Comment réussir la rédaction de son mémoire en deux semaines?

La rédaction de mémoire donne l’illusion d’être facile lorsqu’on se base sur le nombre de pages du résultat à fournir. On a souvent tendance à sous-estimer la quantité de travail que peut représenter la réalisation d’un mémoire : l’établissement d’un plan de mémoire, les recherches documentaires (revues bibliographiques, analyse des travaux similaires existants), la collecte d’information, le tri et la sélection des informations, les enquêtes de terrain et la rédaction en elle-même.

On peut nous donner 2 ou 3 ou 6 mois pour le faire, mais on ne l’entamera que lorsque la pression commencera à nous monter à la tête (procrastination) et c’est souvent à ce moment-là qu’on se rend compte qu’il est peut-être un peu trop tard, et la panique et le stress deviennent alors des compagnons. Pourtant, même là, tout n’est pas encore perdu, il est encore tout à fait possible de terminer son mémoire à temps, et ce, même s’il ne reste que deux semaines, soit 15 jours à peu près. Déjà il faut commencer par calmer ses esprits et se lancer la tête apaisée. Cela ne veut nullement dire que le travail sera moins difficile, loin de là, mais il sera plus rapide. Il faut juste avoir une bonne méthodologie et une excellente organisation.

LA PROCRASTINATION ET LES AUTRES CAUSES POSSIBLES DU RETARD

La première cause qui est immédiatement citée quand on accuse du retard pour rendre un travail est la procrastination. En effet, on a cette facilité à remettre le travail au lendemain pensant que l’on dispose d’assez de temps pour le faire. Ce mal touche beaucoup de personnes qui n’arrivent pas à se lancer dans le travail quand ils en ont encore le temps. Et c’est là que se trouve le piège de la procrastination, car au final on épuise le temps qui nous a été imparti sans s’en rendre compte.

Cependant la procrastination n’est pas forcément la seule cause du retard d’un mémoire. Il peut être aussi causé par un manque de motivation qui donne la paresse intellectuelle de se mettre au travail. Cela peut vous arriver si vous ne portez pas d’intérêt personnel au thème de mémoire que vous avez choisi. Certains étudiants par contre peuvent bien avoir de l’engouement à l’entame de la réalisation de leur mémoire et se retrouver démotivés ou découragés à mi-parcours par la masse du travail. D’autres pourraient se retrouver bien embêtés par les problèmes rencontrés dans leur vie quotidienne : la maladie, l’indisponibilité, la timidité sociale, le manque de moyens. Ces raisons objectives sont très peu souvent citées et le problème de la plupart des étudiants est la mauvaise organisation. Pourtant, c’est ce sens de l’organisation qui va vous aider à rattraper votre retard.

UNE QUESTION D’ORGANISATION ET DE PLANIFICATION

L’IMPORTANCE DU MAINTIEN D’UN BON ÉTAT PHYSIOLOGIQUE

La première chose qu’il faut savoir dans ce genre de situation, c’est que le cerveau humain est beaucoup plus productif lorsqu’il travaille sous pression. La montée d’adrénaline va le maintenir éveillé, donc il n’y a pas de soucis à se faire, il sera opérationnel jusqu’à la fin. Il y a juste quelques précautions à prendre pour éviter qu’il ne se fatigue et ne cesse de fonctionner correctement. Pour cela, il faut commencer par respecter les heures de sommeil et avoir une alimentation saine et équilibrée.

Le sommeil réparateur ou le sommeil profond se situe entre 22 h 30 – 23 h et 2h 30 – 3 h du matin, le mieux c’est de dormir avant minuit. Cette phase du sommeil permet à votre cerveau de ralentir l’activité neuronale et favorise le repos du système cérébral et immunitaire. Le sommeil permet notamment à votre cerveau d’éliminer le surplus d’informations inutiles ou d’émotions négatives de la journée (colère, dispute, accident, mauvaise nouvelle, échec, blocage) et le prépare à recevoir de nouvelles informations. C’est aussi pendant le sommeil que le système immunitaire est régénéré et renforcé, de quoi vous garder en bonne santé. Après une bonne nuit de sommeil, votre mémoire et votre corps sont épurés et aptes à affronter une nouvelle journée. 

Pour ce qui est de la nourriture, la règle est simple : manger comme un roi le matin (petit déjeuner surfait : viennoiseries et pâtisseries, céréales, jus de fruits naturel, lait, yaourt, œufs, gaufres, croissants, pancakes), avaler des aliments riches en protéines, en magnésium et en oméga 3 à midi (les aliments qui en contiennent sont : viandes, légumineux, poissons, fruits de mer, œufs, soja, les fruits à coque et les noix) et prendre une assiette allégée (toute sorte de salade, légumes farcis, soupe, crêpe salée, lasagne, tarte, gratin aux légumes, pâtes, galettes) le soir.

Il faut également boire beaucoup d’eau et grignoter des sucreries de temps à autre puisque le cerveau carbure au sucre. L’hydratation vous permettra surtout de réguler la tension artérielle, la température corporelle et d’éliminer l’inconfort physique que peut créer la déshydratation. L’apport de l’eau au corps permet aussi d’éliminer les déchets et de faciliter la digestion qui génère la source d’énergie dont votre corps a besoin pour travailler efficacement. Le sucre quant à lui suscite la libération de l’hormone du bonheur, la dopamine, qui vous maintient dans un bon état esprit pour le travail.  De plus, le glucose contenu dans le sucre aide les muscles à bien fonctionner lors de vos efforts physiques pendant une activité.

UNE QUESTION D’ORGANISATION ET DE PLANIFICATION

L’ORGANISATION DU TEMPS DE TRAVAIL POUR RÉALISER SON MÉMOIRE EN DEUX SEMAINES

  1. La première des choses à faire est de répartir idéalement le temps de travail pour réussir le challenge. Il est important d’établir un planning et fixer les horaires de travail. Il faut déterminer à quel moment de la journée le cerveau est plus productif. Dans la majorité des cas, c’est souvent la matinée, alors il faut se lever tôt. Si vous vous couchez avant minuit comme nous l’avons suggéré plus haut, aux alentours de 22h par exemple, vous aurez déjà les 8 heures de sommeil recommandées à 06h du matin, heure à laquelle vous pourriez vous lever. L’effort déployé au début de la journée doit être à son maximum puisque la nature humaine fait qu’il va régresser jusqu’à la tombée de la nuit. Pendant l’établissement du calendrier de travail, il faut toujours prendre une marge de 1 à 2 jours avant la remise du document pour prendre du recul, relire ce qu’on a fait et corriger les éventuelles erreurs. Donc au total, il reste plus ou moins 13 jours pour la réalisation de l’ensemble des travaux.
  2. Avec un timing de rédaction aussi serré, il faut épurer le travail à faire. L’idée est la suivante, il faut commencer par définir les grandes orientations du mémoire à savoir la problématique, le plan détaillé, les théories de base, etc. ; les répertorier dans un plan pour en avoir une vue d’ensemble. Ensuite, il faut élaborer une liste des principales revues bibliographiques, du moins les plus connues, sur le sujet. On est assez intelligent pour savoir qu’on n’a pas assez de temps pour lire plusieurs ouvrages de deux cents pages, alors il faut chercher leur résumé. En lisant ces résumés, il faut noter au fur et à mesure les informations importantes et que vous jugez nécessaires pour la réalisation de votre travail. L’idéal serait de trouver des articles qui les traitent et qui les commentent en évoquant leur portée et leurs limites. Cela vous permet d’avoir des avis étendus sur le thème sur lequel vous travaillez. Une lecture diagonale et rapide est à privilégier, on ne s’arrête que si on trouve quelque chose qu’on ne comprend pas ou qui a besoin d’être approfondi. Vous devez amener votre cerveau à développer une grande capacité de rétention en peu de temps. Si vous avez peur de ne pas pouvoir retenir efficacement ou d’oublier, prenez le soin de noter en lisant les points importants. Au moment de la rédaction, il faut reformuler autant que possible sans oublier de mentionner le ou les auteurs (sources) pour éviter de faire du plagiat, qui est passible d’une sanction. La reformulation doit être efficace, mais ne doit pas non plus trop s’éloigner de l’idée originale, sinon vous risquez de vous écarter de votre thème et de faire de l’hors sujet, ce qui ne serait pas facile à rattraper avec ce délai. Cette étape-là peut prendre quatre à six jours suivant la capacité d’assimilation, de compréhension et de concentration de la personne.
  3. Après l’étape de la recherche et de la documentation, il ne reste plus que quelques jours de travail. Une fois cela terminé, on peut procéder à la réalisation de la partie empirique du mémoire. Il peut s’agir d’une étude de cas, d’une analyse de fait ou autres selon la filière et l’objectif du mémoire. Certains peuvent être effectués au moyen d’une revue de littérature, mais d’autres nécessitent une descente sur terrain, une collecte de données, etc. Dans le premier cas, vous avez plus de chance d’y parvenir facilement. Il vous faudra refaire le même exercice qu’à l’étape précédente en énonçant les principales études réalisées sur le thème, les questions de recherches qui apparaissent et les points qui ont fait débat. Dans le second cas, il faut faire au plus vite. Puisque le temps fait défaut, il faudra être malin. Soit on essaie de trouver des données sur internet et on y applique notre méthodologie en tenant compte de notre thème, soit on reproduit ce qui a déjà été réalisé, mais en y apportant une touche personnelle pour faire la différence, et ce dans les plus brefs délais. Cette étape doit prendre trois à cinq jours au maximum, après il faut rédiger. Pour réussir votre rédaction, vous devez faire appel à une grande concentration, à toute votre connaissance du sujet de par vos lectures et les recherches sur le sujet, et surtout adopter un style rédactionnel soigné et pointilleux. Les deux ou trois jours qui restent seront consacrés au peaufinage de l’introduction, aux discussions et à la conclusion de l’étude. Vous devez faire preuve de concordance dans tout le développement de votre mémoire à cette étape. Au bout de votre travail, il faudra prendre un petit moment de répit pour laisser le cerveau respirer et évacuer la pression avant de se mettre au travail de relecture et de correction.

En conclusion

Tout au long des travaux, il ne faut pas hésiter à faire relire, par des amis ou par un membre de la famille, ce qui a déjà été rédigé. Ces personnes pourraient s’avérer être d’une grande aide, car, n’ayant aucun prérequis sur le sujet ou le thème, ils liront le travail avec un œil nouveau et neutre. Cela éviterait bien des problèmes et permettrait d’avoir un angle de vision différent du nôtre, ce qui pourrait aider à l’amélioration du travail. Et surtout il ne faudrait pas s’offusquer des remarques ou critiques apportées au travail et garder en tête que si le lecteur étranger ne comprend pas une partie de votre mémoire, il y a un problème de restitution qu’il faudra corriger.  Les parties telles que l’introduction et la conclusion ne doivent pas être négligées, ce sont celles-là que les correcteurs liront en premier et donc elles constitueront la première image qu’ils auront de nous. Pour terminer, il faut bien vérifier la mise en forme et surtout l’orthographe, la grammaire et la syntaxe. Le recours aux services d’un correcteur peut même être envisagé si besoin est, car le comité de lecture des mémoires ne va pas perdre son temps à essayer de comprendre ce qui ne peut être compris. Et cela peut grandement vous défavoriser.

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