIR, C. (2008). Derrière la barrière : les spectateurs du Tour de France. OJS UCLouvain, pp 49-70

LE GALL-ELY, M. ET AL. (2008). La gratuité, un prix ! Revue Française de Gestion (n°186), pp 35-51.

LE TOUZET, J. (1998). Quand la caravane passe… Les cahiers de méthodologie (n°5) pp. 239-243.

PINSON, J. (2019). Les événements sportifs patrimoniaux : développement d’un concept en émergence. Tourisme urbain, 38-1.

POULET, F. (2008). La jouissance du spectateur. Vacarme (n°45) p.29

SANSOT, P. Le Tour de France : une forme de liturgie nationale. Cahiers Internationaux de Sociologie, nouvelle série, Vol. 86, pp. 91-105.

SCHOENY, A. (2018). L’événement sportif, au croisement d’enjeux patrimoniaux, économiques et politiques, un élément structurant pour un territoire ? Hal Science.

TISSOT, L. & SCHNEIDER, G. (2018). Hôtel et sport : quelles relations ? L’exemple de la Suisse alpine (XIXe siècle-1954) Entreprises et histoire, Numéro 2018/4 (n.93), pp. 12-26.

WILLE, F. (2003). Le Tour de France : un modèle médiatique. Septentrion, presses universitaires.

PLANNING

Réflexion autour du sujet : mi-septembre 2023

Prise du premier rendez-vous avec le tuteur : 24 novembre 2023

Poster à rendre : 5 décembre 2023

Retour du professeur : 5 janvier 2024

Décision de la problématique : fin février 2024

Validation du sujet par le tuteur du mémoire : 2 mars 2024

Rendu du document intermédiaire : 5 mars 2024

Retour du document intermédiaire et prise d’un deuxième rendez-vous : fin mars 2024

Contacter et sélectionner les personnes à interroger pour les interviews semi-directifs : début avril 2024

Préparation des questionnaires : mi-avril 2024

Enregistrement des interviews : fin avril-mai 2024

Retranscription des interviews et collectes des données : avant fin mai 2024

Analyses et comparaisons entre les résultats obtenus et les études déjà existantes : début juin 2024

Etablissements de théories avec les résultats obtenus et validation ou non des hypothèses : avant mi-juin 2024

Rédaction du document final : entre mi-juin et début juillet 2024

Rendu du mémoire final : 9 juillet 2024

La mesure de l’impact économique des grands événements sportifs. L’exemple de la Coupe du Monde de Rugby 2007 

Tour de France : Comment peut-on parler d’un « grand événement mondial » avec un spectacle gratuit ?

Comment le tour de France transforme-t-il les spectateurs en consommateurs avec un spectacle gratuit ?

  • La gratuité : un prix !

Plusieurs à priori sur la gratuité : moins bien, quand c’est payant on s’attend à plus de services, pas de changement de comportement, cela dévalorise les musées, le paiement représente l’engagement du visiteur, rien n’est jamais totalement gratuit (annexes, effort pour venir)

Argument du patrimoine culturel (comme le Tour de France)

Dans une perspective individuelle, les représentations de la gratuité, envisagée comme une absence de prix d’entrée, sont liées aux représentations du prix et de l’argent, au fait de payer et à la valeur et s’inscrivent ainsi dans le cadre de référence de l’échange marchand. Ces conclusions, qui ne concernent qu’une partie des résultats de cette étude, montrent que gratuité des musées et des monuments est équivoque. Elles indiquent que les publics ne lui prêtent pas unanimement le pouvoir symbolique que lui attribue le monde traditionnel des musées et des monuments, ce qui interroge fortement les fondements des politiques de gratuité menées aujourd’hui en France.

Du supporteur au consommateur: acculturation, déculturation et violence rituelle chez les spectateurs du football britannique

Organiser un événement sportif

Michel Desbordes, Julien Falgoux

1% du PIB mondial

Tour de France : prestataire privé

Différents types d’événements sportifs (typologie)

Chapitre 1 : présentation du secteur des événements sportifs

Définition d’événement : lieu où « des hommes et des femmes se rassemblent dans une sorte de célébration collective, pour assister à un spectacle sportif ou culturel » Desbordes et Falgoux 2017.

Ambiguïté hors media vs besoin des médias pour exister, rassemblement de personnes.

« La fonction principale d’un événement est donc bien de communiquer pour une marque, une entreprise, un produit, une collectivité, une association, à travers le rassemblement festif de personnes pour un spectacle. La communication événementielle est un puissant outil, chargé de véhiculer un message, d’étonner, d’éblouir, d’émouvoir… à travers un événement. » copié collé

Grosses retombées médiatiques (exemple du Vendée Globe 2012-2013) + impact du nom « Vendée »

Proximité, besoin de se retrouver, traditions, etc…

Exemple du Marathon du Médoc

Corrélation sport et fête : réjouissances organisées par une collectivité ou un particulier »

Public : Roland Garros avec FFT Privé : TDF avec ASO Exceptionnel (le public + sponsors privés) cdm 1998 associatif : événements amateurs

Difficulté du parrainage sportif dans le monde actuel, popularité en baisse avec le dopage, incertitude du résultat ?

L’ANALYSE DE L’EXPERIENCE DE CONSOMMATION DE SPECTACLES VIVANTS : DE NOUVELLES PERSPECTIVES MANAGÉRIALES

ANDREFF, W. (2013). Economie du cyclisme : Succès commercial et équilibre compétitif du Tour de France. Le Vélo et le Droit : Transport et Sport.

Contributions : éléments expliquant en quoi la gratuité offre des bénéfices sur l’économie et la demande (ressource accessible partout et en tout lieu). Les éléments ou variables qui poussent les spectateurs à suivre le tour, motivation des téléspectateurs (suspense, dopage, temps, patriotisme, difficulté des étapes, temps de course, abandons, autres sports en même temps etc…). Théorie économique sur le spectacle gratuit.

Limites : n’expliquent pas clairement en quoi le Tour pousse les spectateurs à consommer, on parle uniquement de « consommer du spectacle ». On parle davantage d’attirer les téléspectateurs que les spectateurs au bord des routes, pas de caravane publicitaire évoquée, les sponsors et la marque Tour de France non plus. L’article choisit l’angle de la stratégie que l’organisation doit avoir pour maintenir la popularité.

BARGET, E. & GOUGUET, J. (2010). La mesure de l’impact économique des grands événements sportifs. L’exemple de la Coupe du Monde de Rugby 2007. Revue d’Economie Régionale & Urbaine, pp 379-408.

Difficultés d’évaluer le réel impact régional d’un événement sportif.

Impact organisation : plus fort PACA et IDF

Tourisme : fort sauf IDF.

Hétérogénéité des régions.

Etrangers surreprésentés dans la part des vente spectateur stade nette (parfois 58% en nombre et 90% dans les recettes).

En audience et médias : CMR très haut, mais en couts beaucoup plus bas que les autres grands événements.

Contributions : L’analyse de la typologie des spectateurs avec les étrangers « riches » qui viennent dans les régions dont le tourisme est le plus attractif.

Expliquer comment l’événement a été rentable malgré de faibles coûts d’organisation (pas de construction de nouveaux stades, etc…)

Intéressant d’évoquer l’attractivité des territoires français et de la surreprésentation d’étrangers : liens avec le TDF qui s’internationalise.

Intéressant aussi de voir que la popularité dépend des affiches, reprend l’article sur le suspense et l’attente de l’événement.

Limites : Le cas analyse une compétition qui a lieu tous les 4 ans et pas dans le même pays, de plus en stade. Les recettes, s’il y a des similitudes dans les médias, sont principalement dues à la vente des places.

Il n’est pas évoqué le comportement des spectateurs français, et de l’ancrage local.

BOURGEON, D. ET AL. (2003). L’Analyse de l’expérience de consommation de spectacles vivants : de nouvelles perspectives managériales. AFM

Contributions : opposition intéressante entre l’ancienne recherche sur la consommation par la collecte, les analyses cognitives et la pulsion de consommation vs l’expérience, l’affect, (marketing expérientiel) pour analyser et mieux comprendre le comportement des consommateurs de spectacle, mais aussi des critères (performance, esthétique, affect, social, intellectuel).

Stratégies marketing pour les spectacles vivants (appropriation, one to one, participation, tribal)

L’importance de l’événementiel pour l’aspect culturel, de tradition, d’essor et de dynamisme du territoire. Tour de France, une fois par an.

Vente de produits dérivés pour enrichir l’expérience vécue, comme au Tour de France.

Limites : Le sentiment d’appartenance n’est pas assez évoqué (fans dans le sport). L’article n’explique pas à quel moment on devient consommateur de l’événement : à partir du moment où l’on paye des places ? l’expérience vécue (consommer un moment ?). Il explique comment attirer les individus mais pas de leur contribution à l’économie de ces spectacles.

BOURGEON-RENAULT, D. & BOUCHET, P. (2007). Marketing expérientiel et analyse des logiques de consommation du spectacle sportif. Revue Française du Marketing, Issue 212, pp.87.

Contributions : passer

Limites : passer

CHARRIER, D. & JOURDAN, J. (2009). L’impact touristique local des grands événements sportifs. Une approche qualitative de la Coupe du monde de rugby en Île-de-France. Téoros, Volume 28, n°2 pp 45-54.

Analyse de trois sites franciliens (Saint-Denis, Noisy le Grand, Versailles) pour l’impact économique et social de la CDM 2007, approche qualitative

Volonté de redorer l’image de certains territoires (La Courneuve, Saint-Denis, etc…), et de dynamiser Versailles qui stagne.

Tourisme autour de l’événement (resto pour les fans, y compris ceux qui n’ont pas de place) intéressant

Pourcentage des nations des pays étrangers (études)

Contributions : l’angle pris sur l’impact des spectateurs sur le territoire à travers 3 villes est très intéressant (hausse de 6% de nuitées de spectateurs étrangers pendant la cdm de Rugby, Secrétariat d’Etat du Tourisme), redorer l’image des lieux, ou relancer le dynamisme économique (exemple Versailles).
Aussi la volonté d’attirer les fans, même sans billet, vers les restaurants et lieux touristiques : impact sur l’économie)

Limites : L’article montre une volonté politique d’attractivité du territoire grâce à la CDM de Rugby, et des impacts économiques et sociaux sur la société, mais pas des bénéfices pour l’organisation et pour l’épreuve directement. De plus, l’exemple de la CDM de Rugby donne une étude sur des spectateurs qui ne sont pas récurrents ou susceptibles de revenir car tous les 4 ans.

COLOMB, V. ET AL. (2009). Le stade, la star et le spectateur : architecture, starification et mise en scène de soi-finale du Mondial 2006. Les Cahiers du journalisme n°19, pp.100-117.

Dispositifs qui influent sur le spectateur et la vision (centre vs périphérie), brouillé par l’apparition de la caméra (regards sur soi avec écran géant, vision du score, etc…) et de la tv (vue panoramique, confort de spectacle supérieur aux spectateurs)

Elargissement de la communauté qui suit l’événement, ouverture au monde extérieur, aspect réel et virtuel, mais les téléspectateurs ne choisissent pas ce qu’ils voient)

Exemple de la cérémonie de clôture du Mondial 2006 de foot

Starification d’un joueur

Etude : 6 catégories : stade, scène, public, joueurs, artistes, autres (coupe, drapeaux).

A priori médiatique : mise en haleine du téléspectateur dans l’attente du match.

Volonté de changer l’historique du stade de Berlin (JO 1936)

Analyse sur la répartition du temps

Contributions : le fait de se voir sur un écran géant, sentiment d’être acteur de l’événement, manifestation de la volonté de l’être. Opposition entre spectateur et téléspectateur : acteur de l’événement vs un spectacle plus complet, plus confortable et panoramique. Mieux comprendre certaines motivations des spectateurs, comme passer à la télé sur le Tour.

Limites : Nous sommes sur un article qui étudie l’architecture de l’arène, et non le spectacle hors stade du Tour et du cyclisme en général.

DERBAIX, M. ET AL. (2010). Valeur perçue, gratuité et consentement à payer. Le cas des spectacles sportifs. Décisions Marketing n°59 p.17.

Contributions : Cet article explique que pour des événements sportifs avec moins de succès, la gratuité permet d’augmenter la fréquentation du public, et de mieux développer la connaissance de l’événement. La gratuité permet également de mieux étudier la valeur perçue de l’événement, pour établir plus tard une stratégie de prix, et étudier la motivation des spectateurs

Limites : Contrairement aux exemples donnés, le Tour ne prévoit pour le moment pas de rendre payant le spectacle sportif, la gratuité n’est donc pas une stratégie de tarification. Il serait intéressant de savoir s’il y aurait des aspects positifs à rendre payant le spectacle du Tour de France.

DESBORDES, M. (2007). A review of the economic impact studies done on the Tour de France: methodological aspects and first results. Int. J. Sport Management and Marketing,Vol . 2, Nos. 5/ 6. pp. 526-540.

Chiffres clés sur le Tour : 12 à 15 millions de spectateurs au bord des routes

Environ 600 villes traversées chaque année

Caravane publicitaire : 200 véhicules et 11 millions de goodies offerts au public.

Objectifs politiques et financiers.

Création d’emplois JO

Enquêtes sur 3 villes : Nancy, Gerardmer, Albi

Gros pourcentage de personnes n’habitant pas la ville de Digne, hotels complet le jour de l’étape

Contributions : les impacts économiques au niveau du tourisme des spectateurs du Tour, à court et long terme, dû à l’exposition, l’image et la notoriété du lieu.

Le fait d’avoir des données de chiffres sur les spectateurs et sur la caravane, avec des goodies qui sont offerts.

Limites : On parle des retombées économiques pour des territoires, pas de la consommation directe sur le Tour de France, les équipes, les marques ; le sponsoring.

DESBORDES, M. & FALGOUX, J. (2017). Organiser un événement sportif : stratégie et méthodologie d’organisation. Eyrolles, pp. 7 […] 95.

Idée directrice, analyse quantitative du spectateur d’événement, analyse qualitative du public, l’approche par le « lieu ».

Contributions : marketing mix adapté aux événements sportifs (4P), modification du « produit » : innover et proposer un service intégré. Changement des politiques tarifaires, distribution qui doit s’hybrider entre commerce et e-commerce, en s’installant sur le web. Une communication qui doit être multicanale ou omnicanale pour s’adapter à une plus grande concurrence. (Participants, public, partenaires, télévisions).

Mise en avant des investissements et des stratégies des médias (temps de sport à la TV, diversité des sports), investissement des collectivités dans le sport, prestataires privés (ex. Atos Origin), explication du « gagnant-gagnant » entre événement et sponsor : l’événement est financé par le sponsor, en échange de gagner en notoriété.

Limites : L’article ne détaille pas les moyens pour attirer les spectateurs mais pour s’imposer sur les autres événements. Il n’y a pas d’analyse sur le comportement des spectateurs, de la typologie. De manière générale l’angle n’est pas mis sur la stratégie de l’organisateur pour attirer au mieux le spectateur.

FUMEY, G. (2006). Le Tour de France ou le vélo géographique. Annales de Géographie (n°650) pp. 388 à 408.

Le Tour, un héritage de la culture française et de son histoire, l’éveil du peuple la nuit (1ers tours se courant de nuit).

Lien entre la fin de la guerre, l’expansion et la popularité en Europe, et l’absence des Français des résultats des Tours 1948 à 1952. Accélération de l’internationalisation du Tour avec des villes étapes étrangères.

Construction du tracé en fonction des collectivités, certaines étapes de transitions pour faire le lien entre plusieurs villes.

Des candidatures qui ne sont plus 100% urbaines.

Sport qui devient en équipe à partir de 1930, équipes nationales + sponsoring

Evocation de l’inconvénient du sponsoring : perte d’identité, comparaison à la ligue 1 : comme si ce n’était plus des villes, mais des entreprises à représenter. Privatisation des meilleurs dans une même équipe : toujours les mêmes qui gagnent.

Contributions : Le symbole du Tour de France, en temps que transmetteur du patrimoine français, de son histoire, sa géographie, et aussi le symbole d’un peuple qui se lève.

Evolution du tracé du tour selon des volontés politiques et économiques, de notoriété, de popularité et d’internationalisation.

Angle pris sur les inconvénients du sponsoring : perte d’identité, lucrativité du sport et monopolisation des meilleurs dans un même camp (à l’époque, on aurait pu avoir Anquetil et Poulidor dans la même équipe).

Limites : Ils ne parlent pas des bénéfices économiques autour des territoires, et ce pourquoi il y a des sponsors, des collectivités et des pubs qui investissent pour le Tour.

POULET, F. (2008). La jouissance du spectateur. Vacarme (n°45) p.29

Contributions : L’article évoque les motivations et les expériences du spectateur à travers le Tour, et d’autres sports. Le spectateur en question s’identifie à des coureurs qui passent dans sa région, ce qui lui donne une émotion familière. Il explique que les émotions et l’énergie que cela procure lui pousse à revenir la fois d’après, et aussi crée du lien social. Il serait intéressant de se focaliser sur les raisons qui attirent le spectateur pour compléter l’article, comme l’ambiance, les valeurs du sports, le sentiment d’être acteur, et d’autres raisons que l’on pourrait ignorer.

Limites : L’article évoque un témoignage et pas de données à analyser sur un phénomène qui peut se généraliser.

SANSOT, P. (1989) Le Tour de France : une forme de liturgie nationale. Cahiers Internationaux de Sociologie, nouvelle série, Vol. 86, pp. 91-105.

Mythe collectif et populaire du TDF, comme une histoire, avec un impact géographique, l’épopée, la divinité des champions.

Parallèle entre spectateurs et fidèles, l’événement comme une célébration lithurgique.

Sentiment d’appartenance, d’identité française et locale et appropriation du territoire.

(Fête nationale pendant le Tour) ?

Contributions : L’angle mis sur le mythe de la course et des champions en corrélation avec le rayonnement et l’identité de la France : spectateurs patriotes.

Volonté d’avoir les français vainqueurs, quitte à tricher : parti pris pour les champions.

Comparaison entre le peuple qui attend le résultat de la course et une élection, pour savoir ce que le peuple a choisi.

Comparaison avec un pèlerinage éphémère des spectateurs, pour un spectacle éphémère : ex de la mamie qui replie sa table et qui la remet uniquement lors du passage suivant.

Limites : article traitant d’une époque très ancienne, là où le Tour n’avait pas de modèle économique à proprement parler, et des spectateurs qui sont là pour défendre les français, et pas une autre institution.

WILLE, F. (2003). Le Tour de France : un modèle médiatique. Septentrion, presses universitaires.

Contributions : il est expliqué comment le Tour est retranscrit et comment les scandales ayant lieu 5 ans plus tôt n’ont pas terni la réputation du Tour. (prolongation avec ASO)

Il est également expliqué qu’en terme d’horaires sur le service public, le Tour l’emporte.

La TV est le moyen le plus utilisé mais ne se suffit pas à lui seul : explication du contexte sur Radio Tour.

Autres angles que la course elle-même : paysage, angle de vue qui permettent d’attirer plus de spectateurs.

De manière générale : stratégie pour attirer le plus de monde.

Limites : Il n’est pas dit la part des médias dans l’économie du tour, la part de chaque média dans le CA, et qu’est ce qui attire le plus les spectateurs : manque d’analyse sur les motivations de ceux-ci.

QUESTIONNAIRE (10 questions grand max)

Demander des exemples concrets et des contre-exemples dans chaque question

Ne pas se perdre dans les généralités.

Ecrire 2-3 pages pour montrer l’analyse de ma question de recherche + question de recherche

ORGANISATEUR

  • Bonjour, merci d’avoir accepté de participer à cet entretien.
  • Je mène une étude sur le Tour de France et son impact sur les spectateurs.
  • Vos réponses seront confidentielles et utilisées uniquement à des fins de recherche.
  • Pouvez-vous me parler de votre expérience en tant qu’organisateur du Tour de France?
  • Quel est votre rôle dans l’organisation du Tour de France ?
  • Comment le Tour de France attire-t-il et retient-il l’attention des spectateurs ?
  • Quelles sont les principales sources de revenus du Tour de France ?
  • (Comment le Tour de France utilise-t-il les spectateurs pour générer des revenus ?)
  • Quel est l’impact/Comment mesure-t-on l’impact des spectateurs dans l’économie du Tour de France ?

Questions sur la consommation

  • Pensez-vous que le Tour de France encourage les spectateurs à consommer davantage ?
  • Si oui, comment le Tour de France encourage-t-il les spectateurs à consommer davantage ?
  • (Quels sont les défis liés à la transformation des spectateurs en consommateurs ?)
  • Quelles sont les opportunités liées à la monétisation du Tour de France ?
  • Quels sont les avantages économiques à ce que le spectacle du Tour reste gratuit ?
  • A contrario (Quelles sont les opportunités liées à la monétisation du Tour de France ?)

Questions de conclusion

  • Y a-t-il autre chose que vous aimeriez ajouter sur le Tour de France et sa transformation des spectateurs en consommateurs ?
  • Merci beaucoup pour votre temps et vos réponses.

SPECTATEUR

  • Bonjour, merci d’avoir accepté de participer à cet entretien.
  • Mon nom est Paul X et je suis étudiant en Master à l’EM Normandie.
  • Je mène une étude sur le Tour de France et son impact sur les spectateurs.
  • Vos réponses seront confidentielles et utilisées uniquement à des fins de recherche.

Questions sur le Tour de France

  • Pouvez-vous me parler de votre expérience en tant que spectateur du Tour de France ?
  • Depuis combien de temps assistez-vous au Tour de France ?
  • Qu’est-ce qui vous attire au Tour de France ?
  • Que pensez-vous de l’atmosphère et de l’ambiance du Tour de France ?
  • Que pensez-vous de la qualité du spectacle offert par le Tour de France ?
  • (Faites vous partie d’un collectif (supporter, association, etc…))
  • Qu’est-ce qui vous fait vibrer ?
  • Qu’est-ce qui vous fait revenir chaque année ?

Questions sur la consommation

  • Avez-vous déjà acheté des produits ou des services en lien avec le Tour de France ?
  • Si oui, quels types de produits ou de services avez-vous achetés ?
  • Qu’est-ce qui vous a incité à acheter ces produits ou services ?
  • Pensez-vous que le Tour de France vous encourage à consommer davantage ?
  • Si oui, comment le Tour de France vous encourage-t-il à consommer davantage ?

Questions de conclusion

  • Y a-t-il autre chose que vous aimeriez ajouter sur le Tour de France et sa transformation des spectateurs en consommateurs ?
  • Merci beaucoup pour votre temps et vos réponses.

CITATIONS : à intégrer dans le rendu final :

(Andreff) : « En euros constants de 2008, la prime moyenne gagnée par coureur engagé a été multipliée par 13 (de 1.231 euros 2008 en 1903 à 16.615 euros 2008 en 2010) tandis que la prime au vainqueur a été multipliée par 40 environ (de 11.082 à 433.800 euros 2008 entre 1903 et 2010). »

(Barguet & Gouguet) : « Les résultats obtenus montrent que la CMR a eu un impact économique positif dans toutes les régions mais avec des écarts considérables tenant principalement à la présence de spectateurs étrangers « riches ». Cette part relative forte de l’injection des touristes étrangers tient également au fait que la CMR n’a pas demandé de constructions nouvelles d’infrastructures sportives. L’impact de la CMR en région a donc été largement conditionné à la fois par l’affiche des compétitions et par l’attractivité générale du territoire pour des étrangers (Ile-de-France ou PACA, par exemple). »

(Charrier et al.) : « souligné le rôle crucial des habitants dans la réussite de la coupe du monde au travers de leur accueil des visiteurs et de leur manière singulière de fêter le football. »

(Charrier & Jourdain) : « Depuis le début des années 1970, les politiques sportives publiques, qu’elles soient nationales ou locales, ont joué un rôle durablement moteur dans le développement des pratiques sportives et plus généralement dans la structuration du système sportif français. Le processus a été lancé par une politique ambitieuse de construction (1960-1975) de plusieurs milliers de complexes sportifs (Callède, 1998), avec une recherche affi rmée de proximité des zones d’habitation. Cette politique d’investissement a été prolongée, en particulier grâce aux communes (Charrier, 2002), par la mise à disposition de subventions conséquentes et reconductibles. Progressivement, les collectivités locales ont complété cet engagement fi nancier par le recrutement massif de personnels spécialisés leur permettant, surtout à partir des années 1980, d’intervenir directement dans l’offre de pratiques sportives »

(Bourdieu) : « le fan…, limite caricaturale du militant, [est] voué à une participation passionnée – parfois jusqu’au chauvinisme – mais passive et fictive qui n’est que la compensation illusoire de la dépossession qui fait problème. »

(Colomb et al) : « Les caméras imposent ainsi un point de vue au téléspectateur qui n’est pas variable dans le sens où son regard ne peut pas naviguer comme celui du spectateur dans le stade

(Derbaix et al) : « la gratuité et sa médiatisation constituent peut-être un levier intéressant pour que débute une relation entre des spectateurs potentiels et une équipe ou un type de spectacle sportif ».

(Desbordes & Falgoux) : « Il existe une véritable cohérence entre le sport et la fête, ils sont entièrement liés ».

(Andreff & Desbordes) : « La première relation est que, pour fournir un excellent support de communication, de marketing ou de sponsoring, le spectacle sportif doit être vu par un public de taille maximale, si possible des millions, voire des milliards (en audience cumulée) de spectateurs ».

Fagnoni & Castoldi : « Reposant aujourd’hui sur trois piliers : sportif, touristique et social, le Tour de France est devenu progressivement un formidable levier de promotion politique et commerciale ».

Fontanel : « Autrement dit, le consommateur est triplement interpellé par le sport, comme consommateur de spectacle, pratiquant d’activités physiques et contribuable. »

Fumey : « le Tour de France est une énigme ».

Gayant : « l’économie du sport est une branche de l’économie qui manque de reconnaissance académique »

Guéneau : « Le spectateur peut devenir un être désirant et se définir [ …]comme un participant, un connaisseur, un critique ».

Junod : « La notoriété internationale que peut apporter un événement sportif hautement médiatique à la ville organisatrice constitue aujourd’hui l’un des arguments les plus souvent avancés pour justifier une candidature ».

Lavenir : « L’instauration du sport moderne passe par l’identification d’un lieu propre au spectacle sportif (stade, vélodrome, patinoire …) et dans la séparation entre l’espace de la performance (le terrain de jeu, la piste…) et l’espace du public »

Le Gall-Ely : « la gratuité a un effet positif sur la fréquentation, qualifié par Dickenson (1993) « d’effet lune de miel », mais qu’à plus ou moins long terme, la fréquentation retombe, si la mesure n’est pas accompagnée par d’autres actions soutenant l’intérêt des publics pour la visite »

Le Touzet : « la caravane est la colonne commerciale qui précède le peloton ».

Pinson : « Les ESP ont quatre caractéristiques prédominantes : la longévité, la récurrence, l’identification à un lieu particulier et une gouvernance locale de l’événement. »

Sansot : « Les Français étaient fous de leur Tour. Certaines familles choisissaient leur lieu de vacances de façon à pouvoir assister à son passage ».

Schoeny : « Parmi ceux qui retiennent l’attention des chercheurs, c’est celui du sentiment d’identité qui semble le plus trouver leur adhésion.

Wille : « Le Tour de France est né par la volonté manifestée par des journalistes de promouvoir et de sauvegarder leur journal leur permettant alors de rester seul sur le marché ».

besoin d’aide pour votre mémoire ? Contactez-nous!

Contact Form-home
expertmemoire
expertmemoire
0
rédacteur spécialisé
0 %
Plagiat
1 %
confidentiel
0
frais cachés
0 %
paiement sécurisé

Vous avez encore droit à notre guide GRATUIT

Réussissez votre mémoire grâce à notre expertise

Recevez notre guide, fruit de 15 années d’expérience en rédaction académique :

  • Les méthodes pour structurer efficacement votre mémoire
  • Nos erreurs à éviter absolument