Un sommaire mal construit, c’est comme une boussole cassée. Votre mémoire part dans tous les sens. En amont, le jury se perd. Pourtant, réussir cette étape est plus simple qu’il n’y paraît. En 5 étapes claires, découvrez comment rédiger un sommaire de mémoire professionnel qui structure vos idées et impressionne vos lecteurs. Suivez notre guide !
Étape 1 : Comprendre les attentes d’un mémoire avant de rédiger le sommaire
Avant de vous lancer dans la rédaction de votre sommaire, il est essentiel d’en saisir l’importance et les spécificités. Cette première étape vous évitera bien des corrections ultérieures ! Mais pas que ! Elle vous assurera de poser des bases solides pour la suite de votre travail.
Pourquoi le sommaire est-il crucial dans un mémoire ?
Contrairement à ce que vous le pensez, le sommaire n’est pas une simple formalité. Il joue en effet un rôle stratégique à double titre :
- D’une part, il guide le lecteur (et donc votre jury !) à travers votre raisonnement.
- D’autre part, il reflète la qualité de votre démarche intellectuelle.
Un sommaire bien conçu montre donc que vous maîtrisez votre sujet et savez organiser vos idées de manière logique. À l’inverse, un sommaire bâclé ou déséquilibré peut donner une mauvaise impression dès le premier regard (et ce, même si le contenu est de qualité).
Sommaire, table des matières ou plan : quelles différences ?
Certes, ces trois éléments sont similaires. Néanmoins, ils assurent des fonctions bien distinctes.
- Le sommaire est une présentation synthétique des grandes parties de votre mémoire. On le place généralement en début de document.
- La table des matières se veut plus détaillée. Elle inclut tous les titres et les sous-titres avec leurs numéros de page respectifs.
- Quant au plan, c’est un outil de travail personnel qui évolue tout au long de la rédaction.
Certaines universités demandent spécifiquement l'un ou l'autre. D’où l’intérêt de bien vérifier les consignes avant de commencer.
Comment adapter votre sommaire de mémoire à votre discipline ?
Eh oui ! Chaque domaine d’étude a ses conventions. En sciences humaines par exemple, on privilégie souvent un sommaire de mémoire thématique. En droit en revanche, vous trouverez fréquemment une structure plus rigide composée de :
- une problématique ;
- une analyse juridique ;
- des solutions.
Pour ce qui est des mémoires scientifiques, elles incluent généralement des parties méthodologiques détaillées.
Pour ne pas vous tromper, le meilleur réflexe est de consulter des mémoires déjà validés dans votre discipline. Cela vous donnera des modèles concrets à suivre.
Conseil pratique : Prenez le temps de bien analyser les attentes de votre mémoire ou de votre formation avant de structurer votre sommaire. Une heure passée à étudier les consignes et exemples peut vous faire gagner des jours de réécriture par la suite !
N’hésitez pas non plus à soumettre une première version à votre directeur de mémoire pour validation. Vous éviterez ainsi les mauvaises surprises.

Étape 2 : Structurer les grandes parties de votre mémoire
Maintenant que vous comprenez l’importance du sommaire de mémoire, passons à sa construction concrète. Une bonne structure constitue en effet le squelette de votre mémoire. C’est pourquoi elle doit être :
- solide ;
- logique ;
- équilibrée.
La structure classique d’un mémoire universitaire
La plupart des mémoires suivent une architecture similaire, quelle que soit la discipline. On retrouve généralement :
- une introduction qui pose le cadre et la problématique ;
- une partie théorique (cadre conceptuel et/ou revue de littérature) ;
- une méthodologie (comment avez-vous mené votre recherche ?) ;
- une partie analyse/résultats ;
- une conclusion qui répond à la problématique initiale
Bien évidemment, vous pouvez adapter cette structure de base en fonction du sujet de votre mémoire et de votre discipline.
Adapter la structure à votre filière d’étude
En sciences sociales, vous pourrez opter pour un plan thématique. En histoire par contre, un découpage chronologique s’avère plus pertinent.
Les mémoires scientifiques, elles, incluront souvent une partie « matériel et méthodes » détaillée. En ce qui concerne les travaux en droit, ils privilégient généralement une structure problème/solution.
Dans tous les cas, votre architecture doit refléter la logique de votre recherche.
Concrètement, le sommaire de votre mémoire doit épouser :
- les spécificités de la discipline ;
- la méthodologie employée.
En sciences expérimentales, le plan IMRAD (Introduction, Méthodes, Résultats, Discussion) impose une structure rigoureuse avec des titres techniques. En droit, le sommaire suit généralement une logique problème/solution. Il intègre des références juridiques précises. Les sciences humaines privilégient des plans thématiques aux formulations plus littéraires, tandis que les mémoires en gestion adoptent une approche pragmatique centrée sur des diagnostics et des préconisations.
Équilibrer les différentes parties du sommaire du mémoire
Un écueil fréquent est le déséquilibre entre les sections. Évitez par exemple une partie théorique qui prendrait 80 % du mémoire au détriment de l’analyse.
L’idéal serait en effet d’estimer le nombre de pages pour chaque partie dès le sommaire. Pour vous donner une idée, voici un exemple :
- Introduction : 10 %
- Cadre théorique : 30 %
- Méthodologie : 20 %
- Résultats/analyse : 30 %
- Conclusion : 10 %
Formuler des titres clairs et informatifs
Vos titres de parties doivent être explicites, sans être trop longs. Pour ce faire, privilégiez certaines formulations.
Exemple : « 2. Méthodologie : une approche qualitative par entretiens » plutôt que « 2. Méthode »
Pensez aussi à utiliser des verbes d’action afin de dynamiser vos titres. Voici quelques exemples :
- analyser ;
- comparer ;
- évaluer.
Conseil pratique : Avant de finaliser votre sommaire de mémoire, lisez uniquement les titres des parties. Quelqu’un devrait pouvoir comprendre la logique générale de votre travail. Si ce n’est pas le cas, retravaillez vos formulations.
Étape 3 : Rédiger des titres percutants pour votre sommaire de mémoire
Retenez bien ceci, les titres constituent l’armature de votre sommaire et, par extension, de tout votre mémoire. Bien plus que de simples repères, ils jouent un rôle crucial dans la compréhension et l’évaluation de votre travail par le jury.
Des titres bien formulés peuvent donc considérablement améliorer la lisibilité et la cohérence globale de votre mémoire. D’où l’intérêt d’y accorder une attention particulière !
L’art du titre clair et informatif pour votre sommaire de mémoire
Un titre efficace remplit nécessairement trois fonctions essentielles :
- identifier clairement le contenu de la section ;
- montrer le lien logique avec les autres parties ;
- donner envie de lire la section correspondante
Pour y parvenir, adoptez la technique du « titre explicite + sous-titre complémentaire ».
Pour vous donner une idée, voici un exemple :
« 3.1. Méthodologie de recherche - Une approche mixte quantitative et qualitative » se veut plus parlant qu'un simple « 3.1. Méthodologie ».
Les erreurs fréquentes à éviter
De nombreux étudiants tombent dans certains travers récurrents lorsqu’ils rédigent leurs titres. Les formulations trop vagues figurent en tête de liste (exemple : Analyse des résultats). En effet, elles manquent de précision. Aussi, elles ne renseignent pas suffisamment le lecteur.
Préférez plutôt des formulations plus complètes telles que « Analyse comparative des taux de satisfaction avant et après l’expérimentation ».
Bon à savoir : Les formulations passives alourdissent aussi inutilement la lecture alors que des verbes d'action dynamisent le propos.
Autres erreurs à éviter lors de la rédaction des titres d’un sommaire de mémoire : l’excès de jargon. Mieux vaut toujours adapter votre langage à votre lecteur cible
Faites également attention aux incohérences stylistiques. Maintenez une uniformité dans la forme (temps verbaux, niveau de langage…)
Adapter le style à votre discipline
Chaque domaine d’étude impose ses propres conventions stylistiques. Par exemple, les sciences humaines autorisent une certaine liberté dans les formulations. Elles vous donnent ainsi la possibilité de rédiger (parfois !) des titres plus littéraires ou évocateurs.
À l’inverse, les sciences exactes exigent une concision et une précision technique sans faille. Le droit privilégie par exemple des formulations rigoureuses et normalisées. La médecine, elle, utilise souvent des structures standardisées comme Objectifs, Méthodes et Résultats.
Quelles sont les techniques à adopter pour créer des titres efficaces ?
Il existe différentes stratégies permettant d’améliorer significativement la qualité de vos titres. L’utilisation systématique de verbes d’action se retrouve en tête de liste. De nombreux choix de mots s’offrent d’ailleurs à vous :
- évaluer ;
- comparer ;
- démontrer.
Ces derniers donnent plus de dynamisme et de clarté que les verbes d’état.
Astuce : Limitez la longueur des titres principaux à une quinzaine de mots maximum pour en garantir la lisibilité.
La création d’une progression logique entre les différents titres assure une cohérence d’ensemble particulièrement appréciée par les correcteurs.
N’oubliez pas que vos titres constituent la première impression réelle de votre travail. Prenez donc le temps de les peaufiner. Ce temps investi en amont vous fera gagner des heures de corrections ultérieures.
Un bon titre doit être comme une bonne introduction :
- précis ;
- engageant ;
- représentatif du contenu à suivre.

Étape 4 : Équilibrer et hiérarchiser les sections
Un sommaire de mémoire efficace repose sur une structure équilibrée où chaque partie trouve sa place logique. Cette étape cruciale détermine la fluidité de votre mémoire ainsi que sa cohérence d’ensemble.
Pourquoi la proportionnalité est-elle si importante ?
Votre sommaire doit refléter un équilibre harmonieux entre les différentes sections. Une partie théorique trop développée (au détriment de l’analyse) ou une méthodologie disproportionnée peuvent déséquilibrer l’ensemble.
Idéalement, la partie analytique devrait représenter le cœur de votre mémoire avec environ 40 % du volume total. La théorie et la méthodologie, quant à elles, se partageraient 30 % chacune.
Sommaire de mémoire : Quelles sont les techniques de hiérarchisation visuelle ?
La mise en page de votre sommaire de mémoire doit guider naturellement le regard. Pour ce faire, utilisez :
- des retraits progressifs pour les sous-parties (1.1, 1.1.1) ;
- une typographie distinctive pour chaque niveau.
Bon à savoir : Les logiciels de traitement de texte comme Word proposent des styles prédéfinis qui facilitent cette mise en forme.
Dans tous les cas, évitez d’aller au-delà de trois niveaux de profondeur (1.1.1) pour ne pas alourdir la structure.
Vérifier la logique interne
Chaque titre doit s’inscrire naturellement dans la progression d’ensemble. Pour vous simplifier la tâche, posez-vous les questions suivantes :
- Cette partie découle-t-elle logiquement de la précédente ?
- Prépare-t-elle la suivante ?
Concrètement, le lecteur devrait pouvoir suivre votre raisonnement rien qu’en parcourant les titres. L’une des astuces consiste donc à lire votre sommaire à voix haute pour détecter d’éventuelles ruptures de logique.
Conseil pratique : Avant de finaliser, réalisez un « test d’aveugle ». Il suffit de masquer tout sauf les titres. Ensuite, demandez à quelqu’un de deviner votre problématique et votre démarche. Si c’est possible, cela signifie tout simplement que votre sommaire est bien construit !
Étape 5 : Finaliser et perfectionner un sommaire de mémoire
La dernière étape consiste à peaufiner votre sommaire de mémoire. Le but ? En faire un outil professionnel et efficace. Ce travail minutieux fera en effet toute la différence.
La relecture critique
Prenez du recul et relisez votre sommaire avec un œil neuf. Vérifiez que chaque titre correspond précisément au contenu de la section. Assurez-vous également que la progression est logique et fluide.
Astuce : Imaginez que vous êtes un lecteur découvrant le sujet pour la première fois. Le parcours est-il clair et cohérent ?
La mise en forme professionnelle
Appliquez une présentation uniforme à l’ensemble de votre sommaire. Pour ce faire, utilisez :
- la même police (généralement Times New Roman 12) ;
- le même style de titres (gras, italique) ;
- la même numérotation pour chaque niveau.
Sous Word, utilisez la fonction « Styles » pour automatiser cette mise en forme. Cela garantira une apparence professionnelle et soignée.
Les vérifications finales
Avant de considérer votre sommaire de mémoire comme terminé, effectuez les contrôles essentiels ci-après:
- Tous les titres sont-ils numérotés correctement ?
- L’orthographe et la grammaire sont-elles impeccables ?
- La structure est-elle équilibrée (pas de parties trop longues ou trop courtes) ?
- Les termes techniques sont-ils bien définis ou explicites ?
Conseil pratique : Attendez 24 heures après avoir terminé votre sommaire de mémoire avant de le relire. Ce délai vous permettra de porter un regard plus objectif sur votre travail. Profitez-en pour le faire relire par un camarade ou par votre directeur de mémoire.
Conclusion :
Un sommaire de mémoire bien conçu donne une impression professionnelle dès les premières pages. Surtout, il guide votre jury à travers votre raisonnement. D’où l’intérêt de rédiger un sommaire de mémoire efficace.
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