Les postures et les processus pédagogiques permettant l’inclusion des élèves en difficulté scolaire au collège et au lycée (Problèmes cognitifs et hostilité vis-à-vis de la scolarité en générale)
Sommaire
2.1. Les attentes de la scolarisation 5
2.1.1. Promotion du développement de chaque élève (social, intellectuel, etc.) 5
2.1.2. L’opportunité d’assurer une vie active dans la société et l’économie 7
2.2. Les freins à une scolarisation effective : l’inclusion incertaine des élèves 9
2.2.1. Les facteurs culturels et la pauvreté 9
2.2.2. Les facteurs inhérents à l’élève : difficultés scolaires 11
2.2.2.1. L’hostilité scolaire 11
2.2.2.2. Les problèmes cognitifs 13
2.2.3.1. Décrochage scolaire 15
2.2.3.2. Absentéismes répétés 17
2.2.3.3. Manque d’attention 19
2.2.3.4. Résultats scolaires insuffisants 21
2.3. Les mesures d’accompagnement 23
2.3.1. Le plan d’accompagnement personnalisé (PAP) 23
3. Formulation de la problématique 28
4. Partie empirique : étude de cas 29
4.1. Présentation du sujet d’étude 29
4.1.1. Présentation de Timothy 29
4.1.2. Les difficultés scolaires identifiées 30
4.2. Méthode d’accompagnement choisie 33
4.2.1. Analyse du comportement durant les phases d’écoute et réadaptation des activités du tuteur 33
4.2.2. Accompagnement dans la prise de notes 33
4.2.3. Accompagnement dans la compréhension des documents 34
Résumé (en français et en anglais) et mots-clés 42
« L’éducation est l’arme la plus puissante qu’on puisse utiliser pour changer le monde »1. Cette citation semble pleine de ce sens en ce qui concerne les effets attendus de l’éducation, l’éducation étant en principe assurée par la scolarité. Toutefois, dans la pratique, l’éducation peut être en proie à de nombreux blocages dont notamment les difficultés scolaires vécues par les élèves.
Les difficultés scolaires sont une réalité dans le milieu scolaire. En effet, tous les élèves peuvent à un moment donné en expérimenter certaines formes et d’autres vivront ces difficultés tout au long de leur cursus scolaire. Les difficultés scolaires peuvent se manifester sous forme d’obstacles quant à la compréhension des cours ; de sensation ou de manifestation de retard par rapport aux autres élèves, voire de désintérêt total pour les cours, ce qui pourrait être problématique au regard des attentes de la scolarité à savoir l’inclusion scolaire et l’égalité des chances.
Les difficultés scolaires sont une situation problématique tant pour les élèves que pour les enseignants. En effet, pour les élèves, elles conduisent à une inclusion imparfaite et insuffisante dans le milieu scolaire et pour les enseignants, il s’agit d’un problème qu’il faudra atténuer et réduire dans la mesure du possible, car l’éradication des difficultés scolaires semble encore utopique. En effet, il est attendu de l’enseignant en tant que personnel d’éducation de :
- Connaître les élèves et les processus d’apprentissage ;
- Prendre en compte la diversité des élèves ;
- Accompagner les élèves dans leur parcours de formation ;
- Agir en éducateur responsable et selon des principes éthiques ;
- Maîtriser la langue française à des fins de communication ;
- Utiliser une langue vivante étrangère dans les situations exigées par son métier ;
- Intégrer les éléments de la culture numérique nécessaires à l’exercice de son métier2.
La réalisation de ces différentes attentes pour chaque élève sous sa responsabilité fera que les missions de l’enseignant seront réussies et que chaque élève aura été inclus et aie gagné une chance de réussite par le biais de sa scolarité. Toutefois, en raison des difficultés scolaires susévoquées, cette réalisation sera complexe.
Éprouver des difficultés dans la scolarité est inhérent à chaque élève et plus longtemps pour d’autres. Dans tous les cas, les difficultés scolaires peuvent être source de frustration et de faible estime de soi, ce qui aura un impact négatif sur les résultats scolaires. Les causes peuvent être internes à l’école comme elles peuvent être externes à cette dernière, mais il importe que l’enseignant participe à la réduction des cas de difficultés scolaires dans son champ de compétences, mais la question est de savoir comment cela pourrait se faire.
Nous répondrons à cette question à travers le cas de Timothy, un élève en proie à des difficultés scolaires qui sera présenté dans la partie empirique de ce travail. Mais avant cela, un état de l’art concernant les difficultés scolaires mérite d’être mis en exergue.
Nous parlerons ici des attentes de la scolarisation (2.1) ; des freins à une scolarisation effective conduisant à une inclusion incertaine des élèves (2.2) et des mesures d’accompagnement (2.3).
Les attentes de la scolarisation peuvent être nombreuses et seront principalement déterminées par ce que l’élève en fera ultérieurement. Néanmoins, des attentes générales sont placées par l’éducation nationale à savoir la promotion du développement de chaque élève tant sur le plan social que sur le plan intellectuel ou autres (2.1.1) et aussi l’opportunité d’assurer une vie active dans la société et l’économie (2.1.2).
La promotion du développement de chaque élève est l’objectif principal du système éducatif. C’est que l’éducation est considérée comme un des fondements majeurs mêmes de la société3. L’importance de l’éducation est évoquée dans les lignes suivantes :
« L’éducation est un instrument puissant pour réduire la pauvreté et les inégalités, améliorer la santé et le bien-être social, et poser les bases d’une croissance économique durable. Dans un monde de plus en plus complexe et dépendant de la connaissance, l’éducation primaire doit être la première des priorités en ce qu’elle constitue la passerelle vers des niveaux d’apprentissage plus élevés.
Depuis 1990, le monde s’est donné pour objectif de donner à tous les enfants les moyens de suivre un cycle d’enseignement primaire complet. La proportion d’une classe d’âge terminant le cycle primaire (le taux d’achèvement) constitue un indicateur des progrès réalisés vers cet objectif »4.
L’éducation, d’une manière générale, est alors un moyen pour un individu, spécialement pour un individu de bas âge d’avoir une chance d’avoir une vie meilleure dans le futur. La réussite de ce projet dépendra néanmoins de nombreux facteurs parmi lesquels on retrouvera les enseignants qui ont la tâche essentielle de soutenir le processus par lequel l’élève mène à bien sa tâche d’apprentissage5.
Toutefois, la portée de l’éducation n’est pas absolue. En effet, dans une certaine mesure, elle devra tenir compte de certaines spécificités de l’élève afin d’atteindre les buts fixés sur le plan éducationnel. Cela montre alors que l’enseignement dispensé par l’enseignant doit être, dans une certaine mesure, adapté aux caractéristiques individuelles de chaque élève afin que leurs talents et compétences propres soient identifiés et développés de manière optimale. C’est que l’éducation est un moyen de faire valoir les qualités propres de chaque individu et non de répliquer des qualités partagées. Dans tous les cas, l’éducation doit tendre vers la réussite scolaire, la mise en avant de la créativité de chaque élève, le développement de l’innovation et des capacités personnelles comme l’estime de soi et la confiance en soi.
L’atteinte de ces divers objectifs prônés par l’éducation peut être assurée par l’exécution de diverses tâches par l’enseignant en relation avec les élèves. On pourrait citer :
- L’implication des élèves dans le processus d’apprentissage ;
- Le soutien individualisé ;
- La mise à disposition de programmes et ressources éducatives variés.
Sur le premier point, lorsqu’un élève ne semble pas être actif dans son propre processus d’apprentissage, il a l’impression de « subir » le cours6. Néanmoins, cette situation pourrait être améliorée si l’élève développe un intérêt pour l’apprentissage et trouve une source de motivation suffisamment forte pour le pousser à s’engager dans un apprentissage de qualité sur le long terme. La communication entre l’enseignant et l’élève est alors cruciale tout au long de ce processus afin de comprendre les aspirations et les attentes de l’apprenant7. Il est attendu que l’enseignant serve l’élève en prenant en compte ses attentes et ses aspirations afin de pouvoir proposer un accompagnement personnalisé.
Sur le second point, lorsqu’un élève a des difficultés d’apprentissage ou est en échec scolaire, un enseignant spécialisé peut être contacté par les enseignants de la classe8. Avec l’accord des parents, une aide est mise en place afin de permettre à l’élève de rester dans sa classe tout en développant ses compétences et ses connaissances scolaires. L’objectif du soutien individualisé est de mettre en place des stratégies d’apprentissage efficaces et de promouvoir de nouvelles aptitudes, en encourageant l’enfant à accepter et à surmonter ses difficultés.
Sur le troisième point, en mettant à disposition de l’élève ces programmes et ressources éducatives variées, il pourrait trouver quelque chose qui l’aide à apprendre de manière efficace et à atteindre ses objectifs scolaires. Encore une fois, l’enseignant doit participer à la réussite de ce projet.
La scolarisation est un concept qui fait référence à l’opportunité pour une personne de suivre une formation ou un enseignement formel afin de participer ultérieurement activement à la société et à l’économie. La scolarisation est rendue possible par l’enseignement dispensé par les enseignants. Ces derniers assument ainsi un élément positif de la société :
« On observe un rôle positif de l’enseignement en termes de construction de la citoyenneté, de savoirs évitant la fracture scientifique et des opportunités d’emploi dans de nombreux services. L’enseignement est un investissement intergénérationnel qui concerne le cycle de vie professionnel. Mais, en même temps, le chômage intellectuel, l’exode des compétences, la déqualification de nombreux emplois avec un secteur dit informel absorbant un nombre croissant de déscolarisés, voire de diplômés, caractérisent les pays pris dans des trappes à pauvreté »9.
Malgré les quelques failles que pourrait comporter l’enseignement, le fait de le dispenser en masse est un réel avantage pour la société en général et l’économie. L’enseignement en masse a plusieurs avantages pour ces derniers, tels que l’élévation du niveau de qualification de la population, la réduction des inégalités d’accès à l’éducation, la cohésion sociale et la stabilité de la société, ainsi que la croissance économique grâce à une main-d’œuvre qualifiée et à l’innovation et l’entrepreneuriat. Bien que l’enseignement en masse puisse comporter certaines failles, ses avantages sont indéniables.
Ainsi, il est attendu que l’enseignement par le biais de la scolarisation peut être accompli grâce à l’accès à des programmes d’éducation de qualité qui auront pour but, à terme, de faire acquérir aux élèves des connaissances, de développer des compétences et d’acquérir un certain niveau d’expérience nécessaire à la vie active dans le futur.
Dans un contexte général, l’éducation est un processus de développement personnel et professionnel qui vise à transmettre des connaissances, des compétences, des valeurs et des attitudes10. Ces différents points sont à transmettre à un groupe de personnes. Cette transmission peut avoir lieu dans différents contextes et contribuer au développement personnel et professionnel des individus, ainsi qu’à l’élévation du niveau de qualification de la population et au développement économique de la société tel qu’il a été évoqué précédemment.
Il est aussi vu que l’éducation est considérée comme un facteur primordial afin de pousser un élève vers l’épanouissement et à atteindre son potentiel, ainsi qu’à s’adapter au monde qui l’entoure11. En effet, l’éducation est un processus de développement continu qui vise à aider les élèves à atteindre leur potentiel et à s’adapter au monde qui les entoure. Elle permet de développer leurs connaissances, leurs compétences et leurs valeurs, ainsi que de contribuer à la formation de leur identité et de leur autonomie. L’éducation peut inclure non seulement l’acquisition de connaissances scolaires, mais également des activités extrascolaires qui peuvent contribuer au développement personnel et social des élèves.
L’éducation peut également avoir un impact sur la société en luttant contre les inégalités et en contribuant au progrès et au changement social12. En effet, l’éducation peut aider à lutter contre les inégalités en offrant des opportunités égales à tous, quels que soient leur origine sociale, leur genre ou leur situation géographique. En donnant à chacun les outils nécessaires pour réussir, l’éducation peut contribuer à réduire les disparités entre les différents groupes de la société13. De plus, l’éducation peut jouer un rôle important dans le progrès et le changement social en permettant aux individus de développer leur pensée critique et leur capacité à s’engager dans le débat public14. En encourageant l’ouverture d’esprit et en offrant des occasions de réflexion sur les problèmes sociaux et les enjeux de notre temps, l’éducation peut contribuer à la création d’une société plus juste et plus égalitaire.
Sur le plan de la vie active, il est attendu que l’éducation ouvre la voie à de nombreuses opportunités professionnelles que cela soit sur le plan de l’embauche ou le plan de la promotion, des revenus élevés sont également attendus15. En effet, l’éducation peut offrir de nombreuses opportunités professionnelles dans le futur, comme l’obtention d’un emploi et la possibilité de promotion, ainsi que des salaires élevés. Cependant, il est important de noter que l’éducation ne garantit pas automatiquement ces avantages et qu’il existe d’autres facteurs qui peuvent influencer les opportunités professionnelles et les revenus.
L’éducation par le biais de la scolarisation pourrait également tendre à des opportunités sociales dans la mesure où l’éducation pourrait être utilisée pour sortir d’un milieu social antérieurement précaire vers un milieu plus favorable. L’éducation peut offrir des opportunités sociales en permettant à certaines personnes de passer d’un milieu social précaire à un milieu plus favorable. Cependant, cela dépend de nombreux facteurs tels que les ressources et les opportunités disponibles dans le milieu social d’origine, ainsi que de la qualité de l’éducation reçue. L’ascension sociale dépend également de nombreux autres facteurs tels que les compétences, les réseaux sociaux et les opportunités professionnelles.
En somme, il peut être dit que l’éducation reste au stade d’opportunité au vu des nombreux avantages qui pourraient suivre. C’est une raison valable pour la faire profiter au maximum d’élèves possibles.
Nous parlerons ici des facteurs culturels et de la pauvreté (2.2.1) ; des facteurs inhérents à l’élève (2.2.2) et de leurs conséquences sur ce dernier (2.2.3).
Les facteurs culturels
Les facteurs culturels peuvent être considérés comme des freins importants à une scolarisation effective des élèves, voire à une scolarisation stricto sensu. Ils peuvent se manifester sous la forme de valeurs, de croyances ou de normes présentes dans une culture donnée reléguant l’éducation au second plan.
Une première manifestation de ces facteurs culturels est la discrimination basée sur le genre. Selon cette discrimination, les filles seraient moins dignes d’être éduquées que les garçons sur la base de stéréotypes16. Ces stéréotypes sont d’autant plus renforcés par des pratiques vues dans la société comme la mise en avant des fils au détriment des filles reléguées à l’accomplissement des tâches ménagères. C’est une réalité dans certaines cultures qui est un frein pour l’éducation. Le rôle de l’enseignant est ici limité, sauf si certains élèves dans cette situation sont scolarisés dans son établissement.
Une seconde manifestation des facteurs culturels comme freins à l’éducation est formée par les croyances religieuses17. En effet, il arrive que certaines religions encouragent des pratiques qui peuvent nuire à l’éducation des filles, comme le mariage précoce ou la mutilation génitale féminine. De plus, certains enseignements ou connaissances, comme l’évolution ou les droits de l’homme, peuvent être considérés comme en contradiction avec certaines croyances religieuses.
En outre, les attitudes et comportements des individus envers l’éducation sont souvent influencés par leur culture. Par exemple, certaines cultures valorisent la transmission orale des connaissances et des traditions plutôt que l’éducation formelle, qui peut être considérée comme moins importante ou même comme une menace pour les valeurs de la communauté18. Si les systèmes éducatifs ne prennent pas en compte ces facteurs culturels, ils peuvent être perçus comme peu pertinents et peu acceptés par les communautés, ce qui peut entraîner une faible participation et une mauvaise performance.
Enfin, les facteurs culturels peuvent avoir un impact sur l’accès à l’éducation. Par exemple, dans certaines cultures, les femmes et les filles peuvent être empêchées de suivre une éducation en raison de leur statut social ou économique. De plus, dans certaines communautés, il peut y avoir des barrières linguistiques ou des pratiques discriminatoires qui rendent l’accès à l’éducation difficile pour certains individus.
La pauvreté
Il existe un lien étroit entre la pauvreté et l’éducation, qui peuvent influencer l’une l’autre de manière réciproque. La pauvreté peut rendre l’accès à une éducation de qualité difficile, tandis que l’absence d’éducation peut contribuer à la pauvreté19.
Premièrement, la pauvreté peut rendre l’accès à l’éducation difficile pour certaines familles, en raison des coûts financiers associés20. Les frais d’inscription et d’écolage peuvent être rédhibitoires pour les familles pauvres, en particulier dans les régions rurales. De plus, la pauvreté peut empêcher les familles de disposer des ressources nécessaires pour acheter des fournitures scolaires, des vêtements adéquats ou payer les frais de transport pour se rendre à l’école.
Deuxièmement, la pauvreté peut avoir un impact sur la qualité de l’éducation proposée21. Dans les pays où les budgets alloués à l’enseignement sont limités, il peut y avoir un manque d’infrastructures scolaires et de personnel qualifié, ainsi que des conditions d’apprentissage précaires. Les classes peuvent être surpeuplées, les professeurs peu expérimentés et les moyens pédagogiques insuffisants. Tout cela peut provoquer un absentéisme élevé et une médiocre qualité de l’enseignement, ce qui peut décourager les familles pauvres à envoyer leurs enfants à l’école.
Malgré ces failles, l’éducation peut aussi, dans une certaine mesure, être un moyen de renverser la pauvreté. Ainsi, l’éducation peut améliorer les conditions de vie des individus et de leurs familles en leur donnant les compétences et les connaissances nécessaires pour accéder à des emplois mieux rémunérés et à une ascension sociale. Elle peut également avoir un impact positif sur la société en luttant contre les inégalités et en aidant à promouvoir le progrès et le changement social.
Les facteurs culturels et la pauvreté sont difficilement appréhendés par l’enseignant qui ne disposera que d’une marge de manœuvre réduite. Il ne pourrait toutefois exercer cette dernière que si les parents daignaient envoyer effectivement leurs enfants à l’école.
On parlera ici de l’hostilité scolaire (2.2.2.1) et des problèmes cognitifs (2.2.2.2).
L’hostilité scolaire est un phénomène également connu sous le nom de harcèlement scolaire ou encore violence à l’école. C’est un concept évoqué dans les lignes suivantes :
« Le school-bullying, ainsi qu’on nomme le “harcèlement scolaire” dans les études internationales, désigne une conduite intentionnellement agressive adoptée par un ou plusieurs élèves, qui se répète et qui dure. Ceux qui y ont recours cherchent à nuire ou à blesser, en établissant une relation dyssymétrique : ils sont les dominants ; leurs victimes sont les dominés. Pour qu’il y ait harcèlement, ces trois critères (intentionnalité, répétition et relation d’emprise) doivent être présents simultanément. La gravité des conséquences dépend des deux dernières de ces trois dimensions. Le harcèlement ne s’exerce pas forcément quotidiennement : il peut être entrecoupé de périodes de répit. La relation d’emprise, quant à elle, peut devenir rapidement le fait de plusieurs élèves. Les répercussions n’en sont que plus graves »22.
Dans ce qui vient d’être évoqué, des critères sont alors présents pour dire s’il y a harcèlement scolaire ou non, mais un autre critère non évoqué supra peut aussi être énoncé à savoir l’isolement de la victime. Celle-ci se manifeste par le fait pour la victime de s’isoler de son entourage, mais aussi par une incapacité de se défendre. Cela a des répercussions sur la scolarité et la vie sociale en général, car l’élève pourrait avoir du mal à rejoindre son école, n’aura pas la motivation nécessaire pour faire face aux interactions avec ses camarades de classe, ce qui ne présage rien de bon pour l’avenir du concerné. Ainsi, il est attendu de l’enseignant que les cas de harcèlements scolaires soient détectés et pris en charge.
Cette détection commencera par une identification des éléments pouvant être la source du harcèlement. Ils peuvent être ceux évoqués dans les lignes suivantes :
« Le harcèlement est défini comme étant une violence répétée qui peut être verbale, physique ou psychologique.
À l’école, elle est le fait d’un ou de plusieurs élèves qui se fondent sur le rejet de la différence et sur la stigmatisation de certaines caractéristiques d’une personne qui ne peut se défendre (l’apparence physique, le sexe, le handicap, un centre d’intérêt original, etc.).
Ce rapport de force et de domination, ainsi que la régularité des agressions dans le temps, participent à l’isolement de la victime »23.
À la suite de cette identification, diverses mesures peuvent être imaginées afin de lutter contre le harcèlement scolaire. Sans être exhaustifs, voici quelques exemples :
- La sensibilisation : les enseignants ont la possibilité de sensibiliser leurs élèves au harcèlement scolaire en discutant du sujet en classe, en encourageant la création de groupes de soutien ou de clubs anti-harcèlement, en encourageant les élèves à parler de leurs expériences de harcèlement, en mettant en place des règles claires contre le harcèlement et en faisant appel à des professionnels de la santé mentale ou à des membres de la communauté pour aider à sensibiliser les élèves ;
- La mise en place de programmes de prévention de l’hostilité scolaire : pour ce faire, les enseignants auront pour tâche d’identifier les besoins de l’école et éventuellement ceux des élèves, de dispenser des formations sur le harcèlement et l’hostilité scolaire tant pour les élèves que pour le personnel de l’éducation, établir des règles et encourager la parole des victimes. Des aides de professionnels de la santé mentale pourraient aussi être pensées ;
- Le signalement de comportements hostiles par les victimes potentielles ou par les témoins : cela pourrait être réalisé par la mise en place de systèmes de signalement, l’encouragement de la communication ouverte et le soutien et la sensibilisation des élèves à ne pas hésiter pour les signalements ;
- L’établissement de sanctions pour les élèves harceleurs : on parle ici de sanctions éducatives qui pourrait prendre diverses formes étant donné que le harcèlement scolaire est actuellement considéré comme un délit pénal24 ;
- Le soutien des victimes : cela se manifestera par le biais d’une écoute, d’un soutien émotionnel et d’un soutien pratique.
Dans tous les cas, l’hostilité scolaire est un problème que l’enseignant ne peut négliger. Il partira d’une identification de difficultés scolaires d’un élève jusqu’à une identification de la source de ces problèmes. Voir ce qui se passe en classe ne semble néanmoins pas suffisants, mais dans la mesure du possible, s’intéresser à ce qui passe en dehors, dans les limites de l’établissement scolaire, semble de mise.
Parmi les freins à une scolarisation effective, on peut également citer les problèmes cognitifs pouvant être subis par l’élève. Par problèmes cognitifs, on entendra une altération d’une ou plusieurs fonctions cognitives, quel que soit le mécanisme en cause, son origine ou sa réversibilité ; ils peuvent avoir une origine neurologique, psychiatrique, médicamenteuse, etc.25 Cette altération affectera négativement la façon dont l’élève apprend, pense et comprend les cours qui sont dispensés. Sans être exhaustifs, voici quelques problèmes cognitifs pouvant avoir un impact sur la scolarisation de l’élève :
- Le TDAH ou trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité : « Les personnes atteintes d’un trouble de déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH) ont des difficultés à se concentrer, à être attentives et à mener à terme des tâches le moindrement complexes. Elles ont souvent du mal à rester en place, à attendre leur tour et agissent fréquemment de façon impulsive.
Bien que ces comportements puissent se retrouver chez tous les êtres humains, ils sont présents de façon anormalement prononcée et prolongée chez ceux qui sont atteints d’un TDAH. Ils sont également présents dans toutes les circonstances de la vie (pas uniquement à l’école ou uniquement à la maison, par exemple) »26.Les élèves peuvent particulièrement être en proie à ce type de trouble. En effet, un manque d’attention pour les cours et une hyperactivité récurrente peuvent être présents pour certains sujets, d’où un accompagnement adapté dans la mesure du possible par l’enseignant ;
- Le TSA ou trouble du spectre autistique : « Les troubles du spectre autistique sont des troubles dans lesquels les personnes ont des difficultés à développer des relations sociales normales, ont un langage anormal ou inexistant et se conduisent de manière limitée ou répétitive »27. Ce trouble rend difficile de cerner les réelles attentes de l’élève en raison de difficultés de communication, cela impactera alors négativement sa scolarité sans prise en charge adaptée ;
- La dyslexie : « La dyslexie est un terme général qui désigne un trouble spécifique d’apprentissage de la lecture. Le diagnostic repose sur des évaluations intellectuelles, éducatives, de la parole et du langage et sur des bilans médicaux et psychologiques. Le traitement consiste principalement à prendre en charge l’éducation, c’est-à-dire, à enseigner la capacité de reconnaître les mots et leur composition »28. C’est alors un trouble réellement propre à la scolarisation. En effet, il est question de lecture et les problèmes de lecture auront un impact notoire sur le cursus scolaire de l’élève. L’éducation sera impactée, mais l’éducation est aussi la clé pour traiter de trouble, la participation de l’enseignant dans ce processus est alors clairement bien définie ;
- Les troubles de l’apprentissage : « Les troubles de l’apprentissage sont des pathologies qui entraînent une discordance entre le niveau potentiel de l’enfant, et ses performances scolaires réelles. Les troubles de l’apprentissage comportent les déficiences ou les difficultés de concentration ou d’attention, de développement du langage et de traitement des informations visuelles et auditives. Le diagnostic comporte des évaluations cognitives, éducatives, de la parole, du langage, ainsi que des bilans médicaux et psychologiques. Le traitement repose principalement sur une prise en charge éducative et, parfois, sur une thérapie médicale, comportementale et psychologique »29. Les troubles de l’apprentissage sont également propres à l’éducation et peuvent conduire à des difficultés scolaires malgré un potentiel certain pour l’élève, l’incursion de l’enseignant dans la prise en charge éducative semble alors nécessaire.
Des exemples cités, on pourrait évoquer que les problèmes cognitifs vécus et subis par les élèves pourraient être traités et accompagnés avec les bonnes méthodes, ces dernières devront être personnalisées en fonction du sujet. Malgré cela, le soutien scolaire, la thérapie et autres peuvent être préconisés.
On évoquera ici le décrochage scolaire (2.3.3.1) ; les absentéismes répétés (2.3.3.2) ; le manque d’attention (2.3.3.3) et les résultats scolaires insuffisants (2.3.3.4).
Le décrochage scolaire est un phénomène dans lequel l’élève abandonne ses études ou a échoué à des examens nationaux qui auraient pu, en cas de réussite, témoigner d’un minimum de compétences acquises. En effet, il est considéré comme un « un processus qui conduit chaque année des jeunes à quitter le système de formation initiale sans avoir obtenu une qualification équivalente au baccalauréat ou un diplôme à finalité professionnelle, de type certificat d’aptitude professionnelle (CAP) »30.
Le décrochage scolaire est un fléau bel et bien présent, mais il importe de préciser qu’il est en baisse dans le cas de la France. C’est du moins ce que l’on peut constater à travers le graphique suivant :
Figure 1 : Sorties précoces du système scolaire des 18-24 ans selon le sexe en France et dans l’UE2831
La baisse est croissante, mais le phénomène reste présent. Il peut être justifié par diverses raisons telles :
- Les problèmes familiaux : lorsque les élèves sont en proie à des situations de stress (aspirations scolaires excessives ou, au contraire, trop modestes32) ou de conflit au sein de leur famille, cela peut avoir un impact négatif sur leur bien-être émotionnel et sur leur possibilité de réussite scolaire. Il est important pour l’enseignant de prendre en compte ces problèmes dans la compréhension des difficultés de l’enfant ;
- Les problèmes de santé mentale : les troubles cognitifs évoqués précédemment évoqués précédemment33, s’ils sont mal traités, peuvent être source de décrochage scolaire. En effet, ils peuvent affecter la capacité des élèves à réussir dans leur cursus scolaire ;
- Les difficultés de l’apprentissage : Les élèves en proie à celles-ci peuvent avoir du mal à suivre le rythme de leurs cours et à réaliser leurs devoirs. Il est primordial pour l’enseignant de détecter ceux-ci le plus tôt possible et d’appliquer un accompagnement adapté afin de ne pas tendre vers le décrochage scolaire ;
- Les problèmes de comportement : le comportement de l’élève pourrait être problématique dans la mesure où s’il a un comportement difficile ou inadapté au vivre ensemble, des perturbations de l’apprentissage peuvent être constatées avec un impact par rapport aux autres élèves et même avec les enseignants. Une compréhension et des mesures adaptées sont toutefois attendues de ces derniers ;
- Le désintérêt pour les études : Lorsque les élèves ne trouvent pas de sens ou de motivation dans leur apprentissage, ils peuvent être désintéressés de celle-ci et ne plus y consacrer les ressources nécessaires. L’identification des causes est attendue de l’enseignant avant de tendre vers une prise en charge et un accompagnement adapté.
Plusieurs méthodes existent dans le cadre de la lutte contre le décrochage scolaire :
- L’identification et l’intervention préalable : dès les premiers signes alarmants dans la scolarité de l’élève, des questionnements de la part de l’enseignant sont attendus. Ces questionnements permettront d’établir la situation de l’élève face à ses difficultés ;
- Le soutien scolaire et l’assistance émotionnelle : les difficultés scolaires nécessitent ce soutien afin que l’élève ne soit pas seul dans la gestion de ses difficultés scolaires, c’est aussi pour cela que le domaine émotionnel est évoqué ;
- La favorisation d’un climat scolaire positif : se manifestera par l’élimination ou la réduction de toute gêne dans l’environnement scolaire dont les cas de harcèlement.
L’absentéisme scolaire renvoie au fait pour l’élève de manque les jours d’école sans excuse valable. Des détails de ce concept sont évoqués dans l’article L 131-8 du Code de l’éducation qui dispose que :
« Lorsqu’un enfant manque momentanément la classe, les personnes responsables doivent, sans délai, faire connaître au directeur ou à la directrice de l’établissement d’enseignement les motifs de cette absence.
Les seuls motifs réputés légitimes sont les suivants : maladie de l’enfant, maladie transmissible ou contagieuse d’un membre de la famille, réunion solennelle de famille, empêchement résultant de la difficulté accidentelle des communications, absence temporaire des personnes responsables lorsque les enfants les suivent. Les autres motifs sont appréciés par l’autorité de l’État compétente en matière d’éducation. Celle-ci peut consulter les assistantes sociales agréées par elle, et les charger de conduire une enquête, en ce qui concerne les enfants en cause.
Le directeur ou la directrice de l’établissement d’enseignement saisit l’autorité de l’État compétente en matière d’éducation afin qu’elle adresse un avertissement aux personnes responsables de l’enfant, leur rappelant les sanctions pénales applicables et les informant sur les dispositifs d’accompagnement parental auxquels elles peuvent avoir recours :
1° Lorsque, malgré l’invitation du directeur ou de la directrice de l’établissement d’enseignement, elles n’ont pas fait connaître les motifs d’absence de l’enfant ou qu’elles ont donné des motifs d’absence inexacts ;
2° Lorsque l’enfant a manqué la classe sans motif légitime ni excuses valables au moins quatre demi-journées dans le mois.
En cas de persistance du défaut d’assiduité, le directeur de l’établissement d’enseignement réunit les membres concernés de la communauté éducative, au sens de l’article L. 111-3, afin de proposer aux personnes responsables de l’enfant une aide et un accompagnement adaptés et contractualisés avec celles-ci. Un personnel d’éducation référent est désigné pour suivre les mesures mises en œuvre au sein de l’établissement d’enseignement.
Le directeur de l’établissement d’enseignement informe les collectivités territoriales et les autorités concernées par la protection de l’enfance des mesures prises dans l’établissement scolaire contre l’absentéisme et le décrochage scolaire. Il est l’interlocuteur de ces collectivités et de ces autorités et doit être informé, en retour, du soutien dont il peut bénéficier afin de mener à bien les missions d’accompagnement des personnes responsables de l’enfant et de prévention de l’absentéisme.
L’autorité de l’État compétente en matière d’éducation peut, sur demande des responsables légaux de l’enfant et après avis du directeur de l’école arrêté dans le cadre d’un dialogue avec l’équipe éducative, autoriser un aménagement du temps de présence à l’école maternelle des enfants scolarisés en petite section, dans les conditions définies par décret ».
La question de l’assiduité scolaire est alors une préoccupation de politique publique et les responsables de l’enfant ne peuvent passer outre l’obligation de fournir un justificatif lors d’une absence au risque de se heurter à des sanctions pénales. Dans tous les cas, c’est un frein à une scolarisation effective, surtout si les absences injustifiées sont répétées.
Divers facteurs sont identifiés comme raison des absentéismes répétés :
- Les problèmes familiaux : les conflits familiaux ou les interactions avec les parents peuvent parfois être problématiques, ce qui rend difficile pour l’élève d’assurer l’intérêt de ses parents pour sa scolarité. Dans ce cas, les absentéismes répétés peuvent être causés par des personnes autres que l’enfant ;
- Les problèmes de santé mentale : dans ce second cas, l’absentéisme peut ne pas être voulu par l’enfant, mais il se pourrait qu’il n’en ait pas conscience. Ces problèmes tendent aussi à ce que l’enfant en raison des difficultés perçues ne soit pas en mesure émotionnellement de se rendre quotidiennement à l’école ;
- Le désintérêt : avec ce troisième cas, l’élève n’est tout bonnement pas motivé par les études et il manifeste ce désintérêt par des absences répétées.
Les mesures à prendre en ce qui concerne les absentéismes répétés sont les mêmes que celles du décrochage scolaire, mais il importe d’y rajouter la communication avec les parents. En effet, Il est important de maintenir une bonne communication avec les parents dans la gestion scolaire des élèves34. La communication avec les parents peut être un moyen efficace de soutenir l’apprentissage et le bien-être des élèves et d’éviter les absences répétées et non justifiées. Pour maintenir une bonne communication avec les parents, il est conseillé de fixer des rendez-vous réguliers, d’être ouvert et disponible, de partager des informations sur les progrès et les difficultés des élèves, d’encourager les parents à s’impliquer dans l’apprentissage de leurs enfants et de travailler en équipe avec eux pour développer des stratégies de soutien adaptées aux besoins de chaque élève.
Le manque d’attention dans le milieu scolaire pourrait être une conséquence des freins à une scolarisation effective évoqués plus tôt. Ce manque d’attention peut se traduire par le fait que l’enfant a des difficultés à suivre les cours qui sont dispensés en classe ou que ses besoins, parfois spécifiques, ne sont pas pris en considération de manière adéquate ou pas du tout par les responsables de son éducation. L’attention est pourtant importante et la nécessité d’une bonne attention à l’école a longtemps été connue35.
Le manque d’attention peut se manifester de diverses manières si l’on se réfère aux lignes suivantes :
« Le manque d’attention peut se manifester de différentes façons. L’élève peut ainsi rencontrer des difficultés à se concentrer sur son travail, être distrait par le moindre bruit ou mouvement, relever souvent la tête pour regarder les autres ou bien par la fenêtre, ne pas être attentif aux consignes… Cela peut aussi se manifester par des difficultés à terminer ce qu’il entreprend, et ce quelle que soit l’activité.
En outre, il est aussi possible que l’enfant soit touché par un trouble de l’attention, notamment un TDA/H. Le trouble déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité demande un diagnostic par un médecin ainsi qu’une prise en charge spécifique »36.
Le manque d’attention peut être la résultante d’une insuffisance de stimulation intellectuelle ou une inadaptation de l’instruction dispensée par rapport aux besoins spécifiques du sujet. Dans ces cas de figure, l’élève pourrait faire état d’un ennui ou d’un découragement, d’un manque de motivation. C’est alors qu’il est attendu que l’attention doit être développée afin de ne pas aller vers d’autres préjudices pour le concerné. Le cas de TDAH évoqué plus tôt est aussi une source de ce manque d’attention.
Afin de lutter contre ce manque d’attention, les mesures à prendre peuvent être rangées dans deux volets à savoir les mesures à l’école et les mesures à la maison. Ces idées seront présentées comme suit :
Les mesures à l’école
« L’enfant peut être placé près du bureau de l’enseignant, de préférence loin d’une fenêtre (et de toute autre distraction). L’enseignant peut aussi instaurer des codes : l’élève peut, par exemple, faire un signe quand il se sent distrait. Cela crée une certaine complicité et un climat de confiance. Si l’enfant ne parvient pas à se concentrer, le professeur peut également l’autoriser à faire une activité de son côté, tant qu’elle ne dérange pas le bon fonctionnement de la classe.
Pour augmenter la concentration de l’enfant, l’enseignant pourra :
Solliciter ses fonctions visuelles : une consigne donnée oralement à la cantonade n’est souvent pas perçue. En effet, c’est l’attention auditive qui est souvent surtout perturbée.
Éviter de lui demander des doubles tâches
Donner les consignes de façon fractionnée. Par exemple, une consigne telle que : “Relisez votre dictée” est trop vague. Il est important de donner à l’élève le détail des tâches à effectuer, dans un ordre précis : “Commence par vérifier les accords, puis, regarde les verbes”, etc.
Veiller à travailler en coopération avec les parents, en appliquant des méthodes de travail similaires à l’école et à la maison : gestion cadrée du temps, décomposition des tâches, choix d’un environnement calme, renforcement positif… »37
Les mesures à la maison
« Tout en proposant un cadre de travail calme et ordonné, les parents peuvent donner des encouragements, par le biais d’une posture de fermeté bienveillante. Ils pourront être attentifs à formuler des consignes brèves, ainsi qu’à éviter les éléments distracteurs (frères et sœurs présents quand l’enfant travaille, bruits…). Par ailleurs, il est bon de tolérer des débordements mineurs : bouger en travaillant, manipuler sa gomme… Instaurer un coucher régulier et des heures de sommeil suffisantes et exclure les excitants (comme les temps d’écran le soir) est également indispensable. Enfin, il est conseillé de favoriser au maximum les activités extérieures pour se dépenser.
Ces quelques aménagements permettront un meilleur maintien de l’attention et contribueront au bien-être de l’enfant »38.
On remarque d’emblée que les mesures à l’école semblent plus détaillées afin d’accompagner le manque d’attention de l’élève. Dans tous les cas, les mesures évoquées sont mises en exergue à titre indicatif, mais tout dépendra généralement du contexte de l’élève et des signes qu’il montre. En somme, une stratégie de gestion de l’attention est de mise.
Une scolarisation non effective tend bien évidemment à une réalisation difficile des tâches demandées à l’élève durant sa scolarisation. A terme, cela conduira à des résultats scolaires insuffisants, voire à un échec scolaire39. Les résultats scolaires insuffisants sont une conséquence de la scolarisation insuffisante, mais ils conduisent également éventuellement à une baisse de l’estime de soi, de la motivation et pourrait à terme aller vers le décrochage scolaire. En effet, il a été retenu que :
« (…) Les résultats attestent que la valeur scolaire accordée à l’école augmente le pouvoir de prédire l’estime de soi scolaire, au-delà du rôle de la performance scolaire. L’élève qui obtient de bons résultats scolaires et qui, en même temps, valorise l’école, a une meilleure estime de soi scolaire »40.
Cette dynamique entre résultats scolaires et estime de soi peut toutefois être nuancée. En effet, des résultats médiocres peuvent ne pas tendre à une baisse de l’estime de soi dans l’hypothèse où l’élève concerné a confiance en ses capacités d’apprentissage. C’est du moins ce qui est évoqué dans les lignes suivantes :
« Peut-on voir dans les échecs scolaires le reflet d’une faible estime de soi ? Spontanément, la plupart des gens répondront par l’affirmative à cette question. Les recherches en éducation apportent néanmoins une réponse plus mitigée tant l’estime de soi apparaît comme une notion complexe. Certes, un élève ayant une très faible estime de lui-même risque fort de ne pas trouver l’énergie pour s’engager dans son travail scolaire. Cependant, la plupart des élèves, même ceux en difficultés d’apprentissage, ont une estime d’eux-mêmes relativement positive, de sorte qu’il est difficile d’expliquer un grand nombre d’échecs par une faible estime de soi. Les chercheurs se sont donc intéressés à un élément plus spécifique — et plus flexible — pour expliquer les résultats scolaires des élèves : la confiance en ses capacités d’apprentissage »41.
Malgré cela, l’éducation nationale tient compte des résultats scolaires et en cas d’insuffisance, des mesures sont attendues des enseignants et, de surcroît, des parents.
Il est important de s’assurer que les élèves jouissent d’une instruction adaptée à leurs besoins et à leur niveau pour plusieurs raisons. Tout d’abord, cela peut aider à soutenir leur réussite scolaire en leur donnant les outils et les connaissances nécessaires pour réussir dans leur parcours scolaire. Cela peut également aider à renforcer leur confiance en eux et à leur donner le sentiment d’être capables de réussir42.
Afin de s’assurer que les élèves reçoivent cette instruction adaptée à leurs besoins, il pourrait être intéressant d’user de différentes méthodes d’enseignement qui sont adaptées aux différents styles d’apprentissages de chaque élève concerné. À titre illustratif, certains élèves apprennent mieux en utilisant leurs capacités visuelles ou en travaillant de manière pratique43, tandis que d’autres élèves ont plus d’affinités pour la lecture et l’écoute44. En fait, diverses méthodes doivent être proposées aux élèves et leur choix se fera sur les affinités de chacun durant leur apprentissage.
On pourrait aussi évoquer les programmes de soutien pour les enfants en difficulté afin de lutter contre les résultats scolaires insuffisants. Ces programmes peuvent comprendre des tutoriels individuels, des groupes de discussion ou des ateliers de renforcement des compétences. En offrant un soutien supplémentaire aux enfants en difficulté, on peut les aider à surmonter les obstacles qu’ils rencontrent et à réussir dans leur parcours scolaire.
Enfin, il pourrait être avantageux de créer des projets d’apprentissage axés sur la découverte et la créativité pour encourager les élèves à apprendre de manière active et passionnante. Ces projets peuvent porter sur des sujets qui suscitent l’intérêt des élèves et leur donner l’occasion d’explorer de nouvelles choses de manière ludique et engageante. En stimulant la curiosité et la créativité des enfants, on peut les aider à développer leur goût de l’apprentissage et à être motivés à apprendre tout au long de leur scolarité.
Ainsi, diverses techniques peuvent être de mise dans l’apprentissage de l’élève et l’enseignant devra en être conscient. Tout doit alors tendre vers une amélioration des résultats scolaires.
Parmi les mesures d’accompagnement qui seront évoquées ici, nous mettrons en exergue le plan d’accompagnement personnalisé ou PAP (2.3.1) et les interventions en milieu scolaire (2.3.2).
Les élèves qui ont des troubles de l’apprentissage peuvent avoir besoin de soutien supplémentaire pour réussir dans leur parcours scolaire. Un plan d’accompagnement personnalisé est alors préconisé pour les concernés afin de les aider à surmonter leurs difficultés et à réussir leur parcours scolaire. Concrètement, le PAP est retenu comme suit :
« Le plan d’accompagnement personnalisé est un dispositif d’accompagnement pédagogique qui s’adresse aux élèves du premier comme du second degré qui connaissent des difficultés scolaires durables ayant pour origine un ou plusieurs troubles des apprentissages et pour lesquels des aménagements et adaptations de nature pédagogique sont nécessaires, afin qu’ils puissent poursuivre leur parcours scolaire dans les meilleures conditions, en référence aux objectifs du cycle.
Les familles peuvent également saisir la Maison Départementale des Personnes Handicapées (MDPH) lorsque ces aménagements et adaptations pédagogiques ne suffisent pas à répondre aux besoins des élèves (orientation) »45.
Le PAP fait partie des programmes tendant à l’assurance de l’inclusion scolaire, avec le PAI46, le PPS47 et le PPRE48. À titre indicatif, ces programmes se présentent dans le graphique suivant :
Figure 1 : L’école inclusive, proposer des réponses adaptées49
La durabilité des difficultés d’apprentissage de l’élève est la base du PAP. La procédure pour en bénéficier est décrite de la manière suivante : ce plan peut être proposé par le conseil des maîtres ou le conseil de classe, ou être demandé à tout moment de la scolarité par l’élève majeur ou les parents de l’élève s’il est mineur.
Le médecin de l’éducation nationale effectue un examen pour évaluer si l’élève a des troubles de l’apprentissage et rend un avis sur la pertinence de la mise en place d’un plan d’accompagnement personnalisé. Si le plan est jugé nécessaire, il est élaboré par l’équipe pédagogique en collaboration avec les parents et les professionnels concernés.
La mise en œuvre du plan d’accompagnement personnalisé est gérée par les enseignants de la classe de l’élève. Dans le secondaire, le professeur principal peut également jouer un rôle de coordination pour l’application du plan50.
Les attentes du PAP sont les suivantes :
- Des objectifs d’apprentissage spécifiques et mesurables qui sont établis en fonction des besoins de l’élève ;
- Des stratégies d’apprentissage individualisées qui peuvent inclure des adaptations de l’enseignement, du matériel ou de l’environnement de l’élève ;
- Des évaluations régulières de la progression de l’élève afin de suivre ses progrès et de mettre à jour le PAP en conséquence ;
- Des moyens de soutien supplémentaires, tels que du soutien scolaire ou des services de counseling, qui peuvent être proposés pour aider l’élève à réussir ;
- Le PAP est conçu pour être un document vivant qui peut être mis à jour et ajusté en fonction des besoins de l’élève. Il est important de travailler en étroite collaboration avec l’élève, ses parents et ses enseignants pour assurer le succès du PAP.
Trois interventions seront évoquées ici :
- Le suivi psychologique ;
- Les aides pédagogiques ;
- Les aides rééducatives.
Le suivi psychologique
C’est un suivi dispensé par le psychologue scolaire. Un élève qui reçoit des soins psychologiques de la part d’un psychologue scolaire bénéficie d’un soutien pour mieux gérer ses émotions et réussir à l’école. Le psychologue scolaire peut travailler avec l’élève individuellement ou en petits groupes et utiliser des techniques comme la thérapie cognitivo-comportementale ou la relaxation pour l’aider à mieux contrôler ses émotions et à améliorer sa concentration51.
Plusieurs raisons justifient le recours au psychologue scolaire, mais on retiendra ici les difficultés scolaires. Ainsi, il est attendu du psychologue scolaire qu’il travaille en étroite collaboration avec l’élève, ses parents et ses enseignants afin d’aider l’élève à réussir à l’école et, dans une certaine mesure, dans sa vie quotidienne.
Il est néanmoins à préciser que le soutien psychologique ne se substitue pas à l’enseignement traditionnel et ne doit pas être considéré comme la seule solution aux difficultés scolaires d’un élève. Pour que l’élève puisse réussir à l’école, le soutien psychologique doit être utilisé en complément d’autres interventions, comme des adaptations de l’enseignement ou du matériel52. Cela permet de fournir un soutien complet à l’élève pour l’aider à réussir dans son parcours scolaire.
Il est également important de dire que le suivi psychologique est confidentiel et que l’élève doit donner son consentement avant de bénéficier de ces services. Les parents peuvent être impliqués dans le soutien psychologique de leur enfant, mais c’est l’élève qui doit être impliqué dans les décisions concernant sa prise en charge.
Les aides pédagogiques
Les aides pédagogiques sont des outils ou stratégies utilisés pour aider les élèves à apprendre et réussir à l’école53. Elles peuvent être des adaptations de l’enseignement, des outils technologiques, des outils de communication ou des aides visuelles. Il est important pour l’enseignant de travailler avec l’élève et ses parents pour choisir les aides les plus adaptées et s’assurer qu’elles sont utilisées de manière efficace.
Les aides rééducatives
Les aides rééducatives sont des outils ou stratégies utilisés pour aider les élèves à surmonter des difficultés scolaires ou troubles du développement qui affectent leur capacité à apprendre et réussir à l’école54. Elles peuvent être proposées par des professionnels de la rééducation tels que des orthophonistes, ergothérapeutes ou psychologues scolaires et peuvent inclure des exercices de remédiation, des outils de compensation, des outils technologiques, des programmes de soutien scolaire ou des traitements médicaux. Il est important de travailler avec l’élève, ses parents et les professionnels de la rééducation pour choisir les aides les plus adaptées et s’assurer qu’elles sont utilisées de manière efficace.
Il a pu être vu que la scolarisation est un moyen pour l’élève de pouvoir s’illustrer socialement si celle-ci était effective et atteignait son terme avec une réussite scolaire. Toutefois, comme on a pu le voir, de nombreux freins peuvent entraver l’atteinte de cette réussite scolaire, des freins inhérents à l’élève comme inhérents à son entourage. C’est alors que différentes mesures ont pu être proposées. Il est néanmoins à rappeler que chaque mesure sera effective en fonction du contexte de l’élève en situation de difficultés scolaires, on retiendra ici les problèmes cognitifs et l’hostilité. Ainsi, la question qui se pose est de savoir :
« Comment promouvoir des postures et des processus pédagogiques inclusifs pour aider les élèves en difficulté scolaire au collège et au lycée à surmonter leurs problèmes cognitifs et leur hostilité vis-à-vis de la scolarité en général ? »
L’étude de cas qui sera faite ci-après permettra de répondre à cette question.
Nous évoquerons ici une présentation du sujet d’étude (4.1) ; les méthodes d’accompagnement choisies (4.2) ; les résultats (4.3) suivis d’une discussion (4.4).
Nous présenterons ici Timothy (4.1.1) ainsi que ses difficultés scolaires identifiées (4.1.2).
Timothy est un élève en proie à de sérieux problèmes de concentration, mais aussi d’autonomie. C’est une situation qui peut lui poser de nombreuses difficultés dans son travail scolaire. Différents facteurs peuvent justifier ces problèmes de concentration et d’autonomie tels les problèmes de santé, les troubles du développement ou un environnement de vie considéré comme malsain, la raison réelle reste à identifier. Dans tous les cas, les tâches de la vie scolaire de Timothy sont impactées par les problèmes subis, car ces tâches nécessitent effectivement concentration et autonomie. En effet, l’exemple le plus typique est que Timothy a besoin d’aide pour les tâches les plus simples, telles que sortir son cahier.
Les difficultés vécues par Timothy sont aussi des blocages dans le cadre de l’apprentissage du concerné. Ainsi, il a du mal à travailler seul et à formuler ses idées verbalement. Dans une certaine mesure, cela pourrait être source de frustration pour le concerné. En effet, il pourrait se sentir découragé et avoir l’impression de ne pas être au même niveau que ses camarades de classe. Une spécificité de Timothy est également qu’il est extrêmement lent à l’écrit alors que la prise de note est une compétence essentielle dans la scolarité et même dans la vie professionnelle ultérieure.
Malgré ces difficultés, Timothy parvient, dans une certaine mesure, à se débrouiller grâce à l’aide qu’il reçoit, même pendant les évaluations. Cela montre qu’il a la capacité de surmonter ses difficultés et de réussir, même si plus de temps et de soutien est nécessaire pour ce faire, par rapport aux autres élèves. Sa moyenne de 12.83 sur 3 évaluations est supérieure à la moyenne de la classe qui est de 11.97, ce qui témoigne de réelles capacités de réflexion et de débrouille malgré les difficultés susévoquées.
Sur le plan social, Timothy semble être isolé et avoir du mal à s’ouvrir aux autres. Cela peut être difficile pour lui et peut affecter sa capacité à se faire des amis. Cependant, il n’a pas de mauvaises relations avec ses camarades de classe, ce qui est un point positif. En somme, Timothy est vu comme étant un garçon attachant qui a de grandes qualités de réflexion, malgré les nombreuses difficultés scolaires et sociales à surmonter. Ainsi, il serait important de lui fournir le soutien et l’aide nécessaires pour lui permettre de réussir dans ses études et de se sentir inclus et valorisé par ses camarades de classe.
Nous verrons ici plus en détail les difficultés vécues par Timothy :
Manque de concentration
Le manque de concentration est un problème subi par de nombreux étudiants dans le milieu scolaire55. S’il est constaté qu’un étudiant a du mal à se concentrer en classe, il semble important que l’enseignant intervienne avec d’autres acteurs comme un conseilleur de l’éducation ou un médecin si nécessaire. Dans tous les cas, il semble nécessaire pour l’élève concerné de prendre soin de sa santé, pour l’enseignant de créer un environnement d’apprentissage calme et organisé avec des pauses et des distractions limitées. Le suivi de la situation est aussi nécessaire.
Tout cela est évoqué afin de mieux travailler sur le cas de Timothy. Ainsi, avec son manque de concentration, il ne pourra pas travailler de manière productive étant donné qu’il sera facilement distrait. Cela aura un impact sur sa scolarité en général, mais aussi sur son estime de soi par rapport aux autres élèves. Vu que cela n’est pas souhaitable, tout doit être mis en œuvre dans le but de limiter le manque de concentration. Cela l’aidera à mieux comprendre les cours.
Ainsi, il est primordial de trouver des moyens de soutenir Timothy dans sa lutte contre ses difficultés de concentration. Cela peut inclure des interventions telles que des exercices de relaxation, des techniques de gestion du stress ou des modifications de l’environnement de travail de Timothy. Il peut également être utile de travailler avec un professionnel de la santé mentale ou un enseignant spécialisé pour trouver des stratégies pour aider Timothy à mieux gérer les difficultés subies.
Manque d’autonomie
Le manque d’autonomie est la seconde difficulté scolaire identifiée. Ainsi, l’autonomie fait défaut à Timothy, ce qui aura un impact non seulement dans la vie scolaire, mais aussi dans la vie en général. Comme il a été évoqué plus tôt, même des tâches simples peuvent être difficiles pour lui, comme sortir son cahier. Cela est alors source de frustration pour le concerné, mais aussi pour ceux qui lui offrent leur aide.
Il semble que Timothy manque totalement d’autonomie, ce qui peut lui causer de nombreux problèmes dans sa vie quotidienne. Il a besoin d’aide pour les tâches les plus simples, tel que sortir son cahier, et cela peut être frustrant pour lui et pour ceux qui doivent l’aider. En outre, cela peut être difficile pour Timothy de développer son autonomie et de prendre des décisions par lui-même.
Ainsi, des mesures sont aussi préconisées dans le cadre de ce manque d’autonomie. En effet, il pourrait être bénéfique de travailler avec Timothy pour renforcer son indépendance. Cela peut inclure des exercices simples pour lui apprendre à prendre des décisions et à résoudre des problèmes de manière autonome, ainsi que des activités qui lui permettent de s’occuper de lui-même et de sa vie quotidienne. Le recours à un professionnel de la santé mentale ou un enseignant spécialisé est aussi de mise.
En outre, il est important de ne pas trop protéger Timothy et de lui donner la chance de prendre des décisions et de commettre des erreurs de temps en temps. Cela peut l’aider à apprendre de ses erreurs et à devenir plus indépendant à long terme. Finalement, le développement de son autonomie peut lui permettre de mieux gérer ses difficultés et de se sentir plus sûr de lui et en contrôle de sa vie.
Lenteur à l’écrit
Il est aussi question de lenteur à l’écrit qui constitue un problème majeur dans le cadre de la scolarité de Timothy. C’est encore une fois une source de frustration avec des répercussions directes dans le travail scolaire. À titre illustratif, Timothy peut avoir du mal à finir ses devoirs en temps et à suivre le rythme de la classe. Cela peut également affecter sa capacité à prendre des notes efficacement en cours.
Dans ce sens, il est donc important de travailler avec Timothy pour l’aider à accélérer sa vitesse d’écriture. Cela peut inclure des exercices pour renforcer les muscles de sa main et de son bras, ainsi que des exercices de copie et de dictée pour l’aider à améliorer sa vitesse d’écriture. Le recours à des professionnels n’est toujours pas écarté lorsque cela est justifié dans l’accompagnement du concerné.
En outre, il est important de ne pas surmener Timothy et de lui donner le temps nécessaire pour finir ses devoirs et suivre le rythme de la classe. Dans une certaine mesure et en cas de difficultés certaines et moyens disponibles, il pourrait être utile de lui fournir des outils tels que des ordinateurs ou des logiciels de dictée pour l’aider à écrire plus vite. Finalement, l’amélioration de sa vitesse d’écriture peut lui permettre de mieux réussir dans ses études et de se sentir plus sûr de lui et en contrôle de son travail scolaire.
Besoin d’aide dans la prise de notes
Il apparaît que Timothy a besoin d’aide pour prendre des notes en cours, ce qui peut être difficile pour lui et peut causer de nombreux problèmes dans son travail scolaire. Prendre des notes est souvent une étape cruciale pour comprendre et mémoriser ce qui a été appris en cours, et cela peut être difficile pour Timothy s’il a une vitesse d’écriture lente ou s’il a des difficultés de concentration, comme évoqué précédemment.
Ainsi, outre les techniques de concentration et de rapidité d’écriture, il pourrait également être préconisé des techniques de prise de notes telles que la méthode Cornell56 ou la méthode de la carte heuristique57, qui peuvent l’aider à organiser et à structurer ses notes de manière efficace.
Isolement du reste de la classe
Il a été constaté que Timothy a du mal à se lier aux autres et à se faire des amis, ce qui peut être difficile pour lui et affecter sa vie sociale. Il fait état d’une isolation des autres élèves et d’une absence de liens particulièrement étroits avec ses camarades de classe. Encore une fois, c’est une source de frustration pouvant tendre à une baisse de sa confiance en soi et de sa motivation. C’est alors qu’il semble important d’aider le concerné à améliorer ses compétences sociales et à se lier aux autres. Pour ce faire, on pourrait citer des exercices de communication et de résolution de conflits, ainsi que des activités de groupe qui pourraient lui permettre de se faire des amis.
Toutefois, il est important de ne pas forcer Timothy à interagir avec les autres et de lui donner le temps et l’espace dont il a besoin pour s’adapter à de nouvelles situations. Cependant, il peut être utile de lui montrer comment établir des liens avec les autres et trouver des centres d’intérêt commun. Finalement, le développement de ses compétences sociales et sa capacité à se rapprocher des autres peuvent lui permettre de se sentir plus sûr de lui et de se faire des amis, ce qui peut être très important pour son bien-être émotionnel et social.
Enfin, il faut se rappeler que chaque personne est unique et que Timothy peut avoir ses propres raisons pour se tenir à l’écart des autres. Dans l’optique d’une aide de Timothy à se sentir plus confiant et à se faire des amis, il est crucial de comprendre ses besoins et ses intérêts, et de lui offrir le soutien et l’encouragement nécessaires pour améliorer ses compétences sociales. Ainsi, le développement de ses compétences sociales peut lui permettre de réussir dans ses études et de se sentir plus inclus et valorisé par ses pairs.
Comme on a pu le voir précédemment, plusieurs méthodes peuvent être appliquées face aux difficultés subies par Timothy dans le cadre de sa scolarité. Toutefois, trois méthodes d’accompagnement ont été choisies et appliquées :
- L’analyse du comportement durant les phases d’écoute et la réadaptation des activités du tuteur (4.2.1) ;
- L’accompagnement dans la prise de notes (4.2.2) ;
- L’accompagnement dans la compréhension des documents (4.2.3).
Durant la phase d’écoute, il semble utile de préciser que chaque personne est différente et que Timothy pourrait réagir de manière spécifique et unique durant l’étude de cette phase. C’est alors qu’il peut être dit que les données montrées par le sujet pourraient être propres à lui-même.
Afin d’analyser le comportement de Timothy durant la phase d’écoute, la tenue d’un journal de bord est nécessaire dans le but de suivre son comportement de près et de recueillir des informations précises sur ses réactions et ses actions. Durant son étude, on pourrait recueillir des observations sur sa participation aux activités, sa capacité à rester concentré, sa façon de s’exprimer et de se comporter avec les autres, et tout autre comportement qui pourrait être pertinent.
L’usage de ces observations tendra alors à une élaboration d’une analyse détaillée du comportement de Timothy dans le milieu scolaire et spécifiquement durant les phases susévoquées. Cette analyse détaillée permettra de mieux cerner les besoins et les difficultés du sujet et, dans une certaine mesure, de trouver des stratégies d’amélioration. En somme, tout est mis en œuvre dans le but de laisser Timothy réussir dans ses études, d’être plus confiant et plus motivé dans la réalisation de celles-ci.
La réadaptation des activités du tuteur suit la phase d’écoute au même titre qu’une mise en œuvre. En effet, elle consiste à adapter ou à modifier les activités de tutorat pour mieux répondre aux besoins et aux capacités de l’élève. Cela peut inclure des ajustements au matériel d’étude, à l’environnement de travail ou à la méthode d’enseignement utilisée.
La réadaptation des activités du tuteur peut être très utile pour aider l’élève à réussir dans ses études et à atteindre ses objectifs. Cependant, il est important de se rappeler que chaque élève est unique et que les modifications apportées aux activités du tuteur doivent être adaptées à ses besoins et à ses capacités.
L’accompagnement dans la prise de notes est nécessaire pour aider Timothy à mieux comprendre et retenir les informations présentées en classe. Il peut inclure des conseils sur la méthode de prise de notes à utiliser, des exercices pour améliorer la vitesse d’écriture et la concentration, et des techniques pour organiser et structurer les notes de manière efficace.
Il peut être utile de travailler conjointement avec des professionnels de l’éducation afin d’améliorer l’accompagnement dans la prise de notes. Cela peut se faire individuellement ou en groupe, selon les besoins et les préférences de Timothy. L’accompagnement peut être adapté aux besoins du concerné et peut inclure des exercices de dictée et de copie, des jeux de rôle, et toute autre activité qui pourrait aider le sujet à améliorer sa prise de notes.
Ainsi, l’accompagnement dans la prise de notes peut aider l’élève à mieux réussir dans ses études et à se sentir plus en confiance et en contrôle de son travail scolaire. Il peut également être très utile pour aider l’étudiant à développer de bonnes habitudes de travail et à mieux gérer son temps.
L’accompagnement dans la compréhension des documents est d’une réelle utilité afin d’aider Timothy à mieux comprendre et à retenir les informations présentées dans les documents qu’il étudie. Cet accompagnement peut comporter des conseils sur des techniques de lecture efficaces, des exercices pour améliorer la compréhension et la mémorisation, et des techniques pour organiser et structurer les informations de manière efficace, etc.
Le recours à des professionnels de l’éducation est aussi préconisé lorsque cela est nécessaire. Comme dans le cas précédent, en fonction des attentes de l’élève, l’accompagnement peut se faire seul ou en groupe. Dans tous les cas, les exercices à faire peuvent comporter des exercices de lecture à haute voix, des jeux de rôle, et toute autre activité qui peut aider l’élève à mieux comprendre et à retenir les informations présentées dans les documents.
Les résultats attendus de l’analyse du comportement durant les phases d’écoute et de réadaptation des activités du tuteur, de l’accompagnement dans la prise de notes et de l’accompagnement dans la compréhension des documents peuvent inclure :
- Une meilleure compréhension et retenue des informations présentées en classe ou dans les documents étudiés ;
- Une amélioration de la vitesse d’écriture et de la prise de notes ;
- Une meilleure organisation et structure des notes et des informations étudiées ;
- Une amélioration de la participation et de la motivation de l’étudiant ;
- Une augmentation de la confiance en soi et de la capacité de l’étudiant à gérer son travail scolaire ;
- Une amélioration de la communication et de l’expression de l’étudiant.
Il est important de noter que, comme il a été évoqué à de nombreuses reprises, chaque élève est différent et que les résultats attendus peuvent varier d’un élève à l’autre. Ainsi, ce qui est adapté à un élève pourrait ne pas l’être pour Timothy ou inversement, de même pour les résultats. Malgré cela, l’intérêt de l’élève est en jeu durant toutes les mesures développées et il importe d’aller dans ce sens avec des modifications éventuelles lorsque cela est nécessaire et justifié.
L’analyse du comportement durant les phases d’écoute et de réadaptation des activités du tuteur, de l’accompagnement dans la prise de notes et de l’accompagnement dans la compréhension des documents peut avoir un impact positif sur la réussite scolaire de l’élève, spécialement si celui-ci fait preuve d’une hostilité scolaire ou est en proie à des problèmes cognitifs. Ainsi, avoir une meilleure compréhension et une meilleure mémorisation des informations présentées en classe ou dans les documents étudiés peut aider l’élève à améliorer ses résultats scolaires et à se sentir plus confiant et en contrôle de son travail.
Par la même occasion, une amélioration de la vitesse d’écriture et de la prise de notes assurera un meilleur suivi des cours par l’élève ainsi qu’une prise de notes de manière plus efficace.
Si l’élève arrive à mieux organiser et structurer ses notes et les informations qu’il étudie, il sera plus enclin à comprendre et retenir ces informations. De plus, cela peut lui permettre de mieux gérer son temps et de se préparer de manière plus efficace pour les examens. En fin de compte, cela peut contribuer à une meilleure réussite scolaire et à une sensation de confiance et de maîtrise de son travail.
Ensuite, une meilleure participation et une motivation accrue peuvent être bénéfiques pour la réussite scolaire de l’élève et pour sa confiance en lui. Cela peut également lui permettre de développer de bonnes habitudes de travail et de mieux gérer son temps. Ce sont des avantages alors indéniables dans le milieu scolaire.
De tout ce qui précède, il peut être dit que les mesures d’accompagnement évoquées peuvent toutes avoir un impact positif sur la réussite scolaire et le bien-être émotionnel et social de l’étudiant. Ces interventions peuvent améliorer la compréhension et la retenue des informations présentées en classe ou dans les documents étudiés, ainsi que la gestion du temps et la préparation aux examens, en plus de renforcer la confiance et le sentiment de contrôle de l’étudiant sur son travail scolaire. Il est important de noter que chaque élève est unique et que les résultats peuvent varier, il est donc nécessaire de travailler avec le concerné pour évaluer ses besoins et trouver des stratégies adaptées pour l’aider à réussir dans ses études et à se sentir en confiance et en contrôle de son travail scolaire.
Conclusion
En somme, il peut être dit qu’un élève en difficultés scolaires ne le soit pas totalement tant que des aides aient été apportées ou que des mesures d’accompagnement aient été appliquées pour le concerné. En effet, à un moment ou un autre, un élève subira des difficultés scolaires, elles peuvent se manifester sous plusieurs manières et auront des durées variées en fonction de l’élève. Les facteurs de difficultés sont également variés, mais dans tous les cas, des mesures sont à prendre par l’enseignant afin de donner une chance de réussite aux concernés, ces mesures sont ce que l’on a dénommé les postures et processus pédagogiques qui peuvent être mis en place en place dans une optique d’inclusion scolaire.
On a pu voir qu’il existait de nombreuses postures et processus pédagogiques qui peuvent être mis en place afin de favoriser l’inclusion des élèves en difficulté scolaire au collège et au lycée, mais l’essentiel est qu’il est important de mettre en place des stratégies d’enseignement adaptatives et différenciées en fonction de chaque sujet. Cela consiste à adapter les méthodes d’enseignement et les supports de cours en fonction des besoins et des capacités de chaque élève. Cela peut inclure l’utilisation de techniques d’enseignement personnalisés jusqu’à une approche de proximité comme l’accompagnement dans la prise de notes et dans la compréhension des documents dans les cas les plus difficiles, comme il a pu être vu avec le sujet Timothy.
En outre, il est également essentiel de créer un climat de confiance et de bienveillance en classe. Cela passe par une écoute attentive des élèves, une communication ouverte et transparente, et un soutien constant et adapté aux besoins de chaque élève.
Enfin, il semble aussi utile de dire qu’il est important de travailler en collaboration avec les parents et les professionnels de l’éducation afin de mieux comprendre les difficultés rencontrées par les élèves et de mettre en place des solutions adaptées. Cela peut inclure la mise en place de dispositifs de soutien tels que des aides individualisées, des ateliers de remédiation ou encore des orientations vers des dispositifs spécialisés.
En s’appuyant sur ces différents éléments, il est possible de favoriser l’inclusion des élèves en difficulté scolaire au collège et au lycée et de contribuer à leur réussite et à leur épanouissement. Ces éléments ne sont toutefois pas exhaustifs et de même pour ceux qui ont été évoqués tout au long de ce travail.
Les difficultés subies par les élèves en difficultés scolaires ont de nombreuses manifestations et de nombreuses sources qui pourraient être hors de portée de l’enseignant, mais toujours est-il qu’une obligation de moyens est nécessaire dans le but de donner une chance de réussite scolaire à l’élève. Seulement, l’obligation de moyens semble limitée au vu des attentes de l’éducation nationale, dans quelle mesure pourrait-on alors penser à un avancement vers une obligation de résultat ?
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Résumé (en français et en anglais) et mots-clés
L’éducation est un élément essentiel au développement, à la réussite sociale et une chance de participation à l’économie en général pour les élèves dans le cadre de leur scolarité. C’est alors qu’une préoccupation de l’éducation nationale est que les entraves à la réussite scolaire soient limitées le plus possible. Toutefois, ces entraves sont nombreuses et peuvent avoir un impact négatif notoire. Ces entraves sont notamment les facteurs culturels ou encore la pauvreté, mais aussi les difficultés scolaires se traduisant par des problèmes cognitifs ou une hostilité scolaire. Ces problèmes tendent à des impacts négatifs comme le décrochage scolaire, les absentéismes répétés, le manque d’attention ou encore les résultats scolaires insuffisants. Ils participent tous à un échec scolaire, ce qui posera un problème pour l’élève qui ne sera pas en mesure d’avoir les compétences nécessaires attendues de l’éducation. Dans tous les cas, l’éducation nationale en général et les enseignants en particulier ne peuvent fermer les yeux sur cette situation réelle, d’où diverses mesures d’accompagnement comme le PAP ou les interventions en milieu scolaire. Ces interventions sont les plus ciblées et ils ont pu être constatés à travers le cas de Timothy en proie à un manque de concentration et d’autonomie dans le cadre de sa scolarité. Il a pu bénéficier d’un accompagnement dans la prise de notes et dans la compréhension des documents. C’est que le concerné dispose d’un certain potentiel, mais il importe de le développer afin de tendre à une réelle réussite scolaire. Dans tous les cas, il peut être dit que l’accompagnement doive être personnalisé pour chaque élève dans la mesure du possible.
Mots-clés : éducation, réussite scolaire, difficultés scolaires, échec scolaire, interventions, accompagnement, personnalisé
Education is an essential element of development, social success and a chance of participation in the economy in general for students as part of their schooling. It is then that a concern of national education is that the obstacles to academic success are limited as much as possible. However, these obstacles are numerous and can have a notorious negative impact. These barriers include cultural factors or poverty, but also school difficulties resulting in cognitive problems or school hostility. These problems tend to have negative impacts such as dropping out of school, repeated absenteeism, lack of attention or even insufficient school results. They all participate in academic failure, which will pose a problem for the student who will not be able to have the necessary skills expected from education. In any case, national education in general and teachers in particular cannot turn a blind eye to this real situation, hence various support measures such as the PAP or interventions in the school environment. These interventions are the most targeted and they could be seen through the case of Timothy, who suffered from a lack of concentration and autonomy in the context of his schooling. He was able to benefit from support in taking notes and in understanding the documents. It is that the person concerned has a certain potential, but it is important to develop it in order to strive for real academic success. In any case, it can be said that the support must be personalized for each student as far as possible.
Keywords: education, academic success, academic difficulties, academic failure, interventions, support, personalized
1 Citation de Nelson MANDELA, homme d’État sud-africain
2 education.gouv.fr, « Le référentiel de compétences des métiers du professorat et de l’éducation », Ministère de l’Education Nationale et de la Jeunesse, consulté le 23 décembre 2022, https://www.education.gouv.fr/le-referentiel-de-competences-des-metiers-du-professorat-et-de-l-education-5753.
3 Jacques Poirot, « Le rôle de l’éducation dans le développement chez J. Rawls et A. Sen, entre équité et efficacité », Mondes en développement 132, no 4 (2005): 29‑38, https://doi.org/10.3917/med.132.0029.
4 Banque Mondiale – L’équipe d’analyse de données, « L’éducation est un élément clé pour atteindre les objectifs du Millénaire », 27 août 2010, https://blogs.worldbank.org/fr/opendata/l-ducation-est-un-l-ment-cl-pour-atteindre-les-objectifs-du-mill-naire.
5 Christian Michelot, « Chapitre 13. Les nouveaux rôles enseignants », in Accompagner des étudiants, Pédagogies en développement (Louvain-la-Neuve: De Boeck Supérieur, 2010), 341‑69, https://doi.org/10.3917/dbu.rauce.2010.01.0341.
6 « Engager les élèves dans leur apprentissage, pas si facile ! | Cefedem », consulté le 3 janvier 2023, https://cefedem-aura.org/recherche/publications/blog/engager-les-eleves-dans-leur-apprentissage-pas-si-facile.
7 Ibid.
8 « Soutien individualisé | Ecole primaire de Vuadens », consulté le 3 janvier 2023, https://www.ecolevuadens.ch/fr/soutien-individualise.
9 Philippe Hugon, « La scolarisation et l’éducation : facteurs de croissance ou catalyseurs du développement ? », Mondes en développement 132, no 4 (2005): 13‑28, https://doi.org/10.3917/med.132.0013.
10 Bénédicte Robert, « Accompagner le développement de nouvelles compétences chez les personnels de l’Éducation nationale », Administration & Éducation 173, no 1 (2022): 41‑46, https://doi.org/10.3917/admed.173.0041.
11 Michel Brossard, « Chapitre 4. Apprentissage et développement I », in Vygotski : Lectures et perspectives de recherches en éducation, Éducation et didactiques (Villeneuve d’Ascq: Presses universitaires du Septentrion, 2017), 87‑111, http://books.openedition.org/septentrion/14167.
12 Mohamed Cherkaoui, « Éducation et changement social », vol. 8e éd., Que sais-je ? (Paris cedex 14: Presses Universitaires de France, 2010), 9‑39, https://www.cairn.info/sociologie-de-l-education–9782130575436-p-9.htm.
13 Marc Gurgand, « V. Éducation et inégalités », Repères (Paris: La Découverte, 2005), 88‑103, https://www.cairn.info/economie-de-l-education–9782707140555-p-88.htm.
14 Jérôme Grondeux, « Peut-on enseigner l’esprit critique ? » (Auxerre: Éditions Sciences Humaines, 2017), Cairn.info, https://doi.org/10.3917/sh.296.0008.
15 Olivier Charlot, « Éducation, emploi et participation au marché du travail dans un modèle d’appariement », Recherches économiques de Louvain71, no 1 (2005): 35‑66, https://doi.org/10.3917/rel.711.035.
16 Farinaz Fassa et al., « Éducation et formation : enjeux de genre », Nouvelles Questions Féministes 29, no 2 (2010): 4‑16, https://doi.org/10.3917/nqf.292.0004.
17 José-Luis Wolfs, « Chapitre 6. Neutralité de l’enseignement et tensions entre savoirs scientifiques et croyances religieuses », in La psychologie interculturelle en pratiques, PSY-Individus, groupes, culture (Wavre: Mardaga, 2019), 93‑107, https://doi.org/10.3917/mard.heine.2019.01.0093.
18 Bruno Garnier, « L’éducation informelle contre la forme scolaire ? », Carrefours de l’éducation 45, no 1 (2018): 13‑21, https://doi.org/10.3917/cdle.045.0013.
19 Nicolae et Intermèdes Robinson, « Éducation et pauvreté : une relation complexe », Spécificités 15, no 1 (2021): 41‑44, https://doi.org/10.3917/spec.015.0041.
20 Ibid.
21 Nolwen Henaff, Marie-France Lange, et Jean-Yves Martin, « Revisiter les relations entre pauvreté et éducation », Revue Française de Socio-Économie 3, no 1 (2009): 187‑94, https://doi.org/10.3917/rfse.003.0187.
22 Nicole Catheline, « Chapitre Premier. Qu’est-ce que le harcèlement scolaire ? », vol. 2e éd., Que sais-je ? (Paris cedex 14: Presses Universitaires de France, 2018), 5‑24, https://www.cairn.info/le-harcelement-scolaire–9782130813712-p-5.htm.
23 « Le harcèlement, c’est quoi ? », Ministère de l’Education Nationale et de la Jeunesse, consulté le 4 janvier 2023, https://www.education.gouv.fr/non-au-harcelement/le-harcelement-c-est-quoi-325361.
24 Direction de l’information légale et administrative (Premier ministre), « Le harcèlement scolaire devient un délit : ce que dit la loi », 8 mars 2022, https://www.service-public.fr/particuliers/actualites/A15548.
25 Haute Autorité de Santé, « 1. Troubles cognitifs et troubles neurocognitifs », mai 2018, https://www.has-sante.fr/upload/docs/application/pdf/2018-05/fiche_1_troubles_cognitifs_et_trouble_neurocognitifs.pdf.
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27 Stephen Brian Sulkes, « Troubles du spectre autistique – Problèmes de santé infantiles », Manuels MSD pour le grand public, février 2022, https://www.msdmanuals.com/fr/accueil/probl%C3%A8mes-de-sant%C3%A9-infantiles/troubles-de-l-apprentissage-et-du-d%C3%A9veloppement/troubles-du-spectre-autistique.
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29 Stephen Brian Sulkes, « Revue générale des troubles d’apprentissage – Pédiatrie », Édition professionnelle du Manuel MSD, février 2022, https://www.msdmanuals.com/fr/professional/p%C3%A9diatrie/troubles-du-d%C3%A9veloppement-et-des-apprentissages/revue-g%C3%A9n%C3%A9rale-des-troubles-apprentissage.
30 « Enjeux et objectifs de la lutte contre le décrochage », éduscol | Ministère de l’Éducation nationale et de la Jeunesse – Direction générale de l’enseignement scolaire, novembre 2020, https://eduscol.education.fr/891/enjeux-et-objectifs-de-la-lutte-contre-le-decrochage.
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32 Walid Abid, « Les causes familiales menant à un échec scolaire », Institutrice.com (blog), 7 juillet 2019, https://institutrice.com/les-causes-familiales-menant-a-un-echec-scolaire/.
33 TDAH, TSA, dyslexie, etc.
34 Abdeljalil Akkari et Nilima Changkakoti, « Les relations entre parents et enseignants. Bilan des recherches récentes », La revue internationale de l’éducation familiale 25, no 1 (2009): 103‑30, https://doi.org/10.3917/rief.025.0103.
35 François Testu et Alain Lieury, « Attention et rythmes à l’école », in Psychologie pour l’enseignant, Manuels visuels de Licence (Paris: Dunod, 2010), 137‑55, https://doi.org/10.3917/dunod.lieur.2010.01.0137.
36 Anacours, « Comment accompagner un élève qui manque d’attention à l’école ? », Soutien scolaire Anacours (blog), 15 mars 2022, https://www.anacours.com/magazine/accompagner-un-eleve-qui-manque-dattention-dans-sa-scolarite.html/.
37 Ibid.
38 Ibid.
39 Lise Vorgy, « Échec et décrochage scolaire. (school failure and dropout – fracaso y abandono escolar) », in Dictionnaire de sociologie clinique, Sociologie clinique (Toulouse: Érès, 2019), 208‑11, https://doi.org/10.3917/eres.vande.2019.01.0208.
40 Myriam De Léonardis et Yves Preteur, « Expérience scolaire, estime de soi et valeur accordée à l’école à l’adolescence », in Réussir à l’école : Les effets des dimensions conatives en éducation. Personnalité, motivation, estime de soi, compétences sociales, éd. par Agnès Florin et Pierre Vrignaud, Psychologies (Rennes: Presses universitaires de Rennes, 2019), 31‑45, http://books.openedition.org/pur/60118.
41 Benoît Galand, « Réussite scolaire et estime de soi », in Éduquer et Former, Synthèse (Auxerre: Éditions Sciences Humaines, 2016), 159‑64, https://doi.org/10.3917/sh.fourn.2016.01.0159.
42 Martine Alcorta, « Les caractéristiques psychologiques des élèves : la face cachée de l’école », Le Journal des psychologues 260, no 7 (2008): 64‑67, https://doi.org/10.3917/jdp.260.0064.
43 Françoise Berdal-Masuy, Geneviève Briet, et Jacqueline Pairon, « Apprendre seul, à son rythme et encadré », Éla. Études de linguistique appliquée134, no 2 (2004): 173‑90, https://doi.org/10.3917/ela.134.0173.
44 Roland Goigoux, Annette Jarlégan, et Céline Piquée, « Évaluer l’influence des pratiques d’enseignement du lire-écrire sur les apprentissages des élèves : enjeux et choix méthodologiques », Recherches en didactiques 19, no 1 (2015): 9‑37, https://doi.org/10.3917/rdid.019.0009.
45 « Mettre en œuvre un plan d’accompagnement personnalisé », éduscol | Ministère de l’Éducation nationale et de la Jeunesse – Direction générale de l’enseignement scolaire, octobre 2021, https://eduscol.education.fr/1214/mettre-en-oeuvre-un-plan-d-accompagnement-personnalise.
46 Projet d’accueil individualisé
47 Projet personnalisé de scolarisation
48 Programme personnalisé de réussite éducative
49 « Mettre en œuvre un plan d’accompagnement personnalisé ».
50 Ibid.
51 Évelyne Bouteyre, « Chapitre 7. Le psychologue scolaire », in Pratiquer la psychologie clinique auprès des enfants et des adolescents, Les outils du psychologue (Paris: Dunod, 2007), 377‑412, https://doi.org/10.3917/dunod.schau.2007.01.0377.
52 Catherine Ponsard, « La scolarisation des élèves présentant des difficultés psychologiques à expression comportementale : l’école à l’ itep, l’ itep à l’école », Enfances & Psy 54, no 1 (2012): 92‑101, https://doi.org/10.3917/ep.054.0092.
53 Charline Dunand et Sylviane Feuilladieu, « Les aides pédagogiques aux élèvesà besoins éducatifs particuliers : pratiques génériques ou spécifiques ? », La nouvelle revue de l’adaptation et de la scolarisation 65, no 1 (2014): 113‑26, https://doi.org/10.3917/nras.065.0113.
54 Félix Gentili, « Quelle identité professionnelle pour les rééducateurs ? », in La rééducation contre l’école, tout contre, Connaissances de la diversité (Toulouse: Érès, 2005), 59‑111, https://www.cairn.info/la-reeducation-contre-l-ecole-tout-contre–9782749205106-p-59.htm.
55 Nadine Kipfer, Christine Hessels-Schlatter, et Jean-Louis Berger, « Remédier aux difficultés d’apprentissage des élèves présentant un trouble déficit d’attention et hyperactivité (TDA/H) par une approche métacognitive : revue de la littérature », L’Année psychologique 109, no 4 (2009): 731‑67, https://doi.org/10.3917/anpsy.094.0731.
56 Notez, réduisez, récitez, réfléchissez, révisez, et résumez
57 Schéma supposé refléter le fonctionnement de la pensée, qui permet de représenter visuellement et de suivre le cheminement associatif de la pensée.