s'assurer faisabilité de mémoire
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Il s’agit d’une question absolument fondamentale puisque avant de vous lancer dans la rédaction d’un mémoire, il faut déjà vous demander si la rédaction est faisable. Si vous vous apercevez en plein milieu de votre rédaction que finalement ce n’est pas le cas, puisqu’il va vous manquer certaines informations-clés, vous serez en porte-à-faux. Par conséquent, veillez à vous poser cette question de faisabilité en amont de votre rédaction.

Alors, comment s’assurer de cette faisabilité ?

Plusieurs critères peuvent vous orienter, et vous permettre de juger de la faisabilité de votre mémoire, de son thème. Ce sont des questions que vous devez absolument vous poser. 

Le thème relève t-il de votre domaine de compétences ?

La première question à vous poser est : est ce que le thème de mémoire relève de votre domaine de compétence ? Y a t-il une pertinence, une légitimité à aborder ce thème de mémoire, y a-t-il un lien avec votre formation, votre discipline ? Si vous répondez déjà non à cette question, vous serez en porte-à-faux puisque vous aurez traité un mémoire qui sera déconnecté de votre formation.

Existe-t-il de la littérature académique de qualité et en quantité suffisante autour du sujet ?

Le deuxième critère de base, c’est la disponibilité de la littérature académique. Si sur les notions-clés de votre problématique de mémoire ou de votre thème de mémoire vous n’avez quasiment pas de littérature, et encore moins de sources académiques, (articles de recherche, articles scientifiques, ouvrages), des sources de premier choix de qualité, ou que vous ne relevez que des sources de mauvaise qualité, ce sera problématique. Comme son nom l’indique, ce sera problématique de ne pas pouvoir répondre à la problématique de votre mémoire, faute de matières acceptables. Vous baser sur les mauvaises sources vous conduira au refus de votre mémoire puisque des sources non académiques ne permettent pas de valider un travail académique. 

Basez-vous sur des sources de premier choix. Celles-ci doivent être également suffisantes au niveau quantitatif car, pour rappel, on parle d’au moins 20 à 30 références sur un niveau de Master, par exemple. Veillez donc à avoir suffisamment de sources avant de juger de la faisabilité de votre mémoire.

Votre problématique est-elle novatrice ?

Le  troisième paramètre consiste à évaluer le caractère novateur de la problématique. En effet, la problématique que vous abordez ne doit surtout pas avoir déjà été créée dans d’autres travaux précédents, dans d’autres articles scientifiques ou dans d’autres ouvrages puisque “réinventer l’eau chaude” ne pourra être que pénalisant pour vous. Votre mémoire ne sera certainement pas validé puisque si votre jury s’aperçoit que vous avez paraphrasé ou réécrit des conclusions qui étaient déjà existantes, cela ne pourra que vous porter préjudice le jour de l’évaluation. 

Par conséquent, faites bien attention à bien choisir une problématique inexistante, une qui relève un problème de recherche pour lequel on n’a pas de réponse au jour d’aujourd’hui ou du moins qui ré-aborde une problématique déjà traitée sous un autre angle, ou avec un angle novateur. Et ce, avec des sources nouvelles. 

La problématique apporte t-elle de la valeur ?

Il faut que la problématique apporte de la valeur à la problématique en elle-même. Vous allez apporter de la valeur à la profession si vous êtes sur une problématique professionnelle, et vous allez apporter de la valeur au domaine de compétence, à votre discipline si vous êtes dans l’optique d’un chercheur pour un mémoire de recherche. Le principe est qu’il faut chercher à apporter de la valeur à la profession.  Le but n’est pas uniquement de rédiger un mémoire pour faire un mémoire et passer l’épreuve. Vous devez vous trouver dans l’optique d’éveiller un intérêt chez les chercheurs, et d’apporter in fine, de la valeur à la profession exercée ou au domaine de compétence. Ce qui va d’autant plus valoriser votre mémoire. En résumé, retenez bien le caractère novateur et qui vise à apporter de la valeur à la profession.

La méthodologie est-elle réaliste, réalisable ?

Nous avons évoqué la question de la partie théorique et la disponibilité de la littérature comme paramètres. Il est un dernier paramètre à prendre en considération, il s’agit de la capacité, la possibilité d’aller par exemple faire une étude empirique avec une méthodologie qui sera réaliste. 

Est ce qu’il sera possible par exemple d’interviewer un échantillon de personnes, et si oui, seront-elles accessibles pour passer des entretiens ? Dans le cas où vous répondez négativement à la question, il sera simplement impossible pour vous d’apporter des réponses à la problématique de votre mémoire, et vous serez ainsi confronté à un problème de faisabilité.

Ce sont autant de questions à se poser au départ, et c’est aussi la raison pour laquelle on recommande de poser un plan détaillé avant de commencer la moindre rédaction. Pour que vous ayez un cap de posé, et que vous sachiez vers quoi vous vous dirigez.

A un moment donné si vous constatez un point bloquant, vous avez deux options : 

  • Réorientez la problématique de votre mémoire
  • Réorientez la méthodologie
  • Au pire, pensez carrément à un changement de problématique.

N’attendez pas d’avoir rédigé la moitié de votre mémoire pour commencer à vous poser la question sur la faisabilité de la problématique. Posez-vous cette question bien en amont.

Consultez également notre article complémentaire sur les éléments qui montrent qu’un mémoire est réalisable.

Nous espérons vous avoir apporté les éclaircissements qu’il vous fallait sur la manière de déterminer la faisabilité d’une problématique de mémoire.

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