Pourquoi parle-t-on de réalisation d’un mémoire en seulement deux semaines, alors que l’établissement de formation accorde généralement pas moins de deux mois pour le faire ?
Certes, le problème de « procrastination » est une cause qui n’est pas à écarter. De surcroit, il y a bien de raisons « valables » qui peuvent conduire à ce défi : problème de santé, empêchement professionnel, indisponibilité du directeur de mémoire, etc.
On ne discutera bien évidemment pas de ces raisons : on vient juste pour vous dire que réussir la rédaction de son mémoire en deux semaines reste possible, si jamais vous êtes dans cette situation.
La procrastination et les autres causes possibles du retard
La première cause qui est immédiatement citée quand on accuse du retard pour rendre un travail est la procrastination. En effet, on a cette facilité à remettre le travail au lendemain pensant que l’on dispose d’assez de temps pour le faire.
Ce mal touche beaucoup de personnes qui n’arrivent pas à se lancer dans le travail quand ils en ont encore le temps. Et c’est là que se trouve le piège de la procrastination, car au final on épuise le temps qui nous a été imparti sans s’en rendre compte.
Cependant la procrastination n’est pas forcément la seule cause du retard d’un mémoire. Il peut être aussi causé par un manque de motivation qui donne la paresse intellectuelle de se mettre au travail.
Cela peut vous arriver si vous ne portez pas d’intérêt personnel au thème de mémoire que vous avez choisi. Certains étudiants par contre peuvent bien avoir de l’engouement à l’entame de la réalisation de leur mémoire et se retrouver démotivés ou découragés à mi-parcours par la masse du travail.
D’autres pourraient se retrouver bien embêtés par les problèmes rencontrés dans leur vie quotidienne : la maladie, l’indisponibilité, la timidité sociale, le manque de moyens.
Ces raisons objectives sont très peu souvent citées et le problème de la plupart des étudiants est la mauvaise organisation. Pourtant, c’est ce sens de l’organisation qui va vous aider à rattraper votre retard.
Tout n’est pas encore perdu, il est encore tout à fait possible de terminer son mémoire à temps, et ce, même s’il ne reste que deux semaines, soit 15 jours à peu près.
Déjà il faut commencer par calmer ses esprits et se lancer la tête apaisée. Cela ne veut nullement dire que le travail sera moins difficile, loin de là, mais il sera plus rapide. Il faut juste savoir quelle méthodologie suivre pour réussir la rédaction de son mémoire ? et une excellente organisation.
Mais en attendant, vous pouvez également explorez notre article sur comment éviter la procrastination pour rédiger son mémoire ?
Planifier les tâches à faire en plusieurs étapes suivant un calendrier de travail

Ensuite, il faut élaborer une liste des principales revues bibliographiques, du moins les plus connues, sur le sujet.
Pour avoir des idées précises sur ce qu’il faut faire et les manières d’entreprendre, on doit comprendre les différentes étapes de l’élaboration du mémoire avec les temps requis pour celles-ci.
Vous allez donc dresser un calendrier de travail très précis et détaillé : c’est l’observation dans la plus grande rigueur de ce calendrier qui conditionne vos marges de manœuvre et votre réussite. Rentrons vite alors dans les détails. Cette organisation suppose que vous avez déjà un sujet et une problématique validée pour votre mémoire.
Les 4 premières étapes relatives au cadre théorique du mémoire
- Jour 1 à 3 : La première étape consiste à établir le plan très détaillé de votre cadre théorique. Pour cela, vous allez faire une recherche documentaire.
Passez tout de suite à l’essentiel : considérez uniquement les concepts clés dans votre problématique et entreprenez votre recherche autour de ceux-ci.
Votre cadre théorique aura autant de subdivisions que vous aurez de concepts clés. Faites ensuite, et rapidement un inventaire des concepts et notions rattachés à chacun de ces concepts clés. De manière analogue, vous aurez plusieurs subdivisions de niveau inférieur.
Par exemple, pour un mémoire de sociologie avec comme problématique « comment les réseaux sociaux influencent-ils la construction de l’identité chez les adolescents ? » : vous devriez vous focaliser sur la « construction de l’identité (chez les adolescents) » de manière générale d’une part, et le même concept dans le contexte des réseaux sociaux d’autre part.
Cela vous amène à diviser votre cadre théorique en deux chapitres. Puis, vous aurez trois sections dans le premier chapitre concernant respectivement : « l’image de soi », « les relations sociales », « la perception de l’identité personnelle ». Faites de même pour le second chapitre (pour le contexte des réseaux sociaux).
- Jour 1 à 3 : La deuxième étape, qui doivent tout de même se dérouler en même temps que la précédente, est de dresser un brouillon : c’est le plan complété par les contenus qui doivent être développés et rédigés.
Au fur et à mesure de votre recherche documentaire, vous allez appréhender des contenus associés à chacune des subdivisions de votre cadre théorique : notez-les à l’emplacement qui convient tout en indiquant la référence bibliographique correspondante.
Dans l’exemple plus haut, notez en l’occurrence les théories sociologiques pertinentes sur la socialisation dans la section relative à la « relation sociale ». Cela facilite et rend plus rapide la rédaction par la suite.
D’ailleurs, on est assez intelligent pour savoir qu’on n’a pas assez de temps pour lire plusieurs ouvrages de deux cents pages, alors il faut chercher leur résumé. En lisant ces résumés, il faut noter au fur et à mesure les informations importantes et que vous jugez nécessaires pour la réalisation de votre travail.
L’idéal serait de trouver des articles qui les traitent et qui les commentent en évoquant leur portée et leurs limites. Cela vous permet d’avoir des avis étendus sur le thème sur lequel vous travaillez.
Une lecture diagonale et rapide est à privilégier, on ne s’arrête que si on trouve quelque chose qu’on ne comprend pas ou qui a besoin d’être approfondi. Vous devez amener votre cerveau à développer une grande capacité de rétention en peu de temps.
Si vous avez peur de ne pas pouvoir retenir efficacement ou d’oublier, prenez le soin de noter en lisant les points importants.
- Jour 4 à 6 : La troisième étape, lorsque vous avez fini votre brouillon, est de rédiger. Vous n’avez qu’à développer les contenus indiqués.
Au moment de la rédaction, il faut reformuler autant que possible sans oublier de mentionner le ou les auteurs (sources) pour éviter de faire du plagiat, qui est passible d’une sanction.
La reformulation doit être efficace, mais ne doit pas non plus trop s’éloigner de l’idée originale, sinon vous risquez de vous écarter de votre thème et de faire de l’hors sujet, ce qui ne serait pas facile à rattraper avec ce délai.
Cette étape-là peut prendre trois jours, suivant la capacité d’assimilation, de compréhension et de concentration de la personne. Une fois cela terminé, on peut procéder à la réalisation de la partie empirique du mémoire.
- Jour 3 : La quatrième étape porte sur la formulation de l’hypothèse (ou des hypothèses) de recherche. Avec le manque de temps, vous avez la possibilité de formuler tout de suite l’hypothèse une fois le brouillon terminé.
L’hypothèse suivante peut être retenue pour l’exemple précédent : « les adolescents qui passent plus de temps sur les réseaux sociaux sont plus susceptibles de se conformer aux normes sociales et d’adapter leur identité en fonction des attentes perçues en ligne ».
Les étapes de la partie empirique jusqu’à la finalisation du mémoire
- Jour 4 : La cinquième étape renvoie à la définition de la méthodologie de la partie empirique. Vous pouvez le faire dès que l’hypothèse est formulée.
Déterminez le type de recherche, la population étudiée, les méthodes de collecte et d’analyse des informations. Par exemple : une recherche qualitative via des entretiens semi-directifs auprès des adolescents de 13 à 18 ans utilisateurs actifs de réseaux sociaux.
Plus généralement, la partie empirique peut consister en une étude de cas, d’une analyse de fait ou autres selon la filière et l’objectif du mémoire.
Certains peuvent être effectués au moyen d’une revue de littérature, mais d’autres nécessitent une descente sur terrain, une collecte de données, etc.
Dans le premier cas, vous avez plus de chance d’y parvenir facilement. Il vous faudra refaire le même exercice qu’à l’étape précédente en énonçant les principales études réalisées sur le thème, les questions de recherches qui apparaissent et les points qui ont fait débat.
Nous vous invitons à lire également l’article sur : quelles méthodologies sont acceptables pour la rédaction de la partie empirique de votre mémoire ?
- Jour 5 à 9 : La sixième étape consiste à recueillir les données/informations sur terrain.
Il faut faire au plus vite. Comme le temps fait défaut, il faudra être malin. Soit on essaie de trouver des données sur internet et on y applique notre méthodologie en tenant compte de notre thème, soit on reproduit ce qui a déjà été réalisé.
Mais en y apportant une touche personnelle pour faire la différence, et ce dans les plus brefs délais. Cette étape doit prendre trois à cinq jours au maximum.
Vous avez intérêt à mobiliser vos relations pour pouvoir l’effectuer le plus rapidement possible. Dans l’exemple énoncé précédemment, il ne s’agit pas seulement de vous adresser aux adolescents faisant partie de vos connaissances : cela créera certainement un biais de recrutement.
Faites-vous aussi aider par vos connaissances (parents, proches, amis …) pour qu’ils facilitent vos démarches auprès de leurs entourages respectifs. Solliciter uniquement les jeunes à travers les réseaux sociaux risque d’occasionner une perte de temps très dommageable.
- Jour 8 à 10 : La septième étape n’est autre que l’analyse des informations recueillies pour vérifier l’hypothèse de recherche. La démarche sera analogue à celle que vous avez faite pour le cadre théorique : dresser un brouillon au fur et à mesure de l’analyse de tous les entretiens en mentionnant les contenus à rédiger et les références des extraits (d’entretien) à citer dans le texte.
Notez également les autres contenus que vous jugez pertinents pour les sections « Discussion » et « Recommandations ».
- Jour 11 et 12 : La huitième étape est la rédaction de l’analyse, puis de la discussion et des recommandations. Pour réussir votre rédaction, vous devez faire appel à une grande concentration, à toute votre connaissance du sujet de par vos lectures et les recherches sur le sujet, et surtout adopter un style rédactionnel soigné et pointilleux.
- Jour 13 : La neuvième étape est la finalisation avec la rédaction de l’introduction, la conclusion et le résumé. Pour la journée correspondant à cette étape, vous vous consacrerez au peaufinage de l’introduction, aux discussions et à la conclusion de l’étude.
Vous devez faire preuve de concordance dans tout le développement de votre mémoire à cette étape.
- Jour 14 : La dixième et dernière étape est la relecture avec les corrections, et enfin le formatage des textes et la mise en page. En fait, au bout de votre travail, il faudra prendre un petit moment de répit pour laisser le cerveau respirer et évacuer la pression avant de se mettre au travail de relecture et de correction.
Pendant l’établissement du calendrier de travail, il faut toujours prendre une marge de 1 à 2 jours pour considérer les éventuels « imprévus ». Donc au total, il reste plus ou moins 14 jours pour la réalisation de l’ensemble des travaux.
Mais à côté de ce planning stricte à observer, il y a aussi un autre aspect à ne point négliger : préserver votre santé pour pouvoir finir votre mémoire à temps.
Maintenir un état de santé physiologique et psychologique optimal : un impératif

Sachez premièrement que le cerveau humain est beaucoup plus productif lorsqu’il travaille sous pression. La montée d’adrénaline va le maintenir éveillé, donc il n’y a pas de soucis à se faire : il sera opérationnel jusqu’à la fin.
Il y a juste quelques précautions à prendre pour éviter qu’il ne se fatigue et ne cesse de fonctionner correctement. Pour cela, il est indispensable de respecter les heures de sommeil et avoir une alimentation saine et équilibrée. Il faut déterminer à quel moment de la journée le cerveau est plus productif.
Dans la majorité des cas, c’est souvent la matinée, alors il faut se lever tôt. Si vous vous couchez avant minuit, aux alentours de 21h par exemple, vous aurez déjà les 8 heures de sommeil recommandées à 5h du matin, heure à laquelle vous pourriez vous lever.
L’effort déployé au début de la journée doit être à son maximum puisque la nature humaine fait qu’il va régresser jusqu’à la tombée de la nuit.
Le sommeil réparateur ou le sommeil profond se situe entre 22 h 30 – 23 h et 2h 30 – 3 h du matin ; le mieux c’est de dormir avant minuit. Cette phase du sommeil permet à votre cerveau de ralentir l’activité neuronale et favorise le repos du système cérébral et immunitaire.
Le sommeil permet notamment à votre cerveau d’éliminer le surplus d’informations inutiles ou d’émotions négatives de la journée (colère, dispute, accident, mauvaise nouvelle, échec, blocage) et le prépare à recevoir de nouvelles informations.
C’est aussi pendant le sommeil que le système immunitaire est régénéré et renforcé, de quoi vous garder en bonne santé. Après une bonne nuit de sommeil, votre mémoire et votre corps sont épurés et aptes à affronter une nouvelle journée.
Il faut alors déterminer à quel moment de la journée le cerveau est plus productif. Dans la majorité des cas, c’est souvent la matinée, alors il faut se lever tôt.
Si vous vous couchez avant minuit comme nous l’avons suggéré plus haut, aux alentours de 22h par exemple, vous aurez déjà les 8 heures de sommeil recommandées à 06h du matin, heure à laquelle vous pourriez vous lever.
L’effort déployé au début de la journée doit être à son maximum puisque la nature humaine fait qu’il va régresser jusqu’à la tombée de la nuit.
Pour ce qui est de la nourriture, la règle est simple :
- Il faut manger comme un roi le matin (petit déjeuner surfait : viennoiseries et pâtisseries, céréales, jus de fruits naturel, lait, yaourt, œufs, gaufres, croissants, pancakes) ;
- De même, il est conseillé d’avaler des aliments riches en protéines, en magnésium et en oméga 3 à midi (les aliments qui en contiennent sont : viandes, légumineux, poissons, fruits de mer, œufs, soja, les fruits à coque et les noix) ;
- Enfin, il convient de prendre une assiette allégée (toute sorte de salade, légumes farcis, soupe, crêpe salée, lasagne, tarte, gratin aux légumes, pâtes, galettes) le soir.
Il faut également boire beaucoup d’eau et grignoter des sucreries de temps à autre puisque le cerveau carbure au sucre. L’hydratation vous permettra surtout de réguler la tension artérielle, la température corporelle et d’éliminer l’inconfort physique que peut créer la déshydratation.
L’apport de l’eau au corps permet aussi d’éliminer les déchets et de faciliter la digestion qui génère la source d’énergie dont votre corps a besoin pour travailler efficacement. Le sucre quant à lui suscite la libération de l’hormone du bonheur, la dopamine, qui vous maintient dans un bon état esprit pour le travail.
De plus, le glucose contenu dans le sucre aide les muscles à bien fonctionner lors de vos efforts physiques pendant une activité.
Besoin de rédacteur de mémoire

Tout au long des travaux, il ne faut pas hésiter à faire relire, par des amis ou par un membre de la famille, ce qui a déjà été rédigé. Ces personnes pourraient s’avérer être d’une grande aide, car, n’ayant aucun prérequis sur le sujet ou le thème, ils liront le travail avec un œil nouveau et neutre.
Cela éviterait bien des problèmes et permettrait d’avoir un angle de vision différent du nôtre, ce qui pourrait aider à l’amélioration du travail. Et surtout, il ne faudrait pas s’offusquer des remarques ou critiques apportées au travail et garder en tête que si le lecteur étranger ne comprend pas une partie de votre mémoire, il y a un problème de restitution qu’il faudra corriger.
Les parties telles que l’introduction et la conclusion ne doivent pas être négligées, ce sont celles-là que les correcteurs liront en premier et donc elles constitueront la première image qu’ils auront de nous.
Pour terminer, il faut bien vérifier la mise en forme et surtout l’orthographe, la grammaire et la syntaxe. Le recours aux services d’un correcteur peut même être envisagé. car le comité de lecture des mémoires ne va pas perdre son temps à essayer de comprendre ce qui ne peut être compris. Et cela peut grandement vous défavoriser.
Mieux encore : vous pouvez solliciter les services d’un rédacteur de mémoire. Il s’agit là d’un professionnel disposant de plusieurs années d’expérience dans ce domaine. Les questions techniques du point de vue du fond et de la forme du mémoire ne lui posent aucun problème. Il vous assure un travail de qualité.
De plus, il est habitué à travailler sous très grande pression et dans un temps très court : soumettez votre mémoire à ce genre de prestataire et épargnez-vous des stress et fardeaux relatifs aux tâches difficiles.
Demandez seulement à ce que chaque étape de la rédaction vous soit remise pour éviter les doutes. C’est certainement la meilleure des stratégies lorsque vous devrez rédiger votre mémoire en seulement deux semaines.